La place des U21 en Europe : le bilan par classe d’âge et les MVP – Alperen Sengun et Filip Petrusev super-stars

Photo d’ouverture : Alperen Sengun – Besiktas / Filip Petrusev – Mega Soccerbet (photos : FIBA Europe)

Pour la troisième année consécutive, BasketEurope vous propose un dossier complet sur la place qu’occupent les U21 dans les principales compétitions européennes. Après avoir fait un tour complet de tous les grands championnats, des championnats « mineurs » et des trois principales coupes d’Europe, puis établi un Top 10 des équipes accordant la meilleure place aux U21, voici, en guise de point final, le bilan par classe d’âge et les MVP U21.

Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.

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Ce vingt-quatrième article consacré à la place des U21 en Europe constitue également la conclusion de ce dossier, proposant un « palmarès » des meilleurs jeunes joueurs évoluant en Europe. Ce « palmarès » est présenté entre guillemets, puisqu’il se base sur l’étude statistique des championnats et coupes d’Europe analysés, ce qui fait que, par voie de conséquence, il ne reflète pas parfaitement le réel potentiel des uns et des autres.

Cela étant dit, nous vous proposons dans un premier temps de découvrir les meilleurs joueurs de chaque classe d’âge de cette saison, avec un cinq majeur de la génération, un MVP ainsi qu’un décompte du nombre de joueurs nés en cette année ayant évolué dans les championnats majeurs et mineurs ainsi que dans des coupes d’Europe (avec mention, lorsqu’il y a lieu, du nombre de membres d’un cinq majeur et de MVP U21 d’un championnat ou d’une coupe d’Europe).

Vous pourrez ensuite découvrir les deux cinq majeur U21 de la saison, toutes classes d’âge confondues, puis les MVP U21 d’Europe pour la saison 2020-21.

Pour commencer, examinons donc ces joueurs par classe d’âge, en ouvrant le tir avec les plus jeunes.

2005

Grands championnats : 1 entré en jeu, 0 responsabilisé

Championnats « mineurs » : 4 – 0

Coupes d’Europe : 1 – 1

Forcément, les joueurs nés en 2005 ne sont pas légion à être entrés en jeu. Après tout, ceux nés en début d’année n’ont toujours que 17 ans alors que ceux ayant vu le jour en fin d’année 2005 avaient encore 15 ans lorsque la saison 2020-21 a débuté.

Pour autant, 6 de ces « bambins » ont pu fouler, le temps de quelques secondes pour la plupart d’entre-eux, le parquet d’un match de championnat. On n’en sera pas étonné, c’est principalement dans les championnats de Croatie et de Serbie que l’on retrouve le plus grand nombre de ces très jeunes joueurs (4). Mais c’est ailleurs que s’est distingué celui qui a fait la meilleure impression cette année.

Le cinq majeur 2005

Le MVP : Nikolaos Vasileiou (Promitheas Patras)

L’arrière grec (1,95 m) a eu la chance que son club, l’un des plus portés sur la formation en Grèce, lui octroie trois apparitions en Eurocup, et pas seulement l’espace de quelques secondes : il a pu jouer 18 minutes par match ! Et pour un rendement pas ridicule, marquant 3,7 points pour 1,7 d’évaluation. En revanche, il n’a pas joué une seule seconde en championnat grec. Un joueur qu’il sera intéressant de suivre, même s’il est évidemment bien trop tôt pour lui prédire un quelconque avenir.

2004

Grands championnats : 7 – 1

Championnats « mineurs » : 6 – 2

Coupes d’Europe : 5 – 1

Comme les 2005, les joueurs nés en 2004 sont encore pour la plupart bien trop jeunes pour pouvoir aller se frotter aux professionnels. Ce n’est du reste pas pour rien qu’ils ne sont que deux – dont un en championnat et en coupe d’Europe – à avoir bénéficié d’un véritable temps de jeu sur un nombre de matchs conséquent.

Encore très jeunes, 16-17 ans, les joueurs de cette classe d’âge ne sont pas « finis » physiquement, tout comme techniquement. Et une bonne partie d’entre-eux n’a pas encore fini de grandir. Ce qui fait qu’il est très difficile, sauf exception, de leur prédire un avenir.

Le cinq majeur 2004

Les MVP : Victor Wembanyama (Nanterre) et Nikola Djurisic (OKK Belgrade)

On ne présente plus Victor Wembanyama, l’immense intérieur (2,20 m et il n’aurait pas fini de grandir !) aux multiples talents, le plus gros prospect de sa génération. Freiné par une blessure, il n’a fait cette saison que quelques apparitions en Jeep Élite et en Eurocup (1,3 pt et 2,5 d’éval en 8,2 mn sur 4 matchs). Mais il devrait rapidement intégrer l’effectif professionnel de Nanterre à temps plein, lui qui pour le moment navigue entre Espoirs nanterriens, Nationale 1 avec le Pôle France et équipe première de Nanterre.

Pour sa part, Nikola Djurisic est bien moins connu dans nos contrées mais mérite que l’on s’intéresse à son cas. Cet ailier de 2,02 m, qui évolue également avec les U18 du Mega Soccerbet, est quand même capable de marquer 16,1 pts en KLS, ce qui est tout sauf anodin pour un joueur de son âge. Son évolution méritera d’être suivie.

Que sont-ils devenus ?

Mihael Kos, qui évoluait au Dubrava Zagreb en Croatie, semble avoir disparu de la circulation. Pour sa part, Djordje Cursic ne joue plus qu’avec les U19 de Borac. Seul Ilija Milijasevic (Dynamic Belgrade, Serbie) joue en KLS (voir ci-dessus).

2003

Grands championnats : 35 entrés en jeu – 7 responsabilisés – 1 dans Cinq majeur

Championnats « mineurs » : 32 – 12

Coupes d’Europe : 15 – 5 – 1

À 17-18 ans, pouvoir fouler le parquet d’un terrain de basket lors d’un match de championnat professionnel ou à l’occasion d’une coupe d’Europe est un privilège. Pour certains, ce sera même leur plus haut fait de gloire, alors que, pour d’autres, ces premiers pas ne constituent que le début d’une carrière au plus haut niveau. Il n’est pas toujours évident de déterminer quels seront ceux qui pourront tutoyer les étoiles dans les années à venir, de nombreux aléas (entre blessures, changements d’orientation ou limites mentales, etc.) pouvant mener à un arrêt rapide.

Toujours est-il qu’une petite élite se dégage d’ores et déjà dans cette génération 2003, des joueurs comme Davide Casarin (5,7 pts et 2,4 d’éval en Eurocup) ou Fedor Zugic (5,2 pts et 2,8 d’éval en Eurocup) ayant déjà pu montrer leur talent naissant depuis au moins une saison. Et d’autres émergent, tel Matija Belic, performant en KLS (voir ci-dessous) et logiquement un peu plus à la peine en D2 de Ligue Adriatique (5,8 pts et 3,2 d’éval).

Le cinq majeur 2003

Les MVP : Lefteris Mantzoukas (Promitheas Patras) et Yannick Nzosa (Malaga)

Lefgeris (ou Eleftherios) Mantzoukas est un intérieur de 2,07 m qui a déjà fait des apparitions en pro lors des deux saisons passées. S’il se montre plutôt discret en championnat, il réalise de bien meilleures prestations en Eurocup : 6,7 pts et 7,1 d’éval en 15,2 mn.

Pour sa part, Yannick Nzosa (2,08 m) est ce qu’on peut appeler un Ovni. Ses stats semblent certes encore modestes (3,4 pts et 3,6 d’éval en Eurocup), mais il a tout de même déjà réalisé 8 parties à 10 d’éval ou plus en Liga Endesa cette saison. Un futur très gros joueur, aux qualités athlétiques déjà très au-dessus de la moyenne.

Que sont-ils devenus ?

Trois des membres du cinq majeur de la saison passée figurent à nouveau dans celui de cette saison : Lefteris Mantzoukas (3,1 pts et 2,2 d’éval la saison dernière), Matija Belic (11,4 pts et 10,8 d’éval) et Fedor Zugic (0,7 pt et -3,0 d’éval en 2019-20). Pour sa part, Batin Tuna (Tofas Bursa, Turquie) a vu ses stats dégringoler de 4,2 pts et 6,4 d’éval en 8,8 mn à 1,2 pt et 2,0 d’éval en 4,2 mn. Enfin, Tomislav Ivisic a quitté Sibenik pour le Studentski Podgorica, avec qui, en D2 de Ligue Adriatique, il produit 2,8 pts et 3,2 d’éval en 10,5 mn (contre 3,1 pts et 3,5 d’éval en 5,0 la saison passée en Premijere Liga croate). Un joueur en progression, donc.

2002

Grands championnats : 96 – 30 – 8 – 2 MVP

Championnats « mineurs » : 55 – 26 – 1

Coupes d’Europe : 32 – 14 – 2

Pour la génération 2002, la saison 2020-21 est l’occasion d’un premier tri entre les joueurs amenés à atteindre le haut niveau et ceux qui ne franchiront pas le cap du monde professionnel. Du reste, on peut remarquer que, sur les près de 200 joueurs de cette classe d’âge entrés en jeu dans l’une ou l’autre des compétitions, ils ne sont que 70 (moins si l’on prend en compte les joueurs évoluant en championnat et en coupe d’Europe) à avoir de véritables responsabilités.

Mais le plus intéressant, et même passionnant !, dans cette classe d’âge, c’est l’incroyable niveau de son élite. Quant on pense que des Noam Dovrat, des Roko Prkacin (15,2 pts et 17,9 d’éval en Premijere Liga croate) ou des Usman Garuba (2,6 pts et 4,5 d’éval en Euroleague), qui réalisent de belles ou très belles performances dans diverses compétitions à moins de 19 ans, on ne peut qu’être épaté. Et notre Matthew Strazel national ne dépareille pas dans ce contexte, lui qui vaut 3,7 pts et 2,1 d’éval en Euroleague. Et gardons le meilleur pour la fin…

Le cinq majeur 2002

Le MVP : Alperen Sengun (Besiktas)

Alors qu’il ne produisait « que » 4,7 pts et 6,3 d’éval la saison dernière en Turquie avec le Banvit Bandirma, l’intérieur de Besiktas (2,08 m) a littéralement explosé cette saison, dominant la BSL comme la FIBA Europe Cup où, en trois matchs et 29,7 mn de moyenne, il a produit rien moins que 23,0 pts à 71,0 % aux tirs, 7,3 rbds, 2,7 pds, 2,0 ctrs, 28,0 d’éval ! Tout simplement monstrueux.

Que sont-ils devenus ?

Le cinq majeur 2002 de la saison passée est la copie exacte de celui de cette saison. Mais la trajectoire de ces joueurs suit une courbe assez différente. Nous l’avons vu, Alperen Sengun a explosé cette saison. Noam Dovrat, lui, a bien progressé (4,8 pts et 4,6 d’éval en 17,8 mn la saison passée), tout comme Roko Prkacin (5,2 pts et 3,6 d’éval en 15,0 mn en Ligue Adriatique 2019-20). On peut en dire de même de Matthew Strazel, qui valait 2,1 pts et 2,2 d’éval en 10,3 mn en Jeep Élite. En revanche, Usman Garuba semble connaître un coup d’arrêt dans sa progression (4,7 pts et 7,9 d’éval en 17,3 mn en Liga ACB la saison dernière), bien qu’il soit toujours capable de très gros coups d’éclat. Comme tous ces jeunes joueurs, il connaît une évolution sinusoïdale et il n’a pas fini de progresser.

2001

Grands championnats : 114 – 45 – 11 – 1

Championnats « mineurs » : 62 – 40 – 2 – 1

Coupes d’Europe : 32 – 14 – 4 – 1

Si la génération 2001 est logiquement mieux représentée en quantité que celle de 2002, elle fait pourtant un peu pâle figure, si l’on compare le niveau de jeu affiché. Il faut quand même aller chercher des joueurs tournant à 3,3 ou 3,4 pts en championnat pour meubler le cinq majeur, alors qu’il s’agit de basketteurs de 20 ans. L’une des principales raisons de ce « creux » est expliquée dans le « Que sont-ils devenus ? » qui suit…

Cela étant, ces cinq espoirs semblent avoir en main toutes les cartes pour s’assurer une belle carrière professionnelle, peut-être pas au plus haut niveau (NBA ou Euroleague), mais au moins dans leur championnat national. Amar Sylla est performant en Belgique (et un peu plus en retrait en BCL, 4,4 pts et 7,2 d’éval) alors que Zois Karampelas est plus rentable dans la même coupe d’Europe (5,3 pts et 8,7 d’éval) qu’en Esake. Quant à Mario Nakic, il a bien exploité son transfert depuis le Real Madrid et s’épanouit en Belgique, au point d’en être le MVP U21.

Le cinq majeur 2001

Les MVP : Keye van der Vuurst de Vries (Ostende) et Omercan Ilyasoglu (Bursaspor)

Aussi performant en BCL (6,8 pts et 8,5 d’éval) qu’en Belgique, le meneur néerlandais Keye van der Vuurst de Vries (1,93 m) réalise une très belle saison, qui lui a permis de s’installer comme un joueur majeur de son équipe.

Pour sa part, Omercan (ou Ömer Can) Ilyasoglu, en mal de temps de jeu à l’Anadolu Efes, a gagné des responsabilités en passant au Bursaspor (7,5 pts et 8,5 d’éval en 23,0 mn en Eurocup), même s’il se montre moins performant en BSL turque.

Que sont-ils devenus ?

Le cinq majeur 2001 de la saison dernière a vu trois de ses membres partir vers la NBA : Deni Avdija et les deux pépites françaises, Killian Hayes et Théo Maledon. Ce qui fait évidemment un vide… Quant à Marek Blazevic, qui tournait la saison passée à 7,0 pts et 7,7 d’éval, il a un peu progressé : 8,3 pts et 8,9 d’éval. Mais pas assez pour figurer à nouveau dans le cinq majeur. Enfin, Amar Sylla valait en EBL 7,7 pts et 7,4 d’éval, des chiffres qu’il a réussi à gonfler cette saison.

2000

Grands championnats : 119 – 66 – 15 – 5

Championnats « mineurs » : 68 – 46 – 6 – 2

Coupes d’Europe : 48 – 27 – 6 – 3

La génération 2000 est à n’en pas douter la plus dense de celles étudiées dans notre dossier. Elle allie la quantité (pas loin de 140 joueurs ayant des responsabilités en championnat et coupe d’Europe) et la qualité. Nos divers cinq majeurs mentionnent 27 joueurs nés en 2001, dont 10 honorés d’un titre de MVP U21.

Ceci fait qu’il nous a été pratiquement impossible de déterminer un cinq majeur, que nous remplaçons ici par un « dix majeur » qui a fière allure. Seul Rokas Jokubaitis n’atteint pas les 10 points de moyenne, mais il compense par ses 7,3 pts et 7,8 d’éval en 20,3 mn en Euroleague. Certains de ces joueurs se distinguent dans des championnats de deuxième niveau, comme Kenan Kamenjas en D2 de Ligue Adriatique ou Mert Akay en KLS serbe. Mais leur rendement laisse à penser qu’ils ne seraient pas ridicules à un étage supérieur. Et des Nikita Mikhailovskii, des Nikos Chougkaz, des Pavle Djurisic ou des Yam Madar, des Vrenz Bleijenbergh ou des Yoan Makoundou réalisent de très belles prestations dans de forts championnats, les deux derniers se montrant également efficaces en Eurocup et en BCL.

Le dix majeur 2000

Le MVP : Filip Petrusev (Mega Soccerbet)

Après plusieurs saisons aux États-Unis – la dernière à l’université de Gonzaga, l’intérieur serbe (2,11 m) est rentré au pays. Avec bonheur : il archi-domine la Ligue Adriatique, aux points comme à l’évaluation. Et il a également réalisé de superbes prestations avec l’équipe nationale lors des fenêtres qualificatives de cette saison.

Que sont-ils devenus ?

Seul Kenan Kamenjas (13,5 pts et 19,0 d’éval avec les Spars de Sarajevo) figurait déjà dans le cinq majeur 2000 la saison passée. Dalibor Ilic (Igokea, Bosnie-Herzégovine) connaît cette saison un coup de moins bien : 6,4 pts et 7,6 d’éval contre 8,3 pts et 10,1 d’éval la saison passée, dans les deux cas en Ligue Adriatique. De son côté, Deividas Sirvydis, qui valait 5,7 pts et 4,2 d’éval en LKL avec le Rytas Vilnius, fait désormais banquette aux Detroit Pistons (11 matchs, 2,0 mn, 0,3 pt). Arturs Kurucs, lui, doit regretter d’avoir quitté le VEF Riga (il y valait 10,6 pts et 7,9 d’éval en 30,3 mn), ne jouant plus que 9,0 mn pour 1,9 pt et 0,1 d’éval avec Vitoria. Enfin, Carlos Alocen, MVP 2019-20 des 2000, est passé de Saragosse (7,0 pts et 7,3 d’éval) au Real Madrid, où il tourne à 4,4 pts et 3,5 d’éval, mais son temps de jeu et ses responsabilités augmentent au fil de la saison.

1999

Grands championnats : 104 – 74 – 20 – 4

Championnats « mineurs » : 70 – 55 – 11 – 4

Coupes d’Europe : 31 – 21 – 2

Sans forcément concurrencer les meilleurs joueurs plus jeunes, les basketteurs nés en 1999 et évoluant en Europe bénéficient d’une élite des plus consistantes, raflant 4 titres de MVP U21 dans les grands championnats et autant dans les championnats mineurs.

Et les membres du cinq majeur de cette année proposent un profil de haut niveau. En Espagne, Dino Radoncic s’impose déjà comme un joueur majeur de son équipe, de même que Mateo Dreznjak en Ligue Adriatique (ci-dessous) comme en Premijere Liga croate (12,5 pts et 15,0 d’éval). Ce qui est aussi le cas du Grec Panagiotis Kalaitzakis en Lituanie. Et n’oublions pas le cas un peu particulier de Dzanan Musa, le Bosnien qui revient en Europe après deux mornes saisons de NBA et s’impose déjà comme un joueur important dans le dispositif d’un club huppé, même s’il n’a encore rien montré en Euroleague (4 matchs, 11,5 mn, 0 pt, -0,5 d’éval. Pas évident de se remettre en route lorsque l’on n’a joué que quelques bribes de match pendant deux saisons…

Le cinq majeur 1999

Le MVP : Marko Simonovic (Mega Soccerbet)

Déjà honoré la saison passée, Marko Simonovic poursuit sur sa lancée, en haussant encore son niveau de jeu (16,2 pts et 18,1 d’éval l’an dernier) malgré l’encombrante présence de Filip Petrusev à ses côtés dans la raquette du Mega Soccerbet.

https://www.youtube.com/watch?v=uRwLYhfD1JU

Que sont-ils devenus ?

Darko Bajo (10,1 pts et 12,5 d’éval la saison passée en Premijere Liga croate avec Split) est moins à son aise cette saison : 8,5 pts et 9,8 d’éval en Croatie, 4,5 pts et 3,5 d’éval en Ligue Adriatique. Sehmus Hazer (7,2 pts et 5,8 d’éval l’an passé avec Banvit Bandirma) a profité comme son compère Alperen Sengun de son passage à Besiktas : 15,0 pts et 14,6 d’éval. Il est tout près du cinq majeur. Arnas Velicka, qui valait 12,2 pts et 13,9 d’éval avec Prienai, a passé une partie de la saison 2020-21 à Champagne Basket (11,4 pts et 11,7 d’éval) avant de partir à Braunschweig, en Allemagne (8,5 pts et 11,5 d’éval). Enfin, Ludovic Beyhurst, qui a fini la saison dernière à Limoges avec de belles stats (6,8 pts et 10,7 d’éval), est bien plus à la peine cette année : 2,4 pts et 2,9 d’éval.

Les deux cinq majeur « all around »

Après ce tour d’horizon par classe d’âge, place aux meilleurs U21 de la saison, toutes générations confondues.

Voici tout d’abord le deuxième cinq majeur, tous MVP U21 de leur championnat et/ou d’une coupe d’Europe :

Quant au premier cinq majeur, il se compose de :

S’il ne présente pas des stats aussi mirobolantes que ses congénères, tout au-dessus des 15 points et 15 d’éval, Rokas Jokubaitis justifie cette nomination par la qualité de ses performances en LKL lituanienne comme en Euroleague, où il a décroché le titre de MVP U21.

On notera qu’aucun joueur de 2001 n’a présenté de performances suffisantes pour intégrer l’un de ces deux cinq majeur, au contraire de deux 2002.

Par rapport à la saison passée, l’intégralité du premier cinq a été renouvelée, soit parce que des joueurs nés en 1998 (Nenad Dimitrijevic, Gytis Masiulis) sortent du cadre de cette étude, soit parce que les autres (Deni Avdija, Killian Hayes, Théo Maledon) sont partis en NBA. Quant aux membres du deuxième cinq majeur U21 de 2019-20, il comprenait Roko Prkacin et Marko Simonovic, de nouveau nominés, ainsi que Sehmus Hazer (pas loin lui aussi d’une nomination), Carlos Alocen et Usman Garuba, en retrait cette saison pour différentes raisons.

Les MVP : Alperen Sengun et Filip Petrusev

Impossibles à départager ! Le Turc Alperen Sengun (2002) et le Serbe Filip Petrusev (2000) réalisent tous deux une saison hors-norme, explosant les compteurs dans toutes les compétitions auxquelles ils prennent part, sélection nationale y compris. Tous deux dominent déjà dans leur championnat national, au point d’y postuler pour le titre de MVP, sans restriction d’âge. Autant dire que l’on n’a pas fini d’entendre parler d’eux, en Europe ou, peut-être, en NBA !

Pour retrouver l’article introductif de ce dossier, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la BBL allemande, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur l’EBL belge, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la Liga ACB espagnole, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la Jeep Élite française, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur l’Esake grecque, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la Winner League israélienne, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la Serie A italienne, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la LKL lituanienne, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la BSL turque, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la Ligue Adriatique, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la VTB League, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la D2 de Ligue Adriatique, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la Premijere Liga croate, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la SuperLeague 1 russe, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la KLS serbe, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur l’Euroleague, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur l’Eurocup, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la BCL, c’est ICI

Pour retrouver la première partie du bilan par grand championnat, c’est ICI

Pour retrouver la deuxième partie du bilan par grand championnat, c’est ICI

Pour retrouver le bilan des championnats mineurs et des coupes d’Europe, c’est ICI

Pour retrouver le bilan par équipes, c’est ICI

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Ce vingt-quatrième article consacré à la place des U21 en Europe constitue également la conclusion de ce dossier, proposant un « palmarès » des meilleurs jeunes joueurs évoluant en Europe. Ce « palmarès » est présenté entre guillemets, puisqu’il se base sur l’étude statistique des championnats et coupes d’Europe analysés, ce qui fait que, par voie de conséquence, il ne reflète pas parfaitement le réel potentiel des uns et des autres.

Cela étant dit, nous vous proposons dans un premier temps de découvrir les meilleurs joueurs de chaque classe d’âge de cette saison, avec un cinq majeur de la génération, un MVP ainsi qu’un décompte du nombre de joueurs nés en cette année ayant évolué dans les championnats majeurs et mineurs ainsi que dans des coupes d’Europe (avec mention, lorsqu’il y a lieu, du nombre de membres d’un cinq majeur et de MVP U21 d’un championnat ou d’une coupe d’Europe).

Vous pourrez ensuite découvrir les deux cinq majeur U21 de la saison, toutes classes d’âge confondues, puis les MVP U21 d’Europe pour la saison 2020-21.

Pour commencer, examinons donc ces joueurs par classe d’âge, en ouvrant le tir avec les plus jeunes.

2005

Grands championnats : 1 entré en jeu, 0 responsabilisé

Championnats « mineurs » : 4 – 0

Coupes d’Europe : 1 – 1

Forcément, les joueurs nés en 2005 ne sont pas légion à être entrés en jeu. Après tout, ceux nés en début d’année n’ont toujours que 17 ans alors que ceux ayant vu le jour en fin d’année 2005 avaient encore 15 ans lorsque la saison 2020-21 a débuté.

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