La Belgique s’est qualifiée pour les Jeux Olympiques, ce qui fait dire à la meneuse de l’ASVEL, Julie Allemand:
« On continue à écrire l’Histoire »
Ce n’est que la deuxième fois qu’une équipe féminine belge est ainsi récompensée après les Red Panthers en hockey en 2012.
«C’est énorme: je ne me rends pas encore compte que je serai à Tokyo. Quelle joie! Quelle satisfaction aussi tant on a travaillé et investi pour rendre cet exploit possible. »
Les Belgian Cats ont provoqué un remarquable élan populaire au Versluys Dôme d’Ostende qui a été garni de 5 500 spectateurs les trois fois. Ce ne fut pourtant pas une partie de plaisir car les Belges ont été vaincues le premier jour par le Canada (56-61). Il leur a fallu ensuite s’imposer au Japon (92-84) et à la Suède (61-53) qui s’est avérée coriace puisqu’elle était en tête à la mi-temps (23-21).
La MVP des Finals WNBA 2019 Emma Meesseman (24 points, 5 rebonds, 4 passes, 3 interceptions) a encore fait des prouesses pour tirer son équipe d’affaire. Julie Allemand (10 points, 5 passes, 4 rebonds) a également apporté une solide contribution. Ann Wauters, qui va être invitée à 39 ans aux JO pour services rendues au basket belge, a passé moins de 7 minutes sur le terrain pour une évaluation négative (-2).
« Un rêve est devenu réalité parce qu’on a tout fait pour l’assouvir : quel soulagement», a déclaré au Soir Emma Meesseman dont le palmarès international est déjà conséquent. «Mais rien n’est comparable à cette victoire, dans une salle en feu, devant la famille et les amis. On va aux Jeux et on va en profiter ! »
Dans l’euphorie, Julie Allemand, s’est montrée très ambitieuse:
«Nous ne devons plus avoir peur de personne, même des Etats-Unis ! Quand on impose notre jeu, nous faisons partie des meilleures équipes du monde. Les JO, c’est le plus haut niveau, un cercle réservé à 12 nations, un sommet pour tout sportif professionnel. Mais on peut encore mieux, on doit devenir plus ambitieuses et on va y aller avec l’intention de nous hisser en quarts de finale. A ce stade, la Coupe du monde (NDLR : conclue à la 4e place) nous a prouvé que tout était possible. »
Photo: Julie Allemand (FIBA)