La Chorale de Roanne à 80 ans et pour fêter dignement l’événement le journal Le Progrès a réalisé un remarquable supplément numérique de 22 pages.
Plusieurs grands anciens ont été sollicités comme Alain Thinet, Makhtar Ndiaye, Jeff Dubreuil, Emmanuel Brochot, Jean-Denys Choulet, et Dick Smith alors qu’évidemment un hommage est rendu à Pape Badiane. De multiples photos agrémentent l’édition.
Ainsi Dick Smith fut le premier Américain du club. C’était en 1969.
« Un jour, un gars m’a demandé si je voulais venir jouer en Europe… J’ai dit oui, c’était pour jouer au SA Lyon avec André Buffière, un grand monsieur du basket. À l’époque il n’y avait pas d’agents, pas de téléphone. C’était par télex. Et puis deux ans après, je suis venu à Roanne. »
Dick Smith n’a pas eu une reconversion banale après ses années basket:
« J’ai été pilote de ligne jusqu’à mes 60 ans puis j’ai continué de voler pour mon plaisir tout en étant moniteur pour Boeing sur simulateur ».
De l’époque moderne, c’est le coach Jean-Denys Choulet qui est la référence. Et selon son propre témoignage, sa popularité ne se dément pas dans la Loire.
« Il y a quelques jours, je prenais de l’essence à Roanne avec une voiture floquée Chalon… Une femme m’a interpellé « faut revenir ». Le phénomène s’est amplifié par 100 par le fait que j’ai été viré en 2011 et que le club s’est ensuite cassé la gueule pour aller de Pro A en Pro B et flirter avec la N1. Mais on parle des joueurs, du coach mais faut pas oublier Manu Brochot. Sans lui, le club ne serait jamais arrivé là où il a été. On était 14e budget mais ensuite il a permis les coupes d’Europe, de se maintenir au sommet. Et puis aujourd’hui j’ai appris avec le temps, je suis plus calme. »
L’actuel président Daniel Pérez tourne également son regard sur l’avenir.
« Les finances seront revenues à flot à la fin de l’exercice… Il faut continuer à progresser et retrouver la Pro A rapidement avec une assise financière confortable. On espère le faire dans les deux ans avec l’entraîneur actuel Laurent Pluvy qui est le coach qui peut le faire. L’avenir c’est aussi la formation, une identité du club. Il y a eu les Pellin, Moerman, Cheriet, Yabusele et actuellement Ville, Brun… À chaque époque, Roanne a formé des jeunes. »
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