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K.B. Sharp (Mondeville) n’a pas peur de parler des tabous

La meneuse américaine de Mondeville K.B. Sharp (1,75m, 36 ans en avril) est arrivée en France il y a onze ans. Naturalisée française, elle a porté une fois le maillot bleu. Dans Ouest France, elle aborde avec franchise trois sujets plutôt tabous, l’argent et les règles et aussi le fait de ne pas avo

La meneuse américaine de Mondeville K.B. Sharp (1,75m, 36 ans en avril) est arrivée en France il y a onze ans. Naturalisée française, elle a porté une fois le maillot bleu.

Dans Ouest France, elle aborde avec franchise trois sujets plutôt tabous, l’argent et les règles et aussi le fait de ne pas avoir d’enfants à son âge. Extraits :

Argent : « Je suis heureuse parce que j’ai gagné suffisamment d’argent pour prendre soin de ma famille. Il y a 20 ans, ma mère s’est démenée pour me permettre de jouer au basket, de voyager. Aujourd’hui, je suis heureuse d’avoir pu le lui rendre, de lui avoir fait découvrir Rome, la France, des endroits qu’elle n’aurait jamais vus si je n’avais pas fait cette carrière. Aider les gens qu’on aime, c’est l’essentiel. Le reste… »
Règles : « Ça me fait rire parce qu’on a l’impression que c’est quelque chose de grave, qu’il ne faut surtout pas en parler. Jamais depuis le début de ma carrière je n’ai abordé ce sujet-là avec un coach. Moi, j’ai eu la chance de ne jamais en avoir trop souffert. J’ai un peu mal au dos, je suis un peu plus irritable, plus fatiguée, moins motivée mais ça n’a jamais eu de répercussions sur mon jeu. »
Enfants : « À 35 ans, ce n’est plus possible de faire un enfant et d’espérer revenir au top de sa forme. J’aimerais avoir un enfant, mais plus je vieillis et plus j’ai peur de ne pas en avoir. Peur d’avoir perdu trop de temps, d’avoir des regrets. Depuis que j’ai 18 ans, j’ai donné la priorité à ma carrière. Et souvent, je me dis que j’ai mis ma vie sur pause. Je n’ai pas le sentiment d’avoir grandi. J’aime ma vie mais j’ai l’impression de rater plein de choses. »

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