Kenny Atkinson, 56 ans, a passé l'essentiel de sa carrière professionnelle de joueur en France, à Montpellier, Golbey-Epinal, Mulhouse, Nantes et Evreux, et débuté celle de coach au Paris Basket Racing comme adjoint avant de retourner aux Etats-Unis en 2008.
« C’était déjà un leader, très vocal », se remémore Guillaume Pons, qui fut son coéquipier à Montpellier et qui est aujourd'hui coach des espoirs de Nanterre.
« C’est un joueur qui avait trois poumons, il était inépuisable. Il terminait tous les entraînements par des traversées de terrain qu’on inflige souvent en guise de punition. Ce n’était pas le plus athlétique, mais il était très technique et adroit à trois-points, » se rappelle de son côté Christian Monschau, qui fut son coach à Golbey-Epinal. « Humainement, il a un contact très facile avec les personnes qui l’entourent, honnête et franc. » Voire « une forme de séduction. »
« Kenny m’a tout de suite impressionné par sa capacité à travailler des heures et des heures auprès des joueurs, à visionner des matchs à la vidéo, témoigne pour sa part l'autre assistant de Gordon Herbert à l'époque du Paris Basket Racing, Christophe Denis.
Manager général du club parisien à cette époque, Jacques Monclar précise : « J’ai découvert un “rat des gymnases”, c’est comme ça qu’ils appellent les travailleurs fous aux Etats-Unis. Dès qu’il a un pied quelque part, il se rend utile, montre son assiduité et sa compétence. Il ne triche pas avec le travail. »
Aujourd'hui consultant sur la chaîne BeIN SPORTS, Jacques Monclar a évidemment suivi le parcours NBA de l'Américain, qui a été assistant dans différentes franchises et aussi quatre saisons head coach aux Brooklyn Nets.
«Il a su être très bon avec des joueurs revanchards, des mecs qui voulaient prouver. Il a fait un travail remarquable ».