L’arrière de Boulogne-Levallois, Keith Hornsby (1,93m, 29 ans) est le fils d’un musicien célèbre, Bruce Hornsby.
La chanson la plus célèbre de Bruce Hornsby, 66 ans, est « The way it is », qui a reçu le Grammy Award -une récompense qui honore les meilleurs artistes et les meilleurs techniciens dans le domaine musical de l’industrie américaine- en 1986, 89 et 93. Cet hymne à la tolérance a déjà été entendu au palais des sports Marcel-Cerdan de Levallois, pour fêter la présence de son fils.
« Partout où je jouais on me mettait cette musique, le speaker la lance, me regarde et guette ma réaction. Ça ne me dérange pas, je suis probablement le seul joueur de basket-ball à avoir un père musicien si célèbre. Mais je trouve dommage de toujours mettre la même chanson. C’est peut-être la plus connu mais mon père en a écrit et chanté plusieurs. C’est une super chanson mais ce n’est pas la plus belle pour moi. Nous l’avons trop entendu. Les vrais fans savent qu’il y en a beaucoup plus, » commente le joueur américain des Métros à The TimesHub.
Keith fait toutefois un petit oubli involontaire puisque la Ligue Féminine a accueilli plusieurs années Mistie Bass, fille de Chubby Checker, auteur des tubes The Twist et Let’s Twist Again au début des années soixante.
Si Keith ne s’est pas engagé dans une carrière de musicien comme son père, il a hérité de son exigence.
« Toute ma vie, j’ai vu mon père travailler dur, prêter attention au moindre détail pour trouver la bonne note, le bon rythme. Il a passé des heures au piano pour trouver la bonne mélodie. Pour être le meilleur musicien possible. Le sport, et en particulier le basket-ball, impose également cette exigence. Il faut travailler dur pour progresser et devenir bon. Il m’a transmis cette passion de l’effort. «