De l’aventure olympique ratée des Bleus cet été, Kim Tillie espère bien tourner la page rapidement alors que la prochaine saison d’Euroleague approche à grand pas. L’intérieur de Vitoria s’apprête de fait à enchaîner une troisième campagne d’affilée dans la prestigieuse compétition continentale.
Garder la dynamique de l’an passé
Et après la belle histoire de l’an passé pour le club basque, présent parmi les quatre dernières équipes au Final Four, Tillie espère faire au moins aussi bien.
« Notre qualification jusqu’au Final Four l’an passé nous a donné beaucoup de confiance. On a cinq ou six joueurs qui sont restés dans l’effectif. Le plus important pour nous, c’est qu’on a compris que quand on défendait très dur à la maison, on devenait très difficiles à battre. Ensuite, ça nous donnait plus de confiance pour aller jouer à l’extérieur. »
Néanmoins, Vitoria a changé de visage à l’intersaison. Exit Ioannis Bourousis et son point de fixation intérieure, et bonjour Shane Larkin, Rodrigue Beaubois ou encore Andrea Bargnani et Johannes Voigtmann.
« On va jouer un autre style de jeu cette saison. L’an dernier, on jouait beaucoup sur Ioannis Bourousis, qui est un vrai pivot à l’ancienne. Cette année, avec Andrea [Bargnani] et Johannes [Voigtmann], ça sera très différent car eux sont des pivots mobiles capables de jouer à l’intérieur mais aussi à l’extérieur. Ce sont deux bons shooteurs et je pense que ça va créer des problèmes aux défenses adverses. »
Un jeu plus extérieur
Avec une traction arrière beaucoup plus prééminente, Vitoria devrait courir davantage et privilégier la relance. Pas forcément un mal pour le tricolore qui court bien et qui saute haut !
« Mon rôle sera similaire à la saison dernière. Je dois amener beaucoup d’énergie, défendre aussi dur que possible pendant mes minutes et continuer de grandir offensivement. Je veux être le plus complet possible, aussi bien en tirant de loin et à trois points ou en allant jouer dans la peinture et jouer le rebond offensif. »
En conflit avec la FIBA pendant tout l’été (et même avant), l’Euroleague a changé de format avec seulement 16 équipes et une nouvelle formule qui fait que chaque équipe jouera contre tout le monde. Un point de détail qui aura son importance à Vitoria, avec le public chaud de la Buesa Arena.
« On espère bien retrouver l’état d’esprit de la saison passée, surtout avec les gars qui sont restés et qui vont apporter leur expérience. On doit continuer sur ce qu’on a fait, notamment pour défendre fort à la maison et jouer en équipe. En Euroleague, ça joue très dur et il faudra être prêt avec ce nouveau format où tout le monde joue contre tout le monde. »