Photo d’ouverture : Antonio Jordano – Osijek (Photo : FIBA Europe)
Pour la troisième année consécutive, BasketEurope vous propose un dossier complet sur la place qu’occupent les U21 dans les principales compétitions européennes. Aujourd’hui, après les grands championnats, nous continuons notre analyse des championnats « mineurs » avec la Croatie.
Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.
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Contrairement au championnat serbe (la KLS), qui ne voit les clubs du pays engagés en Ligue Adriatique ne rejoindre cette compétition qu’au stade des playoffs, la Premijere Liga croate voit les plus grands clubs nationaux participer dès les premiers échanges bien qu’ils jouent aussi la Ligue Adriatique : Cibona Zagreb, Split, Zadar en 1e division de l’ABA, Gorica en D2. Ce qui donne au championnat national croate un niveau supérieur à celui de la Serbie, tout en restant un championnat « mineur », les 4 clubs pré-cités dominant largement la compétition (au moins 5 victoires de plus que le 5e, pour 24 matchs joués aujourd’hui – lors de la compilation de nos statistiques, les 12 équipes du championnat avaient joué entre 18 et 21 matchs).
Ce qui n’empêche pas que la Premijere Liga est un sacré terrain d’expression pour les U21 ! Ils sont ainsi 74 à avoir foulé le parquet au moins quelques secondes cette saison, pour 4,32 points et 4,81 d’évaluation en 12,13 minutes. Des chiffres remarquables et relativement stables par rapport à la saison passée : 4,56 pts et 4,69 d’éval en 11,74 mn pour 70 joueurs. En revanche, les 79 entrés en jeu en 2018-19 faisaient un peu mieux : 4,83 pts et 5,08 d’éval en 12,83 mn.
47 de ces 74 U21 ont eu droit à un temps de jeu d’au moins 5 mn/match sur au moins la moitié des matchs. Un fort contingent, supérieur à celui de la saison passée (39 joueurs) mais moindre qu’il y a deux ans (51). Et ces jeunes se montrent un poil moins performants que leurs prédécesseurs : 6,47 pts et 7,25 d’éval en 17,58 mn contre 7,20 pts et 7,32 d’éval en 18,02 mn la saison dernière et 6,96 pts et 7,14 d’éval en 17,44 mn la précédente. Cela étant, les chiffres sont impressionnants : 35 U21 ont eu droit à 10 mn/match ou plus, dont 19 plus de 20 mn ; 29 ont marqué au moins 5 pts par match et 9 tournent à plus de 10 pts ; 31 ont une éval supérieure à 5 et 12 à 10 et plus. À l’exception d’un Bosnien, tous ces joueurs sont Croates et ils sont plutôt jeunes : parmi ceux qui ont de vraies responsabilités, on en dénombre 6 nés en 2003 et 5 en 2002.
Le cinq majeur
La petite baisse constatée sur les U21 croates ayant du temps de jeu se retrouve dans le cinq majeur. L’an passé, il valait 15,22 pts et 17,00 d’éval en 29,32 mn et, la saison précédente, 15,50 pts et 16,06 d’éval en 29,89 mn. Avec un temps de jeu un peu en hausse (30,16 mn), les U21 de cette saison font donc un peu moins bien, avec leurs 14,28 pts et 15,15 d’éval.
Joueur | Poste | Club | Nationalité | Année naissance | Matchs | Minutes | Points | Evaluation |
Antonio Jordano | 1 | Osijek | Croatie | 1999 | 12 | 34,4 | 18,9 | 18,5 |
Roko Prkacin | 5 | Cibona | Croatie | 2002 | 16 | 27,6 | 15,2 | 17,9 |
Lovre Runjic | 3 | Sonic Zadar | Croatie | 2000 | 21 | 33,7 | 13,3 | 13,3 |
Mateo Dreznjak | 2 | Cibona | Croatie | 1999 | 17 | 26,5 | 12,5 | 15,0 |
Luka Tomas | 2 | Zabok | Croatie | 1999 | 19 | 28,6 | 11,5 | 11,1 |
Moyenne | 1999,80 | 17,00 | 30,16 | 14,28 | 15,15 |
Du cinq majeur de la saison passée, deux joueurs figurent à nouveau parmi les heureux élus, Antonio Jordano (voir plus loin) et Luka Tomas, qui évoluait déjà à Zabok pour 15,5 pts et 17,2 d’éval en 29,9 mn, des stats meilleures que cette saison, donc. Pour leur part, Toni Nakic et Darko Bajo (tous deux de 1999) jouent cette saison dans des équipes de haut de tableau, respectivement le Cibona Zagreb et Split. Avec des performances en logique baisse : le premier valait 15,7 pts et 19,0 d’éval en 32,0 mn avec Sibenik, il est désormais à 5,3 pts et 4,1 d’éval en 24,4 mn avec le Cibona ; le second, lui, évoluait déjà à Split, où il générait 12,3 pts et 16,1 d’éval en 25,4 mn, pour 8,5 pts et 9,8 d’éval en 19,8 mn cette saison. Une baisse de rendement assez notable.
Trois joueurs font donc leur entrée dans le cinq majeur U21 de cette saison. Plutôt connu, Roko Prkacin valait la saison passée 11,5 pts et 14,2 d’éval en 21,9 mn avec le Cibona, il continue de bien progresser et figure parmi les plus gros prospects croates. Lovre Runjic, lui, jouait à Split, où il produisait 2,9 pts et 2,9 d’éval en 10,2 mn, son passage dans une autre grosse écurie croate ne lui a donc pas nui, bien au contraire. Enfin, Mateo Dreznjak évoluait en Bosnie-Herzégovine avec Siroki, pour qui, en D2 de Ligue Adriatique, il valait 15,1 pts et 14,9 d’éval en 32,8 mn. Il maintient son niveau, dans une ligue plus forte.
Le MVP : Antonio Jordano
Déjà MVP U21 la saison passée (18,9 pts et 17,2 d’éval en 35,8 mn), l’arrière (1,88 m) né à Rijeka a fait encore mieux cette saison avec son club d’Ojisek avant de passer en cours de saison à Zadar, où il s’est montré un peu moins performant dans une équipe de plus haut niveau : 10,2 pts et 10,7 d’éval en 23,8 mn sur 6 matchs. Mais il figure donc parmi les joueurs majeurs d’une équipe qui règne sur la Premijere Liga mais souffre en Ligue Adriatique (12e sur 13).
En conclusion
On ne peut pas parler de chute libre, mais la Premijere Liga croate voit ses U21 se montrer un peu moins performants cette saison que la précédente. Mais il n’y a pour autant pas de gros soucis à se faire sur sa capacité à former et faire progresser les jeunes pousses croates, des garçons nés en 2002 ou 2003 commençant déjà à pointer le bout de leur nez, en plus du précoce Roko Prkacin.
Prochain championnat étudié : la SuperLeague 1 russe.
Pour retrouver l’article introductif de ce dossier, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la BBL allemande, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur l’EBL belge, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la Liga ACB espagnole, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la Jeep Élite française, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur l’Esake grecque, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la Winner League israélienne, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la Serie A italienne, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la LKL lituanienne, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la BSL turque, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la Ligue Adriatique, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la VTB League, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la D2 de Ligue Adriatique, c’est ICI
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Contrairement au championnat serbe (la KLS), qui ne voit les clubs du pays engagés en Ligue Adriatique ne rejoindre cette compétition qu’au stade des playoffs, la Premijere Liga croate voit les plus grands clubs nationaux participer dès les premiers échanges bien qu’ils jouent aussi la Ligue Adriatique : Cibona Zagreb, Split, Zadar en 1e division de l’ABA, Gorica en D2. Ce qui donne au championnat national croate un niveau supérieur à celui de la Serbie, tout en restant un championnat « mineur », les 4 clubs pré-cités dominant largement la compétition (au moins 5 victoires de plus que le 5e, pour 24 matchs joués aujourd’hui – lors de la compilation de nos statistiques, les 12 équipes du championnat avaient joué entre 18 et 21 matchs).
Ce qui n’empêche pas que la Premijere Liga est un sacré terrain d’expression pour les U21 ! Ils sont ainsi 74 à avoir foulé le parquet au moins quelques secondes cette saison, pour 4,32 points et 4,81 d’évaluation en 12,13 minutes. Des chiffres remarquables et relativement stables par rapport à la saison passée : 4,56 pts et 4,69 d’éval en 11,74 mn pour 70 joueurs. En revanche, les 79 entrés en jeu en 2018-19 faisaient un peu mieux : 4,83 pts et 5,08 d’éval en 12,83 mn.
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