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La place des U21 en Europe 2020-21 : la Grèce reste au fond de la classe

Photo d’ouverture : Nikos Chougkas – Ionikos (Photo : Ionikos) Pour la troisième année consécutive, BasketEurope vous propose un dossier complet sur la place qu’occupent les U21 dans les principales compétitions européennes. Aujourd’hui, pour notre analyse par ordre alphabétique des grands championn

Photo d’ouverture : Nikos Chougkas – Ionikos (Photo : Ionikos)

Pour la troisième année consécutive, BasketEurope vous propose un dossier complet sur la place qu’occupent les U21 dans les principales compétitions européennes. Aujourd’hui, pour notre analyse par ordre alphabétique des grands championnats nationaux, place à la Grèce.

Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.

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Depuis que nous nous livrons à notre étude sur la place des U21 dans les grands championnats européens (dont c’est le troisième opus), l’Esake (ou A1 League) grecque figure parmi les parents pauvres, ayant même décroché une piteuse dernière place la saison passée. Cette saison, cela va un tout petit peu mieux pour les jeunes hellènes, qui repassent devant l’Italie et la VTB League, comme il y a deux saisons. Cela étant, les chiffres montrent qu’il n’y a pas de quoi être fier. Déjà parce que, sur les 12 équipes participant au championnat, deux (Charilaos et Larissa) n’ont pas aligné ne serait-ce qu’une seconde un U21 lors des 12 à 14 matchs disputés au moment d’arrêter nos statistiques.

Ensuite, lorsque l’on regarde le nombre total de U21 ayant foulé le parquet au moins une seconde, on ne peut que constater la décrue : de 33 l’an passé, l’Esake passe cette saison à 21, personne ne fait moins en Europe. Petite consolation, le rendement de ces joueurs progresse légèrement : de 1,39 point et 1,15 d’évaluation en 5,11 minutes en 2019-20, on est passé cette année à 1,75 pt et 1,74 d’éval en 6,44 mn. Pas de quoi pavoiser mais cela hisse l’Esake à la 7e place de cette étude en ce qui concerne les points et l’éval.

Georgios Kalaitzakis – Panathinaïkos (Photo : FIBA Europe)

Déjà clairsemé, le contingent U21 grec réduit comme peau de chagrin si l’on s’arrête à ceux qui ont quelques responsabilités : comme la saison passée, ils sont 8 (personne ne fait moins en Europe, une fois de plus) alors qu’ils étaient 17 en 2018-19. Cependant, leur rendement reste honorable : avec 4,16 pts et 4,05 d’éval en 13,91 mn, ils figurent en milieu de classement des grands championnats européens. De surcroît, ces performances sont en hausse : les 8 U21 de la saison passée valaient 3,86 pts et 4,04 d’éval en 11,34 mn, ceux de 2018-19 3,51 pts et 3,32 d’éval en 11,94 mn. Cela dit, cette hausse est à relativiser, car elle est principalement le fait d’un joueur, le MVP U21 de Grèce, à découvrir plus bas. En effet, il est seul à jouer plus de 20 mn/match, seul à plus de 5 pts/match, seul à plus de 5 d’éval. L’arbre qui cache une forêt bien malingre…

Muhaymin Mustafa – Ionikos (Photo : FIBA Europe)

Autre signe peu encourageant, alors que l’Esake faisait la saison passée partie des ligues faisant le plus jouer de très jeunes joueurs, seul un 2003 a eu cette saison un peu de temps de jeu. Il s’agit de Lefteris Mantzoukas, dont le passage de Peristeri (3,1 pts, 2,2 d’éval en 12,2 mn) à Patras s’est traduit par une baisse des stats : 1,5 pt et 2,0 d’éval en 9,4 mn.

Le cinq majeur

Après un piteux exercice 2019-20 (4,48 pts et 4,77 d’éval en 12,04 mn), le cinq majeur U21 de l’Esake de cette saison redresse un peu la tête : 5,26 pts et 5,40 d’éval en 15,64 mn. Mais cela reste étique : il s’agit des 11e (sur 11) moyennes de points et d’évaluation et du 9e temps de jeu de cette étude.

JoueurPosteClubNationalitéAnnée naissanceMatchsMinutesPointsEvaluation
Nikos Chougkaz4IonikosGrèce20001422,010,712,4
Muhaymin Mustafa3IonikosTurquie1999917,44,34,4
Nikolaos Rogkavopoulos3AEKGrèce20011314,24,23,5
Georgios Kalaitzakis2PanaGrèce19991012,13,73,7
Zois Karampelas1PeristeriGrèce20011212,53,43,0
         
  Moyenne 2000,0011,6015,645,265,40

Du cinq majeur de la saison passée, seuls trois joueurs auraient pu prétendre y figurer à nouveau, les deux autres étant atteints par la limite d’âge (nés en 1998). Mais si Zois Karampelas (3,7 pts et 3,6 d’éval en 11,5 mn, des chiffres qui montrent une stagnation) figure toujours dans ce cinq majeur, Dimitris Moraitis (passé de Kolossos à l’AEK pour 3,1 pts et 1,9 d’éval en 14,4 mn) et Giorgos Kamperidis (passé lui de Panionios au PAOK, 2,4 pts et 1,5 d’éval en 9,3 mn) n’ont plus de stats suffisantes pour avoir cet honneur tout à fait virtuel.

Nikolaos Rogkavopoulos – AEK (Photo : AEK Athènes)

Des quatre autres membres du cinq majeur actuel en sus de Karampelas, un seul évoluait la saison dernière en Grèce, Nikolaos Rogkavopoulos (2,1 pts et 3,1 d’éval en 6,2 mn). Muhaymin Mustafa jouait, lui, dans son pays natal au Tofas Bursa (2,9 pts et 2,1 d’éval en 10,2 mn), Georgios Kalaitzakis ayant pour sa part pris le chemin de la Lituanie où, avec Nevezis, il valait 12,2 pts et 10,6 d’éval en 28,4 mn – ses stats actuelles semblent bien faibles en comparaison, mais le niveau du Pana n’a rien à voir avec celui de Nevezis…

Le MVP : Nikos Chougkaz

https://www.youtube.com/watch?v=aX5RMDbcL1E

Enfin, le MVP U21 incontestable de l’Esake évoluait la saison passée en NCAA, aux Northwestern State Demons, pour 9,2 pts et 11,5 d’éval en 24,6 mn. Des stats que l’ailier-fort de 2,08 m continue de bonifier après sa seule année passée aux États-Unis, il prend près de 6,3 rebonds pour aller avec ses 10,7 points. La façon dont il va continuer à progresser ou non va être intéressante à suivre dans les années à venir.

En conclusion

Il y a un petit mieux en Grèce, mais vraiment tout petit. L’Esake continue, année après année, à figurer dans les trois championnats qui traitent le moins bien leurs U21. Et rien ne semble annoncer un quelconque renversement de tendance.

Zois Karempelas – Peristeri (Photo : BCL)

Prochain championnat étudié : la Winner Basketball Super League israélienne.

Pour retrouver l’article introductif de ce dossier, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la BBL allemande, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur l’EBL belge, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la Liga ACB espagnole, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la Jeep Élite française, c’est ICI

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Depuis que nous nous livrons à notre étude sur la place des U21 dans les grands championnats européens (dont c’est le troisième opus), l’Esake (ou A1 League) grecque figure parmi les parents pauvres, ayant même décroché une piteuse dernière place la saison passée. Cette saison, cela va un tout petit peu mieux pour les jeunes hellènes, qui repassent devant l’Italie et la VTB League, comme il y a deux saisons. Cela étant, les chiffres montrent qu’il n’y a pas de quoi être fier. Déjà parce que, sur les 12 équipes participant au championnat, deux (Charilaos et Larissa) n’ont pas aligné ne serait-ce qu’une seconde un U21 lors des 12 à 14 matchs disputés au moment d’arrêter nos statistiques.

Ensuite, lorsque l’on regarde le nombre total de U21 ayant foulé le parquet au moins une seconde, on ne peut que constater la décrue : de 33 l’an passé, l’Esake passe cette saison à 21, personne ne fait moins en Europe. Petite consolation, le rendement de ces joueurs progresse légèrement : de 1,39 point et 1,15 d’évaluation en 5,11 minutes en 2019-20, on est passé cette année à 1,75 pt et 1,74 d’éval en 6,44 mn. Pas de quoi pavoiser mais cela hisse l’Esake à la 7e place de cette étude en ce qui concerne les points et l’éval.

Georgios Kalaitzakis – Panathinaïkos (Photo : FIBA Europe)

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