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La phrase : « Même la nouvelle direction de l’Euroleague semble déterminée à continuer la guerre »

A la lecture du calendrier de l’Euroleague, il est apparu clairement que celle-ci ne cherche pas à fumer le calumet de la paix avec la FIBA.

A la lecture du calendrier de l’Euroleague, il est apparu clairement que celle-ci ne cherche pas à fumer le calumet de la paix avec la FIBA.

Une fois encore, l’Euroleague a placé pour la saison 2022-23 des journées de compétition lors des « fenêtres FIBA » réservées pour les qualifications à la Coupe du Monde 2023.

« L’Espagne et l’Italie s’affrontent le même jour alors qu’Armani Milano et Virtus Bologna jouent pour l’Euroleague. Le chevauchement des rencontres est si évident qu’il devient impossible de ne pas croire que cela a été fait exprès. Même la nouvelle direction de l’Euroleague semble déterminée à continuer la guerre « , écrit la Reppublica de Bologne.

Cette concurrence sportive a des retombées au niveau télévisuelle. Ce sera le cas en France puisque les matches de l’équipe nationale seront diffusés sur France 4 et -on peut l’espérer- ceux de Villeurbanne et Monaco sur une autre chaîne, probablement à la même heure. Cela s’appelle se tirer plusieurs balles dans le pied.

On croyait pourtant que l’Euroleague était revenue à de meilleures intentions, surtout avec le départ annoncé de son PDG Jordi Bertomeu. A ce sujet, si sa mise à l’écart paraissait actée, elle n’a pas encore été officialisée. Peut-on craindre un revirement de dernière minute sous l’impulsion des clubs espagnols et turcs ? On constate que, pour le moins, son empreinte nocive est toujours visible, et pour la bonne santé du basket européen, il est temps qu’il quitte le plancher.

Photo : Jordi Bertomeu (Euroleague)

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