Dans les championnats dits « mineurs », la KLS serbe explose tous les records en matière de nombre de joueurs entrant sur le parquet, alors que la D2 de Ligue Adriatique présente un niveau remarquable. Du côté des coupes d’Europe, il y a un « creux » en BCL, alors que l’Euroleague regroupe toujours les meilleurs prospects et que l’Eurocup se fait de plus en plus attractive pour les U21.
Pour la quatrième année consécutive, BasketEurope vous propose un dossier complet sur la place qu’occupent les U21 dans les principales compétitions européennes. Aujourd’hui, après avoir fait un tour complet de tous les grands championnats (à voir ICI), place aux championnats « mineurs » et aux trois principales coupes d’Europe.
Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.
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Dans ce deuxième volet du bilan de notre étude sur les U21 en Europe en 2021-22, nous abordons le cas des championnats dits « mineurs » (de niveau moindre que celui des grands championnats évoqués hier) ainsi que celui des trois principales coupes d’Europe.
Contrairement à ce que nous avons réalisé dans notre précédent bilan des grandes compétitions locales en Europe, il n’est ici pas question d’établir de hiérarchie, tout simplement parce que ces championnats et coupes d’Europe sont par trop dissemblables.
Ainsi, en ce qui concerne les championnats « mineurs », les principaux clubs du pays (comme le Cibona Zagreb) évoluant dans la compétition croate, ce qui n’est pas le cas en Serbie, où les grands clubs (Étoile Rouge, Partizan…) n’entrent en lice qu’au niveau des play-offs. Quant à la D2 de Ligue Adriatique, elle est d’un niveau intermédiaire entre ces deux championnats nationaux et les grandes compétitions nationales. L’intérêt de ces championnats, c’est l’énorme quantité de jeunes joueurs qui peuvent s’y exprimer : ils sont 257 à être entrés en jeu et 155 à avoir eu du temps de jeu au cumul de ces trois compétitions ! Dans ce lot, il n’y a pas que des joueurs amenés à évoluer au plus haut niveau, certains ne dépasseront pas l’équivalent d’une Nationale 1 française, mais ils prouvent la densité et la richesse de ces divers pays : ils forment un nombre incalculable de U21 de bonne ou très bonne qualité. Et, plus le socle de la pyramide est large, plus l’élite sera nombreuse. Il suffit de voir le nombre de « Yougoslaves » évoluant dans tous les championnats au monde pour en prendre la mesure.
Pour ce qui est des coupes d’Europe, si BCL et Eurocup présentent un niveau très semblable, il n’en va pas de même de l’Euroleague, où les U21 sont logiquement moins nombreux (plus le niveau est élevé, moins les jeunes ont leur mot à dire) mais d’une qualité bien supérieure – la plupart des plus forts prospects du continent y pointent le bout de leur nez.
Commençons donc par les championnats « mineurs ».
Premijer Liga croate
En Croatie, les U21 connaissent un petit coup de mou. Ils sont plus nombreux que jamais mais, corollaire de la dilution des performances, affichent des statistiques en retrait. C’est le cas pour le cinq majeur U21, plus « faible » que les années précédentes. À voir s’il s’agit d’une tendance de fond ou d’un épiphénomène ponctuel.
La stat « qui tue » : 2002,24 et 12,60
Aucun championnat ne fait entrer des joueurs plus jeunes que la Premijer Liga : en moyenne, ils sont nés en 2002. Ce qui n’empêche pas qu’ils disposent du plus grand nombre de minutes chacun, dans notre étude.
Les équipes qui jouent le jeu :Osijek : 10 U21 qui entrent en jeu, 8 qui ont des responsabilités, 2 qui figurent dans le cinq majeur U21 (Djordje Topolovic et Vito Porobic), Osijek joue la carte jeunes. Mais se retrouve 11e sur 12 de son championnat.
Cedevita Junior : « l’annexe » du Cedevita Olimpija Ljubljana est là pour former ses jeunes. Ils sont 7 à être entrés en jeu, 5 à avoir un vrai temps de jeu, 1 à figurer dans le cinq majeur U21 (Rok Radovic). Et le club est 4e de la saison régulière
Cibona Zagreb : avec 6 U21 ayant foulé le parquet au moins une fois, 3 beaucoup plus longtemps et 2 installés dans le cinq majeur U21 (Roko Prkacin et Danko Brankovic, qui est MVP U21), le Cibona montre que l’on peut faire confiance tout en restant performant : 2e de saison régulière.
Le MVP :
Formé au Cibona Zagreb, le pivot est en constants progrès. Avec une adresse redoutable, qu’il confirme en Ligue Adriatique (64,1 % aux tirs).
Danko Brankovic (Cibona Zagreb, 2000, 2,13 m, pivot)
Statistiques : 10,7 points (73,8 % à deux-points, 72,7 % à trois-points, 0,3 tentative par match), 5,5 rebonds, 0,8 passe en 20 minutes pour 16,5 d’évaluation en 31 rencontres
Le joueur à suivre :
Juraj Pleadin (Sibenka, Croatie, 2003, 1,81 m, meneur)
Il ne présente pas de statistiques mirobolantes mais, pour son âge, il a les meilleures du championnat croate dans une équipe 10e de saison régulière. Il fera peut-être carrière à plus haut niveau…
Que sont-ils devenus ?Le MVP 2020-21 :
Antonio Jordano (Croatie, Zadar, 1999, 1,88 m, meneur)
Statistiques en Ligue Adriatique : 6,9 points (46,2 % à deux-points, 44,0 % à trois-points), 1,0 rebond, 0,7 passe en 20 minutes pour 3,9 d’évaluation en 22 rencontres
Il continue à progresser dans une équipe de haut de tableau, comme le prouvent ses statistiques en Ligue Adriatique. 8,0 points et 6,3 d’évaluation en Premijer Liga.
Le joueur à suivre 2020-21 :
Duje Brala (Zadar, Croatie, 2003, 1,90 m, arrière)
Petite progression d’une saison à l’autre : 5,5 points et 5,7 d’évaluation cette année contre 5,0 points et 5,0 d’évaluation la saison passée.
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KSL serbe
Incroyable ! Alors qu’il était déjà très haut en nombre de U21 jouant et de statistiques pour ces joueurs, le championnat serbe explose ses records. Le niveau de ces jeunes est globalement moyen, mais les meilleurs seront rapidement promus en Ligue Adriatique, alors que quelques pépites vont émerger.
La stat « qui tue »: 77
C’est le nombre de joueurs responsabilisés, un record. Le championnat croate en est à 42 alors que la KLS n’avait jamais dépassé les 60.
Les équipes qui jouent le jeu :
OKK Belgrade : parmi cette pléthore de jeunes joueurs responsabilisés, ce club de Belgrade est le plus prolifique. 12 U21 entrent en jeu, 11 (!) ont des responsabilités et 2 figurent dans le cinq majeur U21 (Mihailo Musikic et Petar Kovacevic, le MVP). Reste que l’OKK est 13e sur 16 du championnat.
Slodes : le dernier de KLS est presqu’aussi impressionnant. 15 U21 entrés en jeu, 11 qui ont du temps de jeu, 1 dans le cinq majeur (Stefan Miljenovic).
Le MVP :Pas le plus connu des joueurs serbes, il a littéralement explosé cette saison : il en était à 4,7 points et 6,7 d’évaluation la saison passée. Et il est de 2002.
Petar Kovacevic (OKK Belgrade et Mega Mozzart, Serbie, 2002, 2,03 m, ailier-fort)
Statistiques : 18,2 points (62,8 % à deux-points, 19,5 % à trois-points), 8,2 rebonds, 2,4 passes en 31 minutes pour 21,9 d’évaluation en 29 rencontres
Le joueur à suivre :Matija Belic (Mladost, Serbie, 2003, 2,00 m, ailier/ailier-fort)
Encore très jeune, ce grand espoir serbe s’impose en KLS (16,4 points et 18,3 d’évaluation) comme en D2 de Ligue Adriatique (13,2 points et 13,6 d’évaluation), où il est co-MVP U21. Seul bémol, il n’a pas joué depuis le 23 décembre dernier. Mais un sacré potentiel.
Que sont-ils devenus ?Les MVP 2020-21 :
Très fort avec le KK Dynamic en KLS l’an dernier (19,2 points et 17,6 d’évaluation), Gregor Glas a plus de difficultés en Ligue Adriatique avec le Partizan. Quant à Mert Akay, il n’a joué que 7 matchs cette saison, très en retrait de la saison passée (14,6 points et 22,9 d’évaluation).
Gregor Glas (Partizan Belgrade, Slovénie, 2001, 1,92 m, arrière)
Statistiques 2021-22 (Ligue Adriatique) : 4,9 points (53,6 % à deux-points, 33,9 % à trois-points), 1,3 rebond, 1,2 passe pour 3,5 d’évaluation en 12 minutes
Mert Akay (KK Dynamic, Turquie, 2000, 1,96 m, ailier)
Statistiques 2021-22 : 7,7 points (54,8 % à deux-points, 25,0 % à trois-points), 2,7 rebonds et 4,7 passes pour 10,4 d’évaluation en 16 minutes sur 7 matchs
Le joueur à suivre 2020-21 :
Nikola Djurisic (Mega Mozzart, Serbie, 2004, 2,03 m, arrière)
6,1 points et 5,1 d’évaluation en Ligue Adriatique cette saison, pour 16,3 points et 12,1d’évaluation en 29 minutes avec OKK Belgrade en KLS l’an dernier. Plutôt sur la pente ascendante.
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Ligue Adriatique D2
Nombreux et très rentables, les U21 de D2 de Ligue Adriatique font partie des plus prometteurs de l’ex-Yougoslavie, un peu en retrait de ceux évoluant en première division. Le niveau des jeunes de ce championnat est plutôt à la hausse, sauf en ce qui concerne le cinq majeur U21.
La stat « qui tue »: 30,38
Ils sont peut-être un peu en retrait au niveau des points et de l’évaluation par rapport aux précédentes saisons, mais les joueurs du cinq majeur U21 du championnat ont un énorme temps de jeu. Personne ne fait mieux en Europe.
Les équipes qui jouent le jeu :Rogaska : classée 12e sur 14 de la division, le club slovène joue le jeu des U21 : 8 sont entrés en jeu, 4 jouent régulièrement, 2 figurent dans le cinq majeur (Petar Vujacic, co-MVP et Terry Armstrong). Particularité : le club fait jouer un Américain de 21 ans, venu là pour parfaire sa formation.
Osijek : comme en Premijer Liga, Osijek est dernier de la division mais lance beaucoup de U21. 13 ont pu fouler le parquet, 8 ont des responsabilités, 1 est dans le cinq majeur (Djorde Topolovic).
Les MVP :Encore une fois deux co-MVPs. Plus que prometteur, Matija Belic est accompagné par Petar Vujacic, un Slovène en pleine progression.
Matija Belic (Mladost, Serbie, 2003, 2,00 m, ailier/ailier-fort)
Statistiques D2 ABA : 13,2 points (62,9 % à deux-points, 50,0 % à trois-points), 4,2 rebonds, 3,0 passes en 29 minutes pour 13,6 d’évaluation en 5 rencontres
Petar Vujacic (Rogaska, Slovénie, 2000, 1,96 m, arrière)
Statistiques D2 ABA : 18,6 points (61,5 % à deux-points, 35,4 % à trois-points), 2,1 rebonds, 3,6 passes en 35 minutes pour 15,9 d’évaluation en 13 rencontres
Le joueur à suivre :Vuk Bojanic (Lovcen 1947, Bosnie-Herzégovine, 2003, 2,10 m, pivot)
Dans le club monténégrin de Lovcen, le Bosnien progresse à grands pas. 2,0 points, 1,5 d’évaluation l’année dernière, 7,6 points et 7,4 d’évaluation cette saison.
Que sont-ils devenus ?Le MVP 2020-21 :
Kenan Kamenjas (SC Derby, Bosnie-Herzégovine, 2000, 2,07 m, pivot)
Statistiques : 14,3 points (64,6 % à deux-points, 14,3 % à trois-points), 8,4 rebonds, 2,0 passes en 27 minutes pour 21,0 d’évaluation en 26 rencontres
Passé en première division de Ligue Adriatique, il y est quasiment aussi performant que la saison dernière aux Spars de Sarajevo (19,0 points, 26,2 d’évaluation).
Le joueur à suivre 2020-21 :
Matija Belic
Voir ci-dessus.
Les coupes d’Europe
BCL
Peu de U21 ont eu des responsabilités en BCL cette saison, mais ils se sont montrés très performants. Difficile de dessiner une tendance dans une coupe d’Europe dont les participants ne sont pas forcément les mêmes d’une saison à l’autre.
La stat « qui tue »: 1,68
C’est la moyenne de points produite par les 72 U21 entrés au moins une fois en jeu. En retrait sur les années passées, et moins bien qu’en Eurocup ou Euroleague.
Les équipes qui jouent le jeu :
Ostende : le club belge a fait entrer en jeu 5 U21, dont 3 responsabilisés, parmi lesquels 2 figurent dans le cinq majeur U21 (Mikael Jantunen et Haris Bratanovic).
Trévise : l’équipe italienne fait encore mieux qu’Ostende, avec 6 U21 ayant foulé le parquet au moins une fois, dont 3 responsabilisés, y compris le co-MVP, Giordano Bortolani.
Les MVP :Deux beaux joueurs co-MVP. Le Bosnien Dalibor Ilic est en pleins progrès, tout comme Giordano Bortonlani. Des espoirs à suivre.
Dalibor Ilic (Igokea, Bosnie-Herzégovine, 2000, 2,02 m, ailier)
Statistiques BCL : 8,0 points (62,2 % à deux-points, 20,0 % à trois-points), 7,4 rebonds, 1,4 passe en 27 minutes pour 13,1 d’évaluation en 8 rencontres
Giordano Bortolani (Trévise, Italie, 2000, 1,93 m, arrière)
Statistiques BCL : 14,7 points (55,9 % à deux-points, 56,9 % à trois-points), 2,7 rebonds, 1,0 passe en 22 minutes pour 13,0 d’évaluation en 14 rencontres
Le joueur à suivre :Jacob Patrick (Ludwigsburg, Allemagne, 2003, 1,94 m, arrière)
L’arrière allemand tourne à 4,6 points et 2,3 d’évaluation en BCL, 4,6 points aussi et 2,6 d’évaluation en BBL. Sans doute un futur bon joueur, au moins au niveau national.
Que sont-ils devenus ?Le MVP 2020-21 :
Yoan Makoundou (Cholet, France, 2000, 2,06 m, ailier-fort)
Statistiques Betclic Élite : 9,6 points (59,4 % à deux-points, 33,3 % à trois-points), 5,3 rebonds, 0,8 passe en 23 minutes pour 12,1 d’évaluation en 32 rencontres
Le bondissant intérieur a progressé dans tous les secteurs du jeu.
Le joueur à suivre 2020-21 :
Augustas Marciulionis (Saint Mary’s Gaels, Lituanie, 2002, 1,93 m, meneur/arrière)
Statistiques : 3,3 points, 3,0 d’évaluation en 16 minutes sur 30 matchs
Très prometteur au Rytas Vilnius l’an dernier (5,6 pts et 5,4 d’éval en 14,0 mn en BCL), il semble avoir beaucoup de difficultés à s’adapter à son nouvel environnement.
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Eurocup
Des U21 en beau nombre pour ceux qui ont des responsabilités et un rendement en hausse, notamment pour le cinq majeur, l’Eurocup est en progrès en ce qui concerne les U21. Une bonne nouvelle.
La stat « qui tue » : 57,6 %
Il s’agit du pourcentage de joueurs ayant un temps de jeu réel par rapport à ceux entrés au moins une fois sur le terrain : 34 sur 59.
Les équipes qui jouent le jeu :
Promitheas Patras : le club grec, déjà mentionné dans son championnat national, mérite aussi d’être distingué en Eurocup, avec ses 7 U21 entrés en jeu, les 5 jouent et celui figurant dans le cinq majeur (Nikolaos Rogkavopoulos).
Partizan Belgrade : s’il n’est pas dans les plus prolifiques en Ligue Adriatique, le club serbe se rattrape en Eurocup, avec 6 U21 entrés en jeu, tous avec un beau temps de jeu et 2 membres du cinq majeur (Yam Madar et Alan Smailagic).
Le MVP :Déjà distingué en Liga ACB, Joel Parra mérite également le titre de MVP U21 d’Eurocup avec d’excellentes statistiques, meilleures qu’en Espagne !
Joel Parra (Badalone, Espagne, 2000, 2,02 m, ailier/ailier-fort)
Statistiques : 10,6 points (59,2 % à deux-points, 31,7 % à trois-points), 4,9 rebonds, 1,4 passe en 24 minutes pour 12,4 d’évaluation en 18 rencontres
Le joueur à suivre :Khalifa Diop (Gran Canaria, Sénégal, 2002, 2,15 m, pivot)
En Liga ACB, il vaut 6,7 points et 7,9 d’évaluation en 16 minutes. Et il produit 5,7 points et 7,4 d’évaluation en 15 minutes en Eurocup. Un profil de rebondeur-contreur qui peut viser haut.
Que sont-ils devenus ?Les MVP 2020-21 :
Vrenz Bleijenbergh (Windy City Bulls, Belgique, 2000, 2,08 m, ailier)
Statistiques 2021-22 (G-League) : 0 points (0 % à deux-points, 0 % à trois-points), 1,0 rebond en 4 minutes sur 3 matchs
C’est la chute pour le Belge. Après une belle saison avec Anvers (9,4 points et 8,6 d’évaluation), il a déçu à Gran Canaria cette saison (3,6 points et 4,4 d’évaluation) avant de se perdre en G-League. Une trajectoire inquiétante.
Omercan Ilyasoglu (Anadolu Efes, Turquie, 2001, 1,92 m, arrière)
Statistiques 2021-22 (BSL) : 3,0 points (52 % à deux-points, 28,6 % à trois-points), 1,8 rebond, 2,6 passes pour 5,1 d’évaluation en 9 minutes sur 18 matchs
À Bursaspor la saison passée, il produisait 8,5 points et 7,5 d’évaluation en Eurocup. Passé à l’Anadolu Efes, il ne joue qu’en championnat national. Et il souffre dans un contexte très concurrentiel.
Le joueur à suivre 2020-21 :
Lefteris Mantzoukas (Panathinaïkos)
Comme en championnat grec (2,5 points et 2,0 d’évaluation), l’ancien de Patras est à la peine en Euroleague cette saison (1,9 point et 0,4 d’évaluation). Valait en Eurocup 6,7 points et 7,1 d’évaluation l’an passé en Eurocup.
Euroleague
On ne trouve évidemment pas beaucoup de U21 en Euroleague, et leur niveau fluctue d’une année sur l’autre. Dans l’ensemble en retrait sur les précédents exercices, le cinq majeur rattrape tout avec des performances en nette hausse (5,62 points et 5,18 d’évaluation de moyenne).
La stat « qui tue »: 0
Aucun joueur à plus de 10 points, de 10 d’évaluation ou de 20 minutes de temps de jeu, voilà qui donne la mesure de la difficulté de l’Euroleague pour un jeune joueur.
Les équipes qui jouent le jeu :
Asvel : 14e de la saison régulière, Villeurbanne a connu un exercice chaotique. Mais il a permis à des U21 de se montrer. 4 sont entrés en jeu, 2 ont eu des responsabilités et figurent dans le cinq majeur, Matthew Strazel et Victor Wembanyama, ce dernier étant même co-MVP U21.
Barcelone : 1e de saison régulière et qualifié pour le Final Four, Barcelone prouve que l’on peut être très performant tout en laissant de la place aux jeunes joueurs. 6 d’entre-eux sont entrés en jeu, dont trois responsabilisés. Et Rokas Jokubaitis est co-MVP U21.
Les MVP :Deux profils différents pour les co-MVP d’Euroleague : l’un déjà rompu aux joutes de cette coupe d’Europe, Rokas Jokubaitis, l’autre découvrant le niveau mais s’y sentant de suite à l’aise, Victor Wembanyama.
Rokas Jokubaitis (Barcelone, Lituanie, 2000, 1,93 m, meneur)
Statistiques : 7,2 points (55,6 % à deux-points, 59,5 % à trois-points), 1,6 rebond, 2,8 passes en 17 minutes pour 7,6 d’évaluation en 35 rencontres
Victor Wembanyama (LDLC Asvel, France, 2004, 2,20 m, ailier-fort)
Statistiques : 6,5 points (37,3 % à deux-points, 30,3 % à trois-points), 3,8 rebonds, 0,5 passe, 1,9 contre en 18 minutes pour 5,5 d’évaluation en 13 rencontres
Le joueur à suivre :James Nnaji (Barcelone, Nigéria, 2004, 2,12 m, pivot)
Pratiquement inconnu à haut niveau avant cette saison, le Barcelonais fait de beaux débuts en Euroleague : 1,8 point et 2,5 d’évaluation. Ce qui ne dit rien de sa puissance et de son explosivité. 2,4 points et 2,9 d’évaluation en Liga ACB.
Que sont-ils devenus ?Le MVP 2020-21 :
Rokas Jokubaitis (Zalgiris Kaunas)
Voir ci-dessus.
Le joueur à suivre 2020-21 :
Usman Garuba (Houston Rockets, Espagne, 2002, 2,03 m, intérieur)
À l’aise en Euroleague la saison passée avec le Real Madrid (2,6 points et 4,5 d’évaluation), il est nettement plus à la peine cette année en NBA, où il n’est entré que 24 fois en jeu, pour 10 minutes de moyenne et 2,0 points par match.
Prochain article : le bilan par club
Pour retrouver l’article introductif de ce dossier, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la BBL allemande, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la Premijer Liga croate, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la Liga ACB espagnole, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la Betclic Élite française, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur l’Esake grecque, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la Winners League israélienne, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la Lega Basket Serie A italienne, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la LKL lituanienne, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la KLS serbe, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la BSL turque, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la D1 de Ligue Adriatique, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la D2 de Ligue Adriatique, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur l’Euroleague, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur l’Eurocup, c’est ICI
Pour retrouver l’article sur la BCL, c’est ICI
Pour retrouver le bilan des grands championnats, c’est ICI
Photo d’ouverture : Giordano Bortolani – Trévise (photo BCL), Danko Brankovic – Cibona Zagreb (photo Cedevita Olimpija – Ales Fevzer), Joel Parra – Badalone (photo Eurocup) / Montage : Basket Europe
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Dans ce deuxième volet du bilan de notre étude sur les U21 en Europe en 2021-22, nous abordons le cas des championnats dits « mineurs » (de niveau moindre que celui des grands championnats évoqués hier) ainsi que celui des trois principales coupes d’Europe.
Contrairement à ce que nous avons réalisé dans notre précédent bilan des grandes compétitions locales en Europe, il n’est ici pas question d’établir de hiérarchie, tout simplement parce que ces championnats et coupes d’Europe sont par trop dissemblables.
Ainsi, en ce qui concerne les championnats « mineurs », les principaux clubs du pays (comme le Cibona Zagreb) évoluant dans la compétition croate, ce qui n’est pas le cas en Serbie, où les grands clubs (Étoile Rouge, Partizan…) n’entrent en lice qu’au niveau des play-offs. Quant à la D2 de Ligue Adriatique, elle est d’un niveau intermédiaire entre ces deux championnats nationaux et les grandes compétitions nationales. L’intérêt de ces championnats, c’est l’énorme quantité de jeunes joueurs qui peuvent s’y exprimer : ils sont
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