Aux lancers-francs, Justin Cobbs (1,90m, 27 ans) est une assurance tous risques. 33/34 lors des cinq premiers matches du Mans en playoffs. Fondamental quand vous êtes un meneur de jeu et que vous avez beaucoup la balle dans le money time. Faire faute sur l’Américain, c’est la quasi certitude de se faire punir.
Justin Cobbs a toujours été un as sur la ligne: 82,3% de réussite à l’université (Minnesota puis California).
Depuis qu’il est arrivé en France, à Gravelines, son adresse sur les deux saisons régulières se situe à 87,6%. Surtout Justin Cobbs tire beaucoup de lancers: 155. Une preuve de son agressivité vers le cercle. L’Américain est sans doute le joueur du championnat le plus vif en pénétration. Seul le Slovéne de Levallois Klemen Prepelic a tenté davantage de lancers que lui, 168.
Justin Cobbs n’a pas été le joueur le plus adroit aux lancers de la saison; il est cinquième. C’est son équipier Mykal Riley qui est le numéro 1 (91,7%) mais avec beaucoup poins de tentatives (72). A remarquer que le Dijonnais Valentin Bigote se situe à la troisième place (87,8%) et que le MSB vient de le recruter.
Malgré tout, Le Mans n’est que la 12e équipe à l’adresse aux lancers (72,4%), très loin de l’ASVEL, maîtresse en la matière (77,8%). Il faut dire que le MSB a deux des trois joueurs les pires dans l’exercice de toute la Jeep Elite. Deux pivots. Will Yeguete avec 48,7% et le cancre de la classe, Youssoupha Fall, 39,4%. En plus le géant franco-sénégalais en tire beaucoup, 109.
Les Strasbourgeois savent qui il faut viser dans le money time s’ils veulent envoyer les Manceaux sur la ligne. Et qui il ne faut pas.
Photo: MSB
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