La relégation de l’US Mondeville en LF2 n’est pas anodine car on parle d’un club qui était au plus haut niveau depuis 1996, qui a joué plusieurs fois en Euroleague et qui est réputé pour l’excellence de sa formation. Tout le monde sait que Marine Johannès sort de l’USOM. Dans un « article édito », Clément Herbert fait le bilan dans l’édition de Caen de Ouest France d’une équipe qui a attendu le 27 janvier pour gagner son premier match et qui est devenue compétitive un peu trop tard.
« Un bilan famélique qui met en lumière toutes les limites de cette Usom-là. Avec sa masse salariale riquiqui (160 000€), et malgré toute la bonne volonté du monde, le club normand n’a pas pu, pas su rivaliser. L’avertissement de la saison passée (maintien à Nice en prolongation lors de la dernière journée) n’a pas été suffisamment prix au sérieux. L’Uso Mondeville est restée ce club à l’esprit familial, qui excelle dans la formation, mais qui peine à séduire et rassembler des partenaires au reins solides. Au moins le club peut se consoler en se disant qu’il a chuté avec ses idées. Jusqu’au bout ses dirigeants ont pris soin de ne pas dépenser l’argent qu’ils n’avaient pas. Eux peuvent se regarder dans une glace. »
De nombreux témoignages de sympathie affluent sur les réseaux sociaux depuis la nouvelle de la relégation de l’USOM avec un dénominateur commun: vite un retour en Ligue Féminine ! La saison prochaine se fera toujours avec Romain L’Hermitte au coaching mais sans Shona Thoburn, qui devient assistante-coach, Ana Tadic et Assitan Kone qui, elles, vont demeurer en Ligue Féminine mais dans d’autres clubs.
Romain L’Hermitte (LFB)