La phrase est du coach belge de Gravelines, Serge Crevecoeur actuellement confiné dans son pays, à La Voix du Nord:
» Dans un sport de contact, on voudrait que dans un mois, on aille s’entraîner et se faire des bisous sur le terrain ? Je trouve ça scandaleux. Et quand on voit la situation du virus aux États-Unis, vous pensez vraiment que les Américains pourront revenir ? »
Cette opinion commence à se répandre dans le basket français mais aussi dans les autres pays où la ligue a suspendu temporairement son championnat. Serge Crevecoeur enfonce le clou.
« Au début, j’entendais dire que les dirigeants de Gravelines, Le Portel ou Roanne s’exprimaient de cette façon pour espérer être sauvés. Et je pouvais le comprendre. Mais plus aujourd’hui. On n’est plus en mode victoire, défaite, maintien, accession, Coupe d’Europe… C’est ridicule. Il y a des enjeux bien plus importants. Je préfère être sur le parquet quitte à perdre tous nos matchs et descendre en Pro B plutôt que d’espérer un maintien grâce à toute cette affaire. Qui peut encore penser le contraire ? »