Des filoches à trois-points, des percussions sans restriction, un alley-oop millimétré avec Donta Hall… Kemba Walker a retrouvé ses airs de quadruple All-Star NBA à Gaston-Médecin le 20 décembre dernier. Contre le Panathinaïkos, le meneur américain livrait son premier match référence en Euroleague (13 points à 2/2 à 3-points et 7/8 aux lancers, 3 rebonds, 2 passes décisives et 1 interception pour 21 d’évaluation en 15 minutes), dans la lignée de sa performance à Istanbul.
Deux jours plus tard, le natif du Bronx jouait 18 minutes - son utilisation maximale jusqu’à présent - à Munich, dans une victoire importante de l’AS Monaco. “Contre Fenerbahçe, il avait déjà provoqué deux fautes offensives. Quand vous revenez de loin, comme lui, il pourrait y avoir une appréhension. Pas pour Kemba. Il est prêt à se sacrifier. C’est une indication importante. Ces derniers jours, il atteint la meilleure condition physique qu’il pouvait atteindre compte tenu des blessures qu’il a subies”, raconte le manager general Oleksiy Yefimov. “Kemba Walker a franchi une autre étape dans son process face au Pana. On voit qu’il n’hésite plus à aller provoquer, qu’il retrouve de l’adresse, ce qui est prometteur”, enchérit le kiné monégasque, Jean-François Turpin. Cette montée en puissance progressive satisfait pleinement les dirigeants de la Roca Team.