Que pensent les joueuses de Ligue Féminine de l’ambiance dans leur salle ? Quelles sont leurs relations avec leur public ? Quelle est la salle la plus chaude de France ? Pauline Astier (Bourges), Romane Bernies (Lattes-Montpellier), Amel Bouderra (Charleville-Mézières), Camille Droguet (Tarbes), Awa Trasi (Landerneau), Louise Preneau (La Roche-sur-Yon), Marine Dursus (Angers) et Élise Marié (Chartres) nous ont livré leurs impressions sur le terrain et en dehors lors du media day LFB, l’événement de lancement de la saison 2024-2025.
L’ambiance à domicile
Pauline Astier (Bourges)
« On a énormément de chance à Bourges. On a battu des records d’affluence tout au long de l’année au Prado. On a un historique, une effervescence quand on joue à domicile, et aussi à l’extérieur. Bourges, c’est un club emblématique qui donne une superbe visibilité au basket féminin. »
Romane Bernies (Lattes-Montpellier)
« J’adore l’ambiance du Palais des Sports à Lattes. C’est un petit chaudron ! La salle n’est pas très très grande mais le club fait un gros boulot pour remplir la salle à chaque fois. Dans ce petit chaudron, c’est un régal de jouer à domicile et un réel avantage. »
Camille Droguet (Tarbes)
« À Tarbes, il n’y a pas forcément besoin de gagner des matches (pour être soutenues). Les supporters veulent surtout nous voir à fond, heureuses d’être là. Je me souviens d’une défaite de 15 points avec une équipe diminuée mais les gens étaient derrière nous parce qu’on donnait tout, on était investies. Plus généralement, il y a la banda (fanfare) qui met l’ambiance. Ça nous porte pendant les matches. L’an passé, il y avait de plus en plus de monde au fil de la saison. On est de mieux en mieux chaque année. Bon, on n’a pas encore de kop, alors je lance un appel : il nous faut un petit kop à Tarbes ! (rires) »
Amel Bouderra (Charleville-Mézières)
« Depuis que je suis au club (en 2007), on a toujours eu ici une effervescence autour du basket féminin. Il y a eu des évolutions avec la création d’un kop qui nous a fait la surprise d’arriver en Pologne en Eurocup, ou à Bologne en venant de nuit en minibus. On a cette chance. C’est devenu une marque de fabrique. Quand tu viens à Charleville, tu sais que tu as un public qui te suis, qui ne te demande pas de gagner tout le temps mais de te battre parce qu’ils font tout pour t’encourager. C’est plutôt un joli chaudron chez nous. »
Marine Dursus (Angers)