Photo d’ouverture : Onuralp Bitim – Pinar Karsiyaka (photo : FIBA Europe)
Après un tour d’horizon approfondi de 18 championnats (9 nationaux majeurs, 2 multi-nationaux et 4 « mineurs », 3 coupes d’Europe), voici venu le moment de dresser un bilan le plus complet possible de la place des U21 dans ces diverses compétitions. Un bilan en cinq parties, en commençant par la hiérarchisation des pays faisant jouer (ou non) des U21.
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741 joueurs évoluant dans 143 clubs européens, voilà la somme des U21 que nous avons étudiés pour ce dossier. Un immense contingent qu’il s’agit maintenant de hiérarchiser. Tout d’abord en établissant un classement des ligues où « il fait bon être jeune joueur » – et celles où c’est moins le cas. Pour le réaliser, nous sommes partis du principe que nous privilégierions les championnats (ou coupes d’Europe, dans notre prochain article) où le plus grand nombre de U21 ont la possibilité de s’ébattre régulièrement par rapport à ceux où seuls quelques joueurs de haut niveau n’étaient accompagnés que par une faible quantité d’autres jeunes. Bien sûr, émergent aux avant-postes les championnats qui mixent à la fois la quantité et la qualité, à savoir les U21 ayant le meilleur rendement dans leur compétition respective. Pour nous, l’important est que le championnat garantisse le renouvellement de ses effectifs en faisant largement appel à ses U21, pas seulement qu’il produise quelques futures « stars » tout en laissant s’assécher son réservoir de joueurs.
Dans cet article, nous avons donc classé les grands championnats en fonction de ces critères. Demain, un autre article couvrira les championnats de « deuxième division » ainsi que les coupes d’Europe, avant d’en venir à un bilan par équipes puis un autre par joueur.
Rappelons le classement de la saison passée, de manière à constater l’évolution de ces championnats (où la Belgique n’était pas présente) :
1 – Ligue Adriatique
2 – Lituanie
3 – Espagne
4 – France
5 ex-aequo – Allemagne
5 ex-aequo – Israël
7 – Turquie
8 – Grèce
9 – Italie
10 – VTB League
11e : Grèce
Seulement 8 U21 ayant du temps de jeu, un rendement parmi les plus faibles de tous les championnats étudiés, l’A1 League grecque n’est pas tendre avec ses jeunes joueurs. Et l’on ne peut même pas dire que ses meilleurs U21 soient de très haut niveau : aucun ne dépasse les 6 points de moyenne. 8e l’an passé, l’A1 League régresse.
La stat « qui tue » : 7
À défaut de faire jouer beaucoup de U21, l’A1 League ouvre ses parquets à de très jeunes joueurs – c’est même la ligue où la moyenne des joueurs entrés au moins une fois en jeu (ainsi que celle de ceux responsabilisés), est la plus basse : le U21 grec moyen est né fin 2000. Ceci grâce au nombre de joueurs nés en 2003 entrés au moins une fois sur le parquet : 7. Mais un seul d’entre eux, Lefteris Mantzoukas (Promitheas Patras) bénéficie d’un vrai rôle, en A1 League comme en Eurocup.
L’équipe qui joue le jeu : Peristeri
Équipe de haut de tableau (3e avec 13v-7d), Peristeri ne fait pas jouer énormément de U21, mais c’est ce qu’il se fait de mieux en Grèce : 3 sont entrés en jeu, 2 d’entre-eux sont responsabilisés, dont un figure dans le cinq majeur grec.
Mention à Promitheas Patras : le club a fait entrer en jeu au moins une fois 8 U21 (dont 4 pour quelques secondes), mais un seul est responsabilisé, Mantzoukas (voir ci-dessous).
Le MVP : Michalis Lountzis (Lavrio)
Sans faire injure à l’ailier de Lavrio né en 1998, il est à l’image du championnat grec. Michalis Lountzis n’a pas disputé la moitié des matchs de son équipe et il offre un rendement moyen, même si ses 8,5 d’éval ont une allure correcte. A priori, difficile de lui rêver plus qu’une carrière nationale.
Le joueur à suivre : Lefteris Mantzoukas (Promitheas Patras)
Né en 2003, le pivot de Patras a bénéficié de temps de jeu aussi bien en A1 League qu’en Eurocup. Il ne vaut certes « que » 3,1 points et 2,2 d’éval, mais il vient juste d’avoir 17 ans. L’avenir peut lui appartenir.
Que sont-ils devenus ?
Les MVP 2018-19 : Vasilis Charalampopoulos (Lavrio) et Georgios Papagiannis (Pana)
Nous avions élu deux MVP la saison passée. Le premier, Vasilis Charalampopoulos, est passé de Lavrio à l’Olympiakos, pour lequel il ne joue (un peu) qu’en Euroleague (le club aligne une équipe « B » en deuxième division grecque) : entré 2 fois en jeu pour 6,3 minutes de moyenne, il produit 1,5 point et 3,5 d’éval. Toujours gêné par les blessures…
Pour sa part, Georgios Papagiannis continue sa route au Pana, où il tient un rôle de plus en plus important. En Euroleague, il passe 17,3 minutes sur le terrain pour 6,9 points et 8,7 d’éval. En progression constante.
Le joueur à suivre 2018-19 : Georgios Kalaitzakis
À l’intersaison, Georgios Kalaitzakis (1999) est parti du Pana pour la Lituanie. Avec son frère jumeau Panagiotis, il y a rejoint Nevezis, où il s’impose. Membre du cinq majeur U21 lituanien, il produit en LKL 12,2 points et 10,6 d’éval en 28,4 mn. Il a trouvé son terrain d’expression.
10e : Italie
Étre Italien et basketteur U21 n’est pas une sinécure : ils ne sont que 4 à bénéficier de temps de jeu en Serie A1, accompagnés de trois autres jeunes joueurs de diverses nationalités. Oui, en Italie, seuls 7 U21 sont responsabilisés ! Personne ne fait moins bien en Europe. Déjà peu brillants l’année passée (38 U21 entrés en jeu, 8 responsabilisés, dont 3 étrangers), les chiffres sont à la baisse (28 entrés en jeu). Seul le rendement supérieur de son cinq majeur U21 permet à la Serie A1 de précéder la Grèce…
La stat « qui tue » : 3
La Serie A1 permet à bien peu de joueurs U21 de s’exprimer. Et le pire est qu’ils sont rarement du pays : le cinq majeur intègre ainsi 3 joueurs étrangers, un Camerounais, un Estonien et un Britannique.
L’équipe qui joue le jeu : Pesaro
Dans le contexte italien, difficile de réellement trouver une équipe qui joue le jeu. Le seul club qui fasse un tant soit peu appel à des U21 est Pesaro : il en a fait entrer 5 en jeu, dont 3 ont été responsabilisés. 2 d’entre-eux figurent dans le cinq majeur, dont le MVP. Le bémol à tout cela tient au classement de Pesaro : bon dernier de la ligue, avec 1 victoire pour 19 défaites…
Le MVP : Paul Eboua (Pesaro)
L’intérieur camerounais (2000) est le seul U21 à proposer des statistiques de bon niveau, avec ses 7,4 points et 8,9 d’éval. Mais cela dans le contexte d’une équipe qui a perdu la quasi-totalité de ses matchs. Rien d’enthousiasmant, donc.
Le joueur à suivre : Davide Casarin (Venise)
Les très jeunes joueurs ne sont guère plus mis en valeur par la Serie A1. En cherchant bien, seul l’arrière de Venise Davide Casarin (2003) semble présenter quelques lueurs d’espoir pour le futur. Sans en attendre trop : il produit 0,7 point et 0,5 d’éval en 2,7 mn sur 6 matchs joués.
Que sont-ils devenus ?
Le MVP 2018-19 : Arturs Strautins (Trieste)
L’ailier letton (1998) est descendu d’un cran, passant de Trieste (A1) à Udine (A2), où il marque 11,7 points et génère 9,8 d’éval en 24,3 mn.
Le joueur à suivre 2018-19 : Leonardo Candi (Reggio Emilia)
Toujours au même club, le meneur né en 1997 produit aujourd’hui 4,4 points et 1,4 d’éval en 17,3 mn. À rapporter à ses 5,1 points et 6,3 d’éval de la saison passée…
9e : VTB League
Encore un championnat où les U21 n’ont pas la part belle. Personne en Europe n’en aligne moins (26) et seules l’Italie et la Grèce en responsabilisent moins (9). Autant dire que la disette constatée l’an dernier perdure. Seul le rendement assez correct de ses joueurs responsabilisés (7e de notre classement) sauve un peu la mise à la VTB League. En revanche, son cinq majeur est le moins productif de notre étude…
La stat « qui tue » : 1
Originalité de la VTB League, Kalev/Cramo est le seul club de notre étude à faire appel régulièrement à un U21 d’origine états-unienne (en fait anglo-états-unien), l’intérieur Sacha Killeya-Jones (1998). Un joueur d’appoint qui vaut 6,8 points et 7,5 d’éval en 13,2 mn (8 matchs).
L’équipe qui joue le jeu : Avtodor
Dans ce désert, une équipe se distingue, celle d’Avtodor (12e sur 13 avec 5v-13d). Le club a fait entrer 5 U21 en jeu, dont 3 ont été responsabilisé, notamment Nikita Mikhailovskii, MVP U21.
Le MVP : Nikita Mikhailovskii (Avtodor)
Déjà MVP de notre étude l’an passé, l’ailier russe (2000) récidive, en faisant progresser toutes ses stats : de 5,6 points et 5,9 d’éval en 15,1 mn, il est passé cette saison à 6,4 points et 6,1 d’éval en 18,4 mn. Un joueur intéressant pour l’avenir.
Le joueur à suivre : Alexander Chadov (Nizhny Novgorod)
Cet ailier né en 2001 montre quelques prédispositions, que l’avenir se chargera de valider. Il vaut déjà 4,7 points et 4,9 d’éval en 10,3 mn en VTB League et 2,5 points et 2,7 d’éval en 11,0 mn en BCL. Sans doute pas un super-prospect mais un futur bon joueur.
Qu’est-il devenu ?
Le joueur à suivre 2018-19 : Anton Kvitkovskikh (Avtodor)
Le coéquipier de Nikita Mikhailovskii, ailier né en 2000, semble plafonner. Alors qu’il produisait 2,5 points et 1,6 d’éval en 9,4 mn la saison passée, il ne produit plus que 2,1 points et 1,3 d’éval en 9,3 mn.
8e : Turquie
Le nombre de U21 en BSL turque évolue peu d’une année sur l’autre : il est passé de 41 joueurs entrés sur le parquet la saison passée à 47 cette année (4e nombre de notre étude) et de 16 à 17 U21 responsabilisés (5e meilleur total). Le problème est qu’ils sont peu rentables. Aucun contingent de U21 ayant du temps de jeu ne fait moins bien que le turc et son cinq majeur se situe dans les profondeurs du classement (8e). Visiblement, peu d’équipes turques se sentent concernées par la formation…
La stat « qui tue » : 2
À défaut de faire jouer beaucoup de U21, la BSL emploie surtout de très jeunes joueurs. 6 joueurs de 2003 sont entrés sur le terrain et, surtout, 2 de 2002 figurent dans le cinq majeur : Alperen Sengun (voir ci-dessous) et son coéquipier à Banvit Bandirma Furkan Haltali (3,5 points et 5,0 d’éval en 11,2 mn).
L’équipe qui joue le jeu : Banvit Bandirma
7e du championnat et disputant la BCL, Banvit Bandirma est une équipe de la première partie du tableau turc, une formation solide. Ce qui ne l’empêche pas de miser sérieusement sur ses U21 : 10 sont entrés en jeu, 5 sont réellement responsabilisés, dont 3 figurant dans le cinq majeur, l’un d’eux étant même notre MVP ! Et le club suit la même démarche en BCL : 5 U21 responsabilisés, 1 dans le cinq majeur. Chapeau !
Le MVP : Sehmus Hazer (Banvit Bandirma)
Pointant déjà le bout de son nez la saison passée (5,1 points et 4,0 d’éval en 15,5 mn), l’arrière né en 1999 continue sa progression : 7,2 points et 5,8 d’éval en 18,8 mn en BSL, 9,9 points et 9,4 d’éval en 22,6 mn en BCL. L’avenir lui appartient.
Le joueur à suivre : Alperen Sengun (Banvit Bandirma)
Le jeune coéquipier (2002) d’Hazer à Banvit se débrouille bien pour sa première saison à ce niveau, au point de figurer dans le cinq majeur de BSL, avec 4,7 points et 6,3 d’éval en 12,7 mn. Il fait encore mieux en BCL avec 6,6 points et 7,1 d’éval en 14,9 mn.
Que sont-ils devenus ?
Le MVP 2018-19 : Alp Karahan (Pinar Karsiyaka)
Passé de Sakarya (club relégué l’an passé) au Pinar Karsiyaka (2e de BSL devant le Fener !), l’arrière (1998) a logiquement vu son temps de jeu et ses performances baisser dans un contexte bien plus relevé. Il est même réduit à la portion congrue : 3 matchs, 3,7 mn, 0 point, -0,3 d’éval.
Le joueur à suivre 2018-19 : Onuralp Bitim (Pinar Karsiyaka)
Déjà présent dans le cinq majeur avec l’Anadolu Efes la saison passée (6,0 points, 5,2 d’éval en 11,4 mn), l’ailier né en 1999 est passé au Pinar Karsiyaka, où il ne progresse pas : pour le même temps de jeu, il réalise 4,6 points et 4,8 d’éval (mais sur le double de matchs, 21 contre 10).
6e ex-aequo : Belgique
Absente de notre étude de l’an dernier, l’EBL belge fait une belle entrée en matière, se situant instantanément devant les pays les moins investis dans les U21. Et ce alors que les résultats des clubs belges en BCL démontrent que ce championnat n’a rien à envier à certains autres, pourtant considérés comme « plus forts ». De plus, la Belgique est une très belle terre d’accueil pour les jeunes joueurs : 54 ont foulé au moins une fois le parquet (seule la France fait mieux) et 21 (1e ex-aequo avec la Jeep Élite) ont du temps de jeu. Bémol cependant, ces U21 ne sont guère performants : seuls les U21 responsabilisés de Turquie ont un rendement inférieur. À l’inverse, le cinq majeur d’EBL figure au 5e rang de notre étude. Mais…
La stat « qui tue » : 4
Seppe Despallier (Louvain, 1999), c’est le nom du seul joueur belge présent dans le cinq majeur d’EBL. Les quatre autres sont Néerlandais pour deux d’entre-eux, Français (Malcolm Cazalon, qui a quitté Louvain juste avant le confinement) et Sénégalais.
L’équipe qui joue le jeu : Louvain
Louvain (ou Leuven en flamand) est une équipe de milieu de tableau d’EBL (6e sur 10), qui fait la part belle à la formation. 9 de ses U21 sont entrés au moins une fois en jeu, 5 sont responsabilisés et 2 figurent dans le cinq majeur. Bel effort.
Le MVP : Nathan Kuta (Limbourg)
Né aux Pays-Bas mais vivant en Belgique depuis un bon moment, l’intérieur de Limbourg (4e en EBL) né en 2000 s’impose sans difficultés comme le meilleur U21 d’EBL, avec ses 8,1 points et 11,4 d’éval en 21,3 mn. À suivre dans les années à venir.
Les joueurs à suivre : Amar Sylla (Ostende) et Keye van der Vuurst de Vries (Ostende)
Le Sénégalais Amar Sylla (2001) s’est imposé dans la rotation du meilleur club belge : en EBL, il produit 7,7 points et 7,4 d’éval en 21,3 mn, en BCL il vaut 6,9 points et 8,1 d’éval en 21,1 mn. Son coéquipier, le meneur Keye van der Vuurst de Vries (2001), suit la même voie : 7,4 points et 8,9 d’éval en 19,0 mn en EBL, 6,1 points et 5,7 d’éval en 16,1 mn en BCL. Prometteur pour les deux.
6e ex-aequo : France
Bilan une nouvelle fois très contrasté pour la Jeep Élite, qui perd deux places dans notre classement par rapport à l’année précédente. Ce n’est pas faute de faire jouer des U21 : personne en Europe n’en a fait entrer autant en jeu (63, contre 60 la saison précédente) ni n’en fait jouer longtemps (21, comme en 2018-19). Le souci, c’est que, à quelques exceptions près, ces U21 n’ont pas un rendement mirobolant. Les U21 de France se classent 9e de notre étude, que ce soit pour tous les joueurs entrés sur le terrain ou pour ceux responsabilisés. La Jeep Élite compense ce médiocre niveau moyen par une élite de plus haut de gamme : son cinq majeur produit les 6e meilleures performances de notre étude. En France, « les jeunes jouent, mais peu sortent du lot »…
La stat « qui tue » : 6
Seuls 6 U21 de Jeep Élite dépassent les 5 d’évaluation moyenne : Abdoulaye Ndoye (Cholet), Ludovic Beyhurst (à Limoges), Théo Maledon (LDLC Asvel), Atoumane Diagne (Limoges), Digué Diawara (Pau-Lacq-Orthez) et Melwin Pantzar (Monaco). Et encore ce dernier ne l’a-t-il fait que sur les 5 rencontres qu’il a disputées. L’élite U21 française est réduite…
Les équipes qui jouent le jeu : Cholet, Limoges et LDLC Asvel
Difficile de départager ces trois clubs, qui ont tous des atouts à faire valoir. Le club des Mauges a aligné au moins une fois 6 U21, 2 étant responsabilisés et Abdoulaye Ndoye étant le MVP U21. À Limoges, ils sont également 6 entrés en jeu, dont 3 ayant du temps de jeu et 2 (Atoumane Diagne et Ludovic Beyhurst) figurant dans le cinq majeur. Pour sa part, Villeurbanne n’utilise que 2 U21, dont 1 figure dans le cinq majeur (Théo Maledon) mais tous deux, dont le 2002 Matthew Strazel, ont du temps de jeu aussi bien en Jeep Élite qu’en Euroleague.
Le MVP : Abdoulaye Ndoye (Cholet)
D’année en année, le combo-guard progresse. Déjà performant la saison passée (6,4 points et 8,8 d’éval en 26,2 mn), il a ajouté à son arsenal très complet un scoring performant, ce qui lui a permis de passer un cap : 10,0 points et 13,9 d’éval en 30,3 mn. Un joueur majeur de son équipe, qui attire la convoitise de clubs plus huppés, à juste titre.
Les joueurs à suivre : Matthew Strazel (LDLC Asvel) et Ludovic Beyhurst (Limoges)
À même pas 18 ans, Matthew Strazel a fait parler de lui aussi bien sur les parquets de Jeep Élite (2,1 pointst et 2,2 d’éval en 10,3 mn) que d’Euroleague (4,0 points et 2,3 d’éval en 13,5 mn), où il figure dans le cinq majeur U21 ! Il va falloir confirmer dans les saisons à venir.
De son côté, Ludovic Beyhurst, peu utilisé à Strasbourg, son club formateur (3,1 points et 4,0 d’éval en 12,1 mn sur 8 matchs) s’est révélé en passant à Limoges en cours de saison : 6,8 points et 10,7 d’éval en 19,2 mn. Séduit, le CSP l’a resigné pour les saisons à venir.
Que sont-ils devenus ?
Le MVP 2018-19 : Amine Noua (LDLC Asvel)
Dominateur dans le contexte U21 l’année passée, l’intérieur formé à Villeurbanne (1997) a plus souffert cette saison, la faute à une concurrence accrue dans l’équipe et à un plus grand nombre de matchs, Euroleague oblige. Lui qui valait 9,9 points et 10,4 d’éval en 22,8 mn l’an passé en France est passé cette saison à 9,7 points et 10,2 d’éval en 19,5 mn. Plafonne-t-il ou a-t-il besoin de temps pour passer un cap ?
Le joueur à suivre 2018-19 : Théo Maledon (LDLC Asvel)
À lire sa feuille de stats, on pourrait penser que le meneur de Villeurbanne (2001) connaît une petite régression : 6,8 points et 6,7 d’éval en 16,3 mn cette saison contre 7,2 points et 8,1 d’éval en 16,9 mn l’an passé en Jeep Élite. Mais cette stagnation s’explique surtout par la présence d’un plus grand nombre de forts joueurs à ses côtés et par l’exigence de l’Euroleague, où il fait plus que tirer son épingle du jeu : co-MVP U21 de la coupe d’Europe à nos yeux, il y génère 7,4 points et 6,6 d’éval en 17,4 mn, les meilleures stats d’un U21 dans la plus forte compétition européenne. Et ce à 18 ans.
Prochain article : les championnats majeurs de 1 à 5
Pour retrouver l’article introductif de ce dossier, c’est ICI
Pour l’article sur la BBL allemande , c’est ICI
Pour l’article sur l’EBL belge, c’est ICI
Pour l’article sur la Liga ACB espagnole, c’est ICI
Pour l’article sur la Jeep Élite française, c’est ICI
Pour l’article sur l’A1 League grecque, c’est ICI
Pour la Winner League israélienne, c’est ICI
Pour la Serie A1 italienne, c’est ICI
Pour la LKL lituanienne, c’est ICI
Pour la BSL turque, c’est ICI
Pour la Ligue Adriatique, c’est ICI
Pour la VTB League, c’est ICI
Pour la Ligue Adriatique 2, c’est ICI
Pour la Premijere Liga croate, c’est ICI
Pour la SuperLeague 1 russe, c’est ICI
Pour la LKS serbe, c’est ICI
Pour l’Euroleague, c’est ICI
Pour l’Eurocup, c’est ICI
Pour la BCL, c’est ICI
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741 joueurs évoluant dans 143 clubs européens, voilà la somme des U21 que nous avons étudiés pour ce dossier. Un immense contingent qu’il s’agit maintenant de hiérarchiser. Tout d’abord en établissant un classement des ligues où « il fait bon être jeune joueur » – et celles où c’est moins le cas. Pour le réaliser, nous sommes partis du principe que nous privilégierions les championnats (ou coupes d’Europe, dans notre prochain article) où le plus grand nombre de U21 ont la possibilité de s’ébattre régulièrement par rapport à ceux où seuls quelques joueurs de haut niveau n’étaient accompagnés que par une faible quantité d’autres jeunes. Bien sûr, émergent aux avant-postes les championnats qui mixent à la fois la quantité et la qualité, à savoir les U21 ayant le meilleur rendement dans leur compétition respective. Pour nous, l’important est que le championnat garantisse le renouvellement de ses effectifs en faisant largement appel à ses U21, pas seulement qu’il produise quelques futures « stars » tout en laissant s’assécher son réservoir de joueurs.
Dans cet article, nous avons donc classé les grands championnats en fonction de ces critères. Demain, un autre article couvrira les championnats de « deuxième division » ainsi que les coupes d’Europe, avant d’en venir à un bilan par équipes puis un autre par joueur.
Rappelons le classement de la saison passée, de manière à constater l’évolution de ces championnats (où la Belgique n’était pas présente) :
1 – Ligue Adriatique
2 – Lituanie
3 – Espagne
4 – France
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5 ex-aequo – Israël
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