Pendant des années et des années, c’était le double talon d’Achille de l’Equipe de France : l’adresse à 3-points et aux lancers-francs. Combien de shoots ouverts manqués derrière l’arc, et combien de matches perdus à cause de lancers manqués…
Il y a encore quelques semaines, cela faisait partie des points faibles des Bleus.
Mais depuis le début de cet Eurobasket, tout a changé.
63% aux lancers-francs en 2009… 84% en 2011 !
Un coup d’oeil sur les stats par équipe nous apprend que la France est 2ème à l’adresse aux tirs à 3-points (43.6%) derrière la Lituanie, et 2ème également aux lancers-francs (83.8%), juste derrière l’Italie.
On a donc ressorti nos livres d’histoire, et il faut savoir qu’à l’Euro 2009, les coéquipiers de Tony Parker tournaient à 38% à 3-points et… 63% aux LF ! Au Mondial 2010, même adresse à 3-points (38%) mais du mieux aux lancers-francs (73%).
Comment la France a-t-elle pu autant progresser avec un effectif quasi inchangé ?
[pub_300] Il y a d’abord les systèmes de jeu. Mickaël Gelabale (62.5%), Tony Parker (50%) et Nicolas Batum (42.5%) ont des bonnes positions, et ne forcent pas leurs tirs. Le jeu français est beaucoup fluide que les années précédentes, et les positions de tirs sont souvent acquises sur des extra-pass.
Ensuite, il y a la confiance. La France, même lorsqu’elle cafouille son basket, est plus sûre de son jeu, et il y a moins de pression sur nos shooteurs. Aujourd’hui, une zone adverse n’effraie plus nos Bleus qui ne se sentent pas obligés de shooter systématiquement à 3-points.
Quant à l’adresse aux lancers-francs, il s’agit là encore d’une question de confiance et de concentration. Les Bleus sont bien dans leur basket, et ça se traduit aussi par une meilleure adresse aux lancers francs.
