Photo d’ouverture : Fedor Zugic – Buducnost Podgorica (Photo : Eurocup)
Pour la troisième année consécutive, BasketEurope vous propose un dossier complet sur la place qu’occupent les U21 dans les principales compétitions européennes. Vous pourrez découvrir cette étude développée sur 23 articles à partir de demain.
Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.
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15 ligues et trois coupes d’Europe, près de 740 joueurs de 44 nationalités… Ils ont 21 ans ou moins et évoluent au plus haut niveau en Europe. Mais quelles sont les ligues qui accordent le plus de temps de jeu à ces U21 ? Et quels sont les joueurs les plus prometteurs ?
La saison passée, entre le 17 avril et le 25 mai (à retrouver ICI, ce dernier article recensant à sa fin les liens vers tous les autres articles du dossier), nous avions publié une importante étude en 24 actes sur le rôle que tenaient les joueurs de 21 ans et moins, les U21, dans les principales ligues professionnelles de basket en Europe.
Cette année, nous avons « profité » des fenêtres internationales et du fait que la plupart des grandes compétitions de club étaient à l’arrêt (exceptées l’Euroleague, l’Eurocup ainsi que les championnats « mineurs », Croatie, Russie, Serbie) pour effectuer notre travail de compilation de statistiques, portant sur 11 grands championnats, 4 ligues « mineures » et 3 coupes d’Europe.
Nous avons ainsi pris en compte tous les U21 (les joueurs nés en 1999 ou après, ayant 21 ans ou moins au moment du démarrage de leur championnat) des plus grands championnats nationaux européens : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grèce, Israël, Italie, Lituanie et Turquie. À ceux-ci, nous avons ajouté deux championnats « supra-nationaux », la Ligue Adriatique (qui regroupe les meilleurs clubs de la plupart des pays de l’ex-Yougoslavie) et la VTB League, qui oppose les plus forts clubs russes à d’autres de pays limitrophes, Kazakhstan, Biélorussie ou Estonie.
Pour aller plus loin, nous avons inclus à cette étude quatre championnats que l’on peut considérer comme de « deuxième division » afin de mesurer s’ils constituaient une passerelle avec leurs « premières divisions » : l’ABA2 (deuxième division de la Ligue Adriatique), championnats nationaux croate (auquel les grands clubs tels que le Cibona Zagreb ou Split, que l’on retrouve également en Ligue Adriatique, participent) et serbe (les gros clubs locaux ne participent qu’aux playoffs, se concentrant sur la Ligue Adriatique lors de la première phase) ainsi que SuperLeague russe, l’équivalent russe de notre Pro B. Enfin, nous avons recensé les U21 ayant foulé le parquet dans les trois plus importantes coupes d’Europe des clubs, Euroleague, Eurocup et Basketball Champions League (BCL).
462 U21 dans les 11 ligues majeures
À l’arrivée, nous avons pu comptabiliser 737 joueurs U21 (soit 4 de moins que la saison passée) ayant joué au moins une seconde dans l’une ou plusieurs de ces compétitions (par exemple, un U21 du Cibona Zagreb peut avoir joué en championnat croate et en Ligue Adriatique, il n’est comptabilisé qu’une fois dans notre étude). 462 d’entre-eux ont évolué dans l’une ou l’autre des onze ligues majeures d’Europe (24 de plus que la saison passée), 300 en « deuxième division » (18 de mieux qu’en 2019-20), alors que 31 joueurs (10 de mieux que l’an passé) ont évolué dans l’une des coupes d’Europe sans le faire dans leur championnat domestique ou en jouant dans une compétition exclue de cette étude (la République Tchèque, pour Nymburk, ou la Pologne, pour Gdynia, par exemple). De façon plus globale, ils ont été 174 (29 de mieux que l’an dernier) U21 à avoir évolué au moins une seconde dans l’une ou l’autre de ces coupes d’Europe. À noter : si le total global du nombre de U21 entrés au moins une fois en jeu est en très légère diminution alors que pour chaque « catégorie » (grands championnats, championnats mineurs, coupes d’Europe), il est en augmentation, cela tient au fait que bon nombre de joueurs ont évolué dans plusieurs compétitions : par exemple, un Russe évoluant régulièrement en SuperLeague peut avoir joué également en VTB League et dans une coupe d’Europe, il n’est comptabilisé qu’une seule fois dans notre total global.
Par ailleurs, si ce chiffre de 737 joueurs semble élevé, il faut le relativiser : il concerne aussi bien le joueur déjà accompli qui évolue 30 minutes par match pour 12 ou 13 d’évaluation que le très jeune qui a passé en tout et pour tout une seconde sur un parquet de l’élite de son pays. C’est pourquoi nous nous sommes attachés à mesurer combien de U21 jouaient réellement dans leurs championnats respectifs. À partir d’un principe simple : sont retenus ceux qui ont participé à au moins un tiers des matchs de leur équipe et ont eu droit à plus de 5 minutes de temps de jeu moyen. Là, de 737, on passe à 399 joueurs (71 de plus que l’an passé) ayant un véritable rôle (même mineur). Nous en avons dénombré 225 dans les grandes ligues (un chiffre à comparer aux 161 de la saison passée !) et 184 dans celles de « deuxième division » (23 de plus que l’an dernier) – 16 ayant aussi eu du temps de jeu dans un championnat mieux coté (VTB ou Ligue Adriatique), 6 n’ayant joué que dans une coupe d’Europe (comme la saison dernière – ils sont 89 U21 à avoir du temps de jeu en coupes d’Europe, dont 83 également en club). Le chiffre total ne correspond pas à l’addition des trois sous-totaux, nous avons déduit les « doublons », ces U21 ayant joué dans deux types de championnats.
Les « bons » championnats pour les U21
Partant de là, quels sont les championnats qui font le plus jouer de U21 ? Les clubs qui leur donnent le plus leur chance ? Pour quel résultat (faire jouer des jeunes si le club est bon dernier n’a pas la même valeur que s’il se bat pour les play offs…) ? Quels sont les meilleurs jeunes de ces championnats ? Et, au final, quels sont les meilleurs U21 évoluant en Europe ?
Nous vous proposons une étude championnat par championnat, en commençant par les « grandes ligues » avant d’aborder les « deuxièmes divisions » puis les coupes d’Europe et de terminer sur une synthèse en cinq parties. Au total, ce seront donc 23 articles que vous allez pouvoir découvrir dans les jours et semaines à venir sur les U21 d’Europe.
Avec, pour démarrer, ceux qui évoluent dans la BBL allemande.
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15 ligues et trois coupes d’Europe, près de 740 joueurs de 44 nationalités… Ils ont 21 ans ou moins et évoluent au plus haut niveau en Europe. Mais quelles sont les ligues qui accordent le plus de temps de jeu à ces U21 ? Et quels sont les joueurs les plus prometteurs ?
La saison passée, entre le 17 avril et le 25 mai (à retrouver ICI, ce dernier article recensant à sa fin les liens vers tous les autres articles du dossier), nous avions publié une importante étude en 24 actes sur le rôle que tenaient les joueurs de 21 ans et moins, les U21, dans les principales ligues professionnelles de basket en Europe.
Cette année, nous avons « profité » des fenêtres internationales et du fait que la plupart des grandes compétitions de club étaient à l’arrêt (exceptées l’Euroleague, l’Eurocup ainsi que les championnats « mineurs », Croatie, Russie, Serbie) pour effectuer notre travail de compilation de statistiques, portant sur 11 grands championnats, 4 ligues « mineures » et 3 coupes d’Europe.
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