Sandy Brondello est la coach, à la fois de l’équipe d’Australie, et du Phoenix Mercury en WNBA. Elle fut auparavant une joueuse de référence des Opals, et elle a remporté le bronze aux JO de 1996 et aux championnats du monde de 1998 et 2002.
Selon ses propres mots, elle est «une paysanne, une fille de la campagne», et il y a eu des jours où elle est allée à l’école… pieds nus. Sur le site de la FIBA, elle révèle, photo à l’appui, qu’elle a commencé le basket à l’âge de neuf ans et que quatre ans plus tard, son père, un producteur de canne à sucre, lui a fabriqué un panneau attaché à une jante qui a été installé sous un réservoir d’eau !
« J’étais aussi une sauteuse en longueur et mon père a installé une fosse de saut en longueur dans la cour arrière», dit-elle. «Il me faisait sauter par-dessus des cartons pour développer ma détente. C’était un endroit formidable pour grandir dans… beaucoup de bons souvenirs. »
Par ailleurs, Sandy Brondello estime qu’il y a de bons entraîneurs femmes dans son pays et que sa compatriote Liz Mills, qui coache l’équipe masculine du Kenya peut servir d’exemple :
» C’était révolutionnaire. Je crois fermement que si vous venez et connaissez votre affaire, cela mérite le respect des joueurs. Vous devez arriver avec confiance et croire en vous. Soyez transparent, humble, mais nourrissez-les et aidez-les à grandir. »
Serait-elle partante pour ce type d’aventure ?
« En ce moment, j’aime ce que je fais. Mais oui, je crois que je pourrais entraîner des hommes parce que si vous connaissez le basket-ball, vous connaissez le basket-ball. »