Parmi les 177 clubs ayant fait jouer au moins un U21 dans le cadre de notre étude, ils sont au moins une quinzaine de clubs à avoir fait appel de manière conséquente à ces jeunes joueurs et à avoir permis à certains de se distinguer. Nous avons choisi parmi eux dix clubs qui, pour des raisons variées, nous semblent les plus méritants en matière de place accordée aux U21.
Pour la quatrième année consécutive, BasketEurope vous propose un dossier complet sur la place qu’occupent les U21 dans les principales compétitions européennes. Aujourd’hui, après avoir fait un tour complet de tous les grands championnats, des championnats « mineurs » et des trois principales coupes d’Europe, il est temps d’en arriver au bilan de cette étude. Après les championnats et coupes d’Europe, voici notre sélection des clubs faisant le plus appel à des U21.
Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.
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Mieux qu’en 2019-2020, moins bien qu’en 2021-21 : avec 177 clubs faisant jouer au moins une fois un U21, notre dossier de cette saison regroupe un fort contingent de formations européennes. De quoi faire mieux qu’il y a deux ans (143 équipes concernées) mais moins que la saison dernière (200).
Parmi ces 177 impétrants, nous en avons choisi une dizaine, au bout d’une longue réflexion. En effet, d’autres clubs auraient sans doute mérité de figurer dans ce « Top 10 », mais nous les avons écartés soit parce qu’ils évoluaient dans des compétitions de moindre niveau, soit parce qu’ils faisaient « moins bien » que d’autres à compétition équivalente.
Parmi ces « rejetés » figurent les deux clubs mis en avant la saison passée, Besiktas parce qu’il se montre moins « productif » en ce qui concerne les U21 (7 entrés au moins une fois en jeu, 4 responsabilisés, un dans le cinq majeur contre, respectivement, 8, 5, 3 et un MVP (Alperen Sengun) la saison dernière. Il faut dire que le départ de ce dernier et de Sehmus Hazer (de toutes façons atteint par la limite d’âge) vers d’autres cieux a pénalisé le club turc. De même, Ostende a à la fois pâti du retrait du championnat néerlando-belge de notre étude et d’une moindre utilisation de jeunes joueurs en BCL. Ce qui n’empêche pas ces deux clubs de figurer parmi ceux qui font le plus appel à des U21, tout comme Trévise (7 entrées en jeu, 3 responsabilisés, 1 dans le cinq majeur en Italie, 6 entrés, 3 responsabilisés, 1 dans le cinq majeur et co-MVP (Giordano Bortolani) en BCL. Enfin, parmi les clubs qui méritent la mention, relevons le cas de Barcelone : en Liga ACB, sur 5 joueurs entrés en jeu, 2 ont du temps de jeu et l’un (Rokas Jokubaitis) est co-MVP U21 alors qu’en Euroleague, sur 6 joueurs entrés en jeu, 3 ont eu du temps de jeu, l’un (toujours Jokubaitis) étant nommé co-MVP.
Des candidats sérieux, donc, mais 10 clubs nous ont semblé mériter encore plus leur place dans notre sélection. Les voici, par ordre alphabétique, étant donné l’impossibilité d’établir une hiérarchie entre des équipes jouant des compétitions de niveau très varié.
Afyon (Turquie)
BSL : 16 entrés en jeu, 6 responsabilisés, 2 dans cinq majeur (Bilgehan Diril et Huseyin Cevirgen)
Dernier du championnat turc et de fait relégué, Afyon a « profité » de cette situation pour accorder un large temps de jeu à ses jeunes pousses. Avec 16 U21 entrés en jeu, le club du centre-ouest de la Turquie explose tous les records. Et ces jeunes ne sont pas tous des faire-valoir, comme le prouve la présence de deux d’entre-eux parmi les meilleurs jeunes évoluant en BSL. On retrouvera très probablement certains des 6 U21 responsabilisés dans d’autres clubs de première division turque la saison prochaine.
Asvel (France et Euroleague)
Betclic Élite : 4 – 2 – 1 – 1 (Victor Wembanyama, co-MVP)
Euroleague : 4 – 2 – 2 – 1 (Matthew Strazel et Victor Wembanyama, co-MVP)
Avec deux joueurs figurant dans le cinq majeur U21 de l’Euroleague, dont l’un également distingué en France, LDLC Asvel a fait la part belle à ses meilleures jeunes pousses. Depuis déjà trois saisons dans le roster professionnel, Matthew Strazel ferait presqu’oublier qu’il n’a que 19 ans, alors qu’il n’est plus besoin de présenter Victor Wembanyama et son fantastique potentiel.
Mega Mozzart (Ligue Adriatique)
Ligue Adriatique : 10 – 9 – 2 – 1 (Karlo Matkovic et Nikola Jovic, co-MVP)
Mega Leks, Mega Basket, Mega Soccerbet ou Mega Mozzart, le club serbe change régulièrement d’appelation mais reste une pépinière de jeunes talents (dont Malcolm Cazalon) – c’est du reste la vocation de cette équipe formée par une agence de joueurs ayant pour objectif d’amener les meilleurs de ses U21 vers la NBA. Et cette saison, le Mega Basket fait encore mieux que les années précédentes, avec 9 joueurs responsabilisés, parmi lesquels la pépite Nikola Jovic (co-MVP U21 de Ligue Adriatique), que l’on devrait retrouver tôt ou tard en NBA. Reste que la recette n’a pas vraiment pris, la formation n’ayant décroché que la 10e place en Ligue Adriatique.
Nevezis (Lituanie)
LKL : 8 – 6 – 2 – 1 (Paulius Murauskas et Amar Sylla, MVP)
10e sur 11 de LKL, Nevezis n’a pas cassé des briques en championnat national. Mais le club de la ville de Kedainiai (à une dizaine de kilomètres au nord de Kaunas) n’en a pas moins fait largement appel à ses jeunes pousses, dont le Sénégalais Amar Sylla, venu parfaire sa formation dans l’un des pays du basket après avoir montré le bout de son nez en Belgique, à Ostende.
OKK Belgrade (Serbie)
KLS : 12 – 11 – 2 – 1 (Mihailo Musikic et Petar Kovacevic, MVP)
Bien sûr, le championnat serbe n’est pas d’un niveau extraordinaire. Bien sûr également, l’OKK Belgrade n’a terminé que 13e sur 16 de cette compétition plutôt faible. Mais faire jouer régulièrement 11 joueurs de moins de 21 ans, cela mérite le respect. Et la mention, d’autant que plusieurs de ces U21 semblent très prometteurs, Petar Kovacevic en premier lieu, bien sûr.
Osijek (Croatie et Ligue Adriatique D2)
Premijer Liga : 10 – 8 – 2 – 1 (Djordje Topolovic et Vito Porobic) 11e sur 12
Ligue Adriatique D2 : 13 – 8 – 1 (Djorde Topolovic), 14e sur 14
Encore un club pas vraiment aux premières loges (11e sur 12 en Croatie, dernier en D2 de Ligue Adriatique) mais qui fait appel de manière très conséquente à ses U21 : pas moins de 8 à entrer régulièrement en jeu, dont l’un, Djordje Topolovic, figurant dans le cinq majeur U21 des deux compétitions. Difficile de ne pas les mentionner.
Paris (France)
Betclic Élite : 6 – 4 – 2 – 1 (Juhann Begarin et Ismaël Kamagaté, co-MVP)
Depuis ses débuts, le Paris Basketball a basé sa politique sur le développement des jeunes joueurs. Et l’on ne peut qu’apprécier sa réussite en la matière : Juhann Begarin a été drafté en NBA lors de la dernière intersaison alors qu’Ismaël Kamagaté connaît une ascension météorique, qui devrait également lui ouvrir les portes de la ligue américaine à plus ou moins brève échéance.
Partizan Belgrade (Ligue Adriatique et Eurocup)
Ligue Adriatique : 6 – 5 – 0
Eurocup : 6 – 6 – 2 – 0 (Yam Madar et Alan Smailagic)
École de basket réputée, le Partizan a réussi, malgré un effectif des plus solides, à octroyer de belles responsabilités à ses jeunes joueurs. Il faut dire que, parmi eux, un Yam Madar en provenance du Maccabi Tel-Aviv ou un Alan Smailagic de retour d’une expérience très mitigée en NBA sont plus que de simples espoirs. N’en reste pas moins que des Gregor Glas, des Uros Trifunovic ou des Balsa Koprovica doivent se féliciter d’évoluer sous la bannière du Partizan.
Promitheas Patras (Grèce et Eurocup)
Esake : 5 – 4 – 1 – 0 (Nikolaos Rogkavopoulos)
Eurocup : 7 – 5 – 1 – 0 (Nikolaos Rogkavopoulos)
Régulièrement présent dans notre « Top 10 » des clubs faisant le plus appel à des U21, le Promitheas continue sur sa lancée, donnant notamment leur chance à pas moins de 5 jeunes en Eurocup. Parmi eux, Nikolaos Rogkavopoulos, qui figure dans le cinq majeur U21 en Esake comme en Eurocup, paraît très prometteur. Et cette politique de formation ne nuit pas, Patras ayant terminé 5e de la saison régulière en Grèce.
SC Derby (Ligue Adriatique)
Ligue Adriatique : 7 – 6 – 1 – 1 (Kenan Kamenjas, co-MVP), 7e
Le club monténégrin sis à Podgorica se débrouille plutôt bien pour sa première saison en Ligue Adriatique (7e), grâce notamment à ses jeunes pousses. Et tout particulièrement à Kenan Kamenjas, MVP de D2 Adriatique la saison dernière, qui démontre avoir franchi le cap entre les deux championnats sans le moindre problème.
Prochain article : le bilan par classe d’âge
Pour retrouver l’article introductif de ce dossier, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la BBL allemande, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la Premijer Liga croate, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la Liga ACB espagnole, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la Betclic Élite française, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur l’Esake grecque, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la Winners League israélienne, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la Lega Basket Serie A italienne, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la LKL lituanienne, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la KLS serbe, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la BSL turque, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la D1 de Ligue Adriatique, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la D2 de Ligue Adriatique, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur l’Euroleague, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur l’Eurocup, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la BCL, c’est ICI
Pour retrouver le bilan des grands championnats, c’est ICI
Pour retrouver le bilan des championnats mineurs et coupes d’Europe, c’est ICI
Photo d’ouverture : Mihailo Musikic – OKK Belgrade – Mega Mozzart (photo ABA League – Ivica Veselinov), Matthew Strazel – Asvel (photo Euroleague), Nikolaos Rogkavopoulos – Promitheas Patras (photo Eurocup) / Montage : Basket Europe
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Mieux qu’en 2019-2020, moins bien qu’en 2021-21 : avec 177 clubs faisant jouer au moins une fois un U21, notre dossier de cette saison regroupe un fort contingent de formations européennes. De quoi faire mieux qu’il y a deux ans (143 équipes concernées) mais moins que la saison dernière (200).
Parmi ces 177 impétrants, nous en avons choisi une dizaine, au bout d’une longue réflexion. En effet, d’autres clubs auraient sans doute mérité de figurer dans ce « Top 10 », mais nous les avons écartés soit parce qu’ils évoluaient dans des compétitions de moindre niveau, soit parce qu’ils faisaient « moins bien » que d’autres à compétition équivalente.
Parmi ces « rejetés » figurent les deux clubs mis en avant la saison passée, Besiktas parce qu’il se montre
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