C’est la phrase choc du dossier réalisé ce matin par L’Equipe à propos des conséquences économiques dues l’arrêt du championnat de Jeep Elite.
Déjà mal en point en fin de saison dernière (déficit d’exploitation de 300 000 euros), l’Elan Béarnais a connu depuis une activité perturbée par les blessures et une Champions League qui ne fait pas recettes contrairement aux matches face à l’ASVEL et Limoges qui… n’ont pas eu lieu. Le club suit évidemment de près l’évolution sanitaire afin de savoir s’il pourra se renflouer dans les semaines à venir avec une éventuelle reprise de la compétition.
De son côté, Philippe Ausseur, président de la Direction Nationale du Conseil et du Contrôle de Gestion, indique que pour l’instant les clubs tiennent bon sur le plan de la trésorerie mais que outre Pau, Le Portel ainsi que Evreux et Lille en Pro B sont les plus fragiles. Philippe Ausseur commente:
« Economiquement, il faut se donner tous les atouts pour qu’on puisse terminer les championnats, cela permettrait de sauvegarder une bonne partie des recettes. Ne pas les terminer serait le pire scénario, on peut craindre beaucoup de dégâts. »