Photo d’ouverture : Philipp Herkenhoff – Rasta Vechta (Photo : BBL)
Pour la troisième année consécutive, BasketEurope vous propose un dossier complet sur la place qu’occupent les U21 dans les principales compétitions européennes. Aujourd’hui, pour notre analyse par ordre alphabétique des grands championnats nationaux, place à l’Allemagne.
Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.
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La BBL, le championnat de première division allemand, connaît de fortes fluctuations dans la place qu’il accorde aux U21. S’il avait réussi à atteindre le podium final de notre étude de l’an passé, le championnat allemand est retombé cette saison en fin de « ventre mou » de cette même hiérarchie, la faute au départ de certains joueurs vers d’autres horizons (Killian Hayes en premier lieu) et à la limite d’âge qui fait exclure les joueurs nés en 1998 – ils représentaient une bonne part des jeunes joueurs efficaces de la compétition.
De ce fait, même si la BBL permet à un nombre relativement constant de joueurs U21 d’entrer sur le parquet (50 cette saison contre 49 la saison dernière et 56 celle d’avant), leur rendement est moindre (2,13 points et 2,02 d’évaluation contre 2,48 pts et 2,56 d’éval l’an dernier) alors que leur temps de jeu a plutôt augmenté (7,35 mn contre 7,06 en 2019-20). Cela étant, ces chiffres, basés sur des équipes ayant joué entre 17 et 20 matchs, figurent en bonne place dans notre étude, entre la 4e et la 6e place des 11 grands championnats.
En outre, plus de la moitié de ces U21 entrés en jeu, 26 exactement, ont un véritable rôle, jouant plus de 5 minutes par match sur au moins 5 matchs. Un chiffre en augmentation sur les années précédentes, contrebalancé par le rendement en baisse de ces joueurs : 3,80 pts et 3,71 d’éval en 11,77 minutes contre 4,75 pts et 5,01 d’éval en 14,07 mn la saison passée. Des chiffres qui font figurer la BBL dans les dernières places de notre étude (7 ou 8e). Pour autant, tout n’est pas noir. Il y a 15 U21 à jouer plus de 10 mn/match (4e meilleur total des 11 grands championnats), chiffre en forte augmentation sur la saison précédente (ils étaient 10), dont 2 jouent plus de 20 mn en moyenne. Et leur rendement n’est finalement pas si mauvais : s’il n’y a qu’un U21 à dépasser les 10 pts/match (5e meilleur total), ils sont 8 à marquer plus de 5 pts (4e). Il en va de même pour l’évaluation : 2 dépassent les 10 par match (4e) et 5 les 5 d’éval (6e).
Le cinq majeur
La BBL fait moins appel que la saison passée à la main-d’œuvre U21 étrangère : ils ne sont que 3 à avoir joué cette saison contre 5 l’an dernier. Deux ont eu un rôle, mais aucun suffisant pour figurer dans notre cinq majeur.
Joueur | Poste | Club | Nationalité | Année naissance | Matchs | Minutes | Points | Evaluation |
Philipp Herkenhoff | 4 | Vechta | Allemagne | 1999 | 6 | 22,0 | 10,2 | 10,7 |
Justus Hollatz | 1 | Hambourg | Allemagne | 2001 | 16 | 18,4 | 5,7 | 6,7 |
Nelson Weidemann | 1 | Göttingen | Allemagne | 1999 | 18 | 15,3 | 5,7 | 5,6 |
Malte Delow | 2 | Berlin | Allemagne | 2001 | 13 | 11,0 | 3,2 | 4,6 |
Joshua Obiesie | 2 | Wurzburg | Allemagne | 2000 | 16 | 14,0 | 5,3 | 4,5 |
Moyenne | 2000,00 | 13,80 | 16,14 | 6,02 | 6,42 |
Intégralement allemand, ce cinq majeur rassemble des joueurs de cinq clubs différents (ce qui n’est pas si fréquent) nés entre 1999 et 2001 – des joueurs disposant donc déjà d’une certaine expérience. Pour autant, il ne fait pas d’étincelles. En matière de minutes jouées, de points et d’évaluation, le cinq majeur U21 de BBL se situe au 8e rang de notre étude, alors qu’il avait brillé l’an passé. Mais sans ses 1998 et sans Killian Hayes, les jeunes Allemands rentrent dans le rang. Le seul membre du cinq majeur de la saison passée qui aurait pu prétendre à y figurer de nouveau est Jonas Mattisseck (Alba Berlin, 2000) mais ses prestations sont plutôt orientées à la baisse (4,4 pts et 2,8 d’éval contre 5,2 pts et 5,2 d’éval l’an passé) alors que son temps de jeu a augmenté : 18,5 mn contre 16,4. La concurrence est forcément rude au sein d’une écurie qui dispute l’Euroleague…
Parmi les joueurs de ce cinq majeur, on note la présence de deux nés en 2001, dont Justus Hollatz, qui affiche déjà la deuxième meilleure éval à moins de 20 ans. Pour sa part, Joshua Obiesie (2000, Würzburg), qui avait connu une mauvaise saison dernière (3,4 pts et 1,6 d’éval en 8,4 mn) après une saison 2019-19 très prometteuse (5,6 pts et 5,7 d’éval en 14,4 mn) remonte la pente, même s’il ne montre pas encore de progrès par rapport à deux ans auparavant.
Le MVP : Philipp Herkenhoff
Le grand intérieur (2,08 m) évolue certes chez l’actuel dernier de la BBL et les blessures (au pied) l’ont empêché de jouer un grand nombre de matchs, mais il domine de la tête et des épaules notre cinq majeur, étant le seul à dépasser les 10 pts et les 10 d’éval. Des performances en net progrès sur la saison dernière, où il valait 5,8 pts et 6,9 d’éval en 17 mn. Reste à voir s’il reprendra sa progression une fois rétabli de ses soucis physiques.
En conclusion
Si elle régresse par rapport à la saison passée, la BBL tient toutefois son rang, d’autant que ses clubs n’hésitent pas à aligner de très jeunes joueurs : 1 de 2003 et 5 de 2002 (2e meilleur total à chaque fois) ont eu droit à du temps de jeu. Et pratiquement toute la division s’intéresse aux U21, seul Chemnitz n’en ayant aligné aucun. Même si les chiffres sont plutôt orientés à la baisse, la BBL continue à prouver qu’elle est devenue un championnat où les U21 peuvent s’exprimer, même si elle n’aligne plus de « stars » telles que Killian Hayes.
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Prochain championnat étudié : l’Euromillions Basketball League belge.
Pour retrouver l’article introductif de ce dossier, c’est ICI
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La BBL, le championnat de première division allemand, connaît de fortes fluctuations dans la place qu’il accorde aux U21. S’il avait réussi à atteindre le podium final de notre étude de l’an passé, le championnat allemand est retombé cette saison en fin de « ventre mou » de cette même hiérarchie, la faute au départ de certains joueurs vers d’autres horizons (Killian Hayes en premier lieu) et à la limite d’âge qui fait exclure les joueurs nés en 1998 – ils représentaient une bonne part des jeunes joueurs efficaces de la compétition.
De ce fait, même si la BBL permet à un nombre relativement constant de joueurs U21 d’entrer sur le parquet (50 cette saison contre 49 la saison dernière et 56 celle d’avant), leur rendement est moindre (2,13 points et 2,02 d’évaluation contre 2,48 pts et 2,56 d’éval l’an dernier) alors que leur temps de jeu a plutôt augmenté (7,35 mn contre 7,06 en 2019-20). Cela étant, ces chiffres, basés sur des équipes ayant joué entre 17 et 20 matchs, figurent en bonne place dans notre étude, entre la 4e et la 6e place des 11 grands championnats.
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