Photo d’ouverture : Roko Prkacin – Cibona Zagreb (photo : Ligue Adriatique)
Après les championnats majeurs, nous passons maintenant au bilan des championnats dits de « deuxième division » ainsi qu’à celui des coupes d’Europe.
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Les championnats de « deuxième division »
Ils sont quatre championnats dits « mineurs » ou « de deuxième division » à avoir été étudiés dans ce dossier, car ils reflètent l’état de la formation dans des pays historiquement portés sur le basket (les pays de l’ex-Yougoslavie notamment) ou dans un autre se distinguant par sa population (et son étendue), la Russie. Nous avons donc analysé la place occupée par les U21 (et leur rendement) dans la SuperLeague 1 russe, la Premijere Liga croate, la LKS serbe et la Ligue Adriatique 2 (deuxième division de cette ligue regroupant des clubs de divers pays de l’ex-Yougoslavie).
Dans ce bilan, nous avons établi une hiérarchie mais il ne s’agit pas d’un classement à proprement parler car il y a trop de différences entre ces compétitions, d’un niveau assez disparate. Ainsi, en Russie, ce sont surtout des équipes réserve de grands clubs (CSKA, Khimki) qui dominent face à des clubs de niveau très moyen. De même, la LKS n’oppose que des clubs serbes ne disputant pas la Ligue Adriatique, alors que la Premijere Liga inclut en son sein les plus grandes équipes du pays, Cibona Zagreb, Zadar ou Split. Ce dernier club officie également en Ligue Adriatique 2, avec l’ambition de remonter en première division de cette ligue. De fait, la Ligue ABA 2 (l’autre nom de ce championnat) est d’un niveau supérieur aux championnats serbe et croate, mais l’on s’aperçoit qu’il existe de nombreuses possibilités pour les U21 de ces pays d’évoluer dans les deux compétitions (en « local » et en ABA) pour peu qu’ils en aient le niveau.
Ainsi, même si elles n’ont pas toujours un niveau très élevé globalement, ces quatre compétitions permettent à de très nombreux U21 de s’exprimer et, pour les meilleurs, de se faire remarquer par les clubs en haut de la hiérarchie dans leurs contrées. Et ces jeunes joueurs, surtout de l’ex-Yougoslavie, alimentent en continu le formidable réservoir des pays des Balkans.
4e : Russie
Les plus puissants clubs russes évoluent en VTB League, ne cotoyant pas ceux de la SuperLeague 1, dont le vainqueur des playoffs (lorsqu’ils ont lieu) peut accéder au niveau supérieur. À défaut d’être d’un très haut niveau, ce championnat a au moins le mérite de permettre à de nombreux U21 de faire leurs armes : ils sont ainsi 39 à bénéficier d’un minimum de temps de jeu. Mais leur rendement n’est pas très important et l’on peut mesurer l’écart qui existe entre cette compétition et la VTB League par le biais d’un membre du cinq majeur U21 de SuperLeague 1, Andrey Lopatin (1998, CSKA Moscou 2), qui n’a fait que quelques brèves apparitions avec l’équipe première de son club en VTB League (et n’a joué que 10 secondes en Euroleague…).
La stat « qui tue » : 11
C’est le nombre de U21 de l’équipe réserve du Khimki Moscou à être entrés au moins une fois sur le terrain. 8 d’entre-eux ont du temps de jeu.
L’équipe qui joue le jeu : CSKA Moscou 2
Pour le plus grand club russe, la SuperLeague 1 est l’occasion d’aguerrir ses jeunes troupes, qui constituent la quasi-totalité de l’effectif de son équipe réserve. 16 U21 sont entrés au moins une fois en jeu, 14 ont bénéficié de temps de jeu et trois figurent dans le cinq majeur de la compétition.
Le MVP : Alen Hadzibegovic (Runa Moscou)
L’intérieur qataro-monténégrin (1999) a dominé la saison au sein d’une équipe de milieu de tableau (10e sur 16), avec ses 12,1 points et 19,5 d’éval. Difficile de savoir ce qu’il peut réaliser à un niveau supérieur…
Le joueur à suivre : Danila Pohodyaev (CSKA Moscou 2)
La SuperLeague 1 n’est pas très tendre avec les plus jeunes, ils ne sont que 2 nés en 2001 ou après à y avoir du temps de jeu. Dont l’ailier Danila Pohodyaev (2001), qui produit 6,6 points et 5,6 d’éval en 16,9 mn. Peut-être un joueur d’avenir ?
3e : Serbie
Amputée de ses plus grands clubs (Partizan, Étoile Rouge, etc.), qui jouent la Ligue Adriatique, la LKS serbe est une formidable « usine » à former de jeunes joueurs. Ils sont pas moins de 96 à être entrés au moins une fois en jeu et 53 à disposer de responsabilités ! Le niveau de la LKS n’est pas très élevé mais pas mal de grands noms serbes ont fait leurs premiers pas dans ce championnat. Et l’on peut être sûr que de nombreux joueurs du pays continueront d’alimenter les compétitions un peu partout en Europe et dans le monde.
La stat « qui tue » : 2
Être jeune n’a jamais dérangé les coachs serbes. Et 22 joueurs nés en 2001 ou après ont du temps de jeu en LKS ! Deux joueurs nés en 2004 ont même eu droit à quelques minutes. Ilija Milijasevic (Dynamic Belgrade) a joué un match pour 0 point et -3 d’éval en 5,3 mn. Djordje Cursic (Borac) est entré 3 fois en jeu, à raison de 7,2 mn pour 3,0 points et -0.3 d’éval.
L’équipe qui joue le jeu : OKK Belgrade
Nombreuses sont les équipes à aligner un grand nombre de U21, mais l’OKK Belgrade les dépasse toutes : 13 U21 entrés en jeu, 12 responsabilisés, 3 dans le cinq majeur, dont le MVP !
Le MVP : Novak Music (OKK Belgrade)
Déjà MVP U21 de la compétition la saison passée, le meneur (1998) poursuit dans la même veine, avec des stats en hausse de 14,6 points et 18,3 d’éval en 27,2 mn l’an dernier, il est passé à 16,0 points et 16,3 d’éval en 28,3 mn. Passera-t-il le cap vers le niveau supérieur ?
Le joueur à suivre : Matija Belic (Mladost)
Né en 2003, cet ailier produit déjà 11,4 points et 10,8 d’éval en 26,0 mn. Il sera intéressant de suivre sa progression.
Que sont-ils devenus ?
Le MVP 2018-19 : Novak Music (OKK Belgrade)
Voir ci-dessus.
Le joueur à suivre : Uros Trifunovic (Partizan Belgrade)
Cet arrière né en 2000 jouait l’an passé à Mladost, où il produisait 13,8 pts et 11,4 d’éval en 31,8 mn. « Promu » au Partizan Belgrade, il comptabilise cette asison 4,4 points et 0,6 d’éval en 14,0 mn en Ligue Adriatique ainsi que 5,4 points et 5,6 d’éval en 13,1 mn en Eurocup (où il figure dans le cinq majeur U21). Il arrive visiblement à se hisser au niveau.
2e : Croatie
La Premijere Liga croate se situe au-dessus de la LKS serbe par le fait que ses meilleurs clubs, qui jouent dans les deux divisions de la Ligue Adriatique (Cibona Zagreb, Zadar, Split), y évoluent également. Ils y dominent logiquement la compétition, non sans que d’autres équipes (Gorica est ainsi à égalité avec Split) ne tentent de les concurrencer. Tout cela fait que les U21 mettent à profit le temps de jeu qui leur est attribué pour réaliser de très belles performances : ils réalisent les meilleures stats d’Europe à tous les niveaux !
La stat « qui tue » : 11
Impossible de les citer tous, mais ils sont pas moins de 11 clubs de Premijere Liga à donner des responsabilités à au moins un U21. Fort.
L’équipe qui joue le jeu : Split
Parmi ces 11 équipes, une sort du lot, Split. Le club légendaire (3 Euroleagues à son palmarès) a aligné au moins une fois 9 U21 dont 6 qui jouent régulièrement, deux d’entre-eux figurant dans le cinq majeur.
Le MVP : Antonio Jordano (Osijek)
Belle progression pour cet arrière né en 1999. L’an passé, au Cedevita Zagreb (qui a fusionné avec l’Olimpija Ljubljana slovène), il valait 9,9 points et 7,7 d’éval en 22,4 mn. Il a plus que doublé ses stats en passant à Osijek : 18,9 points et 17,2 d’éval en 35,8 mn. Propre.
Le joueur à suivre : Roko Prkacin (Cibona Zagreb)
Le pivot (2002) n’est pas un inconnu, il domine régulièrement les compétitions européennes avec la Croatie. Et il progresse bien : de 7,5 points et 9,3 d’éval en 13,2 mn l’an passé à 11,5 points et 14,2 d’éval en 21,9 mn cette saison. Un futur grand.
Que sont-ils devenus ?
Le MVP 2018-19 : Nik Slavica (Skrljevo)
Très performant la saison passée(1997, Sibenik, 20,8 points, 19,8 d’éval en 25,6 mn), il n’est apparu qu’à cinq reprises sur le terrain cette saison en Premijere Liga, mais il a laissé la note : 29,4 points et 31,0 d’éval en 34,6 mn !
Le joueur à suivre 2018-19 : Roko Prkacin (Cibona Zagreb)
Voir ci-dessus.
1e : Ligue Adriatique 2
La deuxième division de la Ligue Adriatique fait jouer des équipes telles que Split, symbole du très bon niveau de ce championnat « mineur ». Ce n’est pas pour autant que les jeunes joueurs sont délaissés. Ils sont ainsi 38 à avoir eu du temps de jeu et ils proposent un niveau d’ensemble assez impressionnant, avec des stats, pour les meilleurs, proches de celles du cinq majeur de la ligue croate. Bon nombre de ces U21 finiront certainement à un niveau plus élevé encore.
La stat « qui tue » : 6
Particularité de l’ABA2 (l’autre nom de cette ligue), 6 U21 n’ont pas fini l’année dans leur club, dont 3 qui disposaient de temps de jeu. Les effectifs d’ABA2 sont mouvants…
Les équipes qui jouent le jeu : Split et Siroki
Comme en Premijere Liga, Split aligne bon nombre de U21 en ABA2 : 8 sont entrés au moins une fois en jeu, dont 6 qui jouent régulièrement. En termes de qualité, Siroki fait encore plus fort : 7 entrés en jeu, 4 qui jouent, dont deux figurent dans le cinq majeur.
Le MVP : Kenan Kamenjas (Spars Sarajevo)
Certes, son équipe bosnienne (comme lui) figure à la dernière place du classement. Mais le jeune pivot (2000) produit quand même déjà 13,5 points et 19,0 d’éval en 29,3 mn. À suivre.
Le joueur à suivre : Gregor Glas (Dynamic Belgrade)
L’arrière slovène né en 2001 réalise de bonnes stats à ce niveau : 9,5 points et 5,1 d’éval en 18,9 mn. Personne de sa classe d’âge ne fait mieux en ABA2. On suivra son évolution avec intérêt.
Les coupes d’Europe
Pour notre dossier, nous n’avons pris en considération que les trois plus importantes coupes d’Europe : Euroleague, Eurocup et Basket Champions League (BCL). Étant donné la différence de nivau entre la première d’entre-elles et les deux suivantes (au potentiel équivalent), il n’est pas vraiment question de les comparer, simplement de noter celles qui offrent le plus d’exposition aux U21 les plus prometteurs. Car c’est là l’intérêt de ces coupes d’Europe de haut niveau : elles permettent aux meilleurs de ces jeunes joueurs de montrer tout leur talent.
3e : Eurocup
D’une saison à l’autre, l’Eurocup a connu une brutale chute du contingent U21 responsabilisé : de 30 en 2018-19, ils ne sont plus que 15 cette saison. Mais les meilleurs d’entre-eux sont promis à un bel avenir, entre bon niveau européen et NBA.
La stat « qui tue » : 13
Ce sont pas moins de 13 nationalités (dont la Macédoine ou le Sénégal) qui sont représentées par les 15 U21 ayant du temps de jeu. La Lituanie (Deividas Sirvydis et Marek Blazevic) et la France (Killian Hayes et Thimoté Crusol) sont les seuls pays à aligner deux de leurs ressortissants dans cette liste.
Les équipes qui jouent le jeu : Badalone et Ulm
Déjà remarquée pour son investissement dans les U21 en Espagne, Badalone se distingue également en Eurocup. 5 de ses jeunes sont entrés sur le parquet, 3 ont eu du temps de jeu et 1 figure dans le cinq majeur. Idem pour Ulm, qui a fait jouer 4 U21 dont 2 régulièrement, en particulier Killian Hayes, MVP U21 de la compétition.
Le MVP : Killian Hayes (Ulm)
Passé à l’intersaison de Cholet à Ulm pour disputer une coupe d’Europe, le Franco-Américain a parfaitement su saisir sa chance, produisant 12,8 points et 13,4 d’éval en 26,5 mn en Eurocup. Également MVP U21 en Allemagne.
Le joueur à suivre : Lefteris Mantzoukas (Promitheas Patras)
Lefteris (ou Eleftherios) est un intérieur né en 2003 qui a déjà droit à du temps de jeu en championnat grec comme en coupe d’Europe. En Eurocup, il tourne à 2,8 points et 1,8 d’éval en 10,4 mn et affiche des stats similaires en Grèce. Prometteur !
Que sont-ils devenus ?
Le MVP 2018-19 : Martynas Echodas (Rytas Vilnius)
Proche du niveau international (il a joué avec la Lituanie pendant les fenêtres internationales), le pivot (1997) poursuit sa progression, tant en LKL lituanienne (9,7 points et 12,6 d’éval) qu’en Eurocup : 9,4 points et 12,4 d’éval contre 8,2 points et 10,9 d’éval la saison passée.
Le joueur à suivre 2018-19 : Théo Maledon (LDLC Asvel)
Le meneur villeurbannais (2001) s’est cette saison frotté aux joutes de l’Euroleague. Avec bonheur, puisqu’il en est notre co-MVP, avec ses 7,4 points et 6,6 d’éval. En partance pour la NBA…
2e : BCL
Au moins aussi performante que l’Eurocup, la BCL donne également plus de place aux U21 : ils sont 63 à être entrés au moins une fois en jeu et 31 à bénéficier de responsabilités. De plus, ces jeunes joueurs sont performants, plus que ceux évoluant en Eurocup.
La stat « qui tue » : 20/31
Six clubs font jouer 20 des 31 U21 responsabilisés : Bamberg, Banvit Bandirma, Klaipeda, Ostende, Pau-Lacq-Orthez et Saragosse.
Les équipes qui jouent le jeu : Klaipeda et Banvit Bandirma
Deux équipes sortent de ce lot de six. Klaipeda a fait entrer 5 U21 sur le parquet, dont 4 régulièrement. L’un d’eux, Gytis Masiulis, est même notre MVP U21. Quant à Banvit Bandirma, c’est le carton plein : ses 5 U21 ont été responsabilisés, l’un d’eux (Sehmus Hazer) figurant dans notre cinq majeur.
Le MVP : Gytis Masiulis (Klaipeda)
International lituanien pendant les fenêtres internationales, l’intérieur (1998) est dominant en BCL, où il progresse bien : 11,1 points et autant d’éval contre 6,8 points et 7,1 d’éval l’an passé.
Le joueur à suivre : Amar Sylla (Ostende)
Le Sénégalais (2001) évoluant en Belgique est prometteur. Ce pivot aligne déjà 6,9 points et 8,1 d’éval dans une équipe compétitive à ce niveau de la compétition (3e de son groupe devant Manresa ou Strasbourg, par exemple).
Que sont-ils devenus ?
Le MVP 2018-19 : Tamir Blatt (Hapoel Jérusalem)
Toujours à l’Hapoel Jérusalem, le joueur né en 1997 aligne cette saison les mêmes stats que l’an passé en BCL : 10,1 points et 13,0 d’éval contre 10,1 points et 13,1 d’éval. Pas de progression donc, mais stable à haut niveau.
Le joueur à suivre 2018-19 : Luka Samanic (San Antonio Spurs)
Après une bonne année à Ljubljana (8,2 points et 8,9 d’éval en BCL), l’intérieur croate (2000) est parti en NBA, aux San Antonio Spurs. Il n’y a joué qu’un match, passant l’essentiel de sa saison en G-League avec les Austin Spurs, pour 15,2 points et 7,8 rebonds.
1e : Euroleague
La meilleure compétition européenne de clubs ne s’offre pas à n’importe qui. Seuls les meilleurs U21 peuvent y trouver un terrain d’expression. Ils ne sont donc, logiquement, pas bien nombreux à y avoir du temps de jeu et leur production reste moyenne. Mais c’est le prix à payer pour se frotter à ce qui se fait de mieux en Europe avant, pour certains, de partir en NBA.
La stat « qui tue » : 9
Sur 18 équipes dans cette coupe d’Europe, 9 font jouer régulièrement des U21 : Alba Berlin, LDLC Asvel, Barcelone, Étoile Rouge de Belgrade, Fenerbahce, Maccabi Tel-Aviv, Real Madrid, Vitoria et Zalgiris Kaunas.
Les équipes qui jouent le jeu : Maccabi Tel-Aviv et LDLC Asvel
Ces deux équipes ne font entrer en jeu que deux U21 (Yovel Zoosman et Deni Avdija pour la première, Théo Maledon et Matthew Strazel pour la seconde), mais les quatre jouent et font même partie de notre cinq majeur !
Les MVP : Théo Maledon (LDLC Asvel) et Deni Avdija (Maccabi Tel-Aviv)
Désigné meilleur jeune d’Euroleague par coachs et GM, Deni Avdija (2001, 4,0 points et 3,9 d’éval) est à notre avis au même niveau que Théo Maledon (2001, 7,4 points, 6,6 d’éval). Tous deux sont attendus haut dans la prochaine draft NBA.
Le joueur à suivre : Usman Garuba (Real Madrid)
Phénomène physique, l’intérieur espagnol (2002) a fait quelques apparitions fracassantes en Liga ACB comme en Euroleague (12 points et 20 d’éval face au Bayern Munich, par exemple). On n’a pas fini d’en entendre parler.
Que sont-ils devenus ?
Le MVP 2018-19 : Goga Bitadze (Indiana Pacers)
L’an passé, il a écrasé l’Euroleague comme aucun autre U21, hormis Luka Doncic l’année précédente : 12,1 points et 16,3 d’éval avec Buducnost. Cette saison, en NBA aux Indiana Pacers, la donne a changé : 49 matchs joués, 8,3 mn, 3,1 points et 1,9 rebond.
Le joueur à suivre 2018-19 : Tarik Biberovic (Fenerbahce)
Cela fait maintenant deux saisons que le jeune ailier bosnien naturalisé turc (2001) n’entre en jeu qu’à l’occasion des matchs d’Euroleague du Fener. Ses stats sont à la baisse : 2,3 points et 0,7 d’éval contre 3,2 points et 2,8 d’éval l’an passé. Mais, si Zeljko Obradovic le fait jouer, c’est forcément que le jeune homme a du talent…
Prochain article : le bilan par équipes
Pour retrouver l’article introductif de ce dossier, c’est ICI
Pour l’article sur la BBL allemande , c’est ICI
Pour l’article sur l’EBL belge, c’est ICI
Pour l’article sur la Liga ACB espagnole, c’est ICI
Pour l’article sur la Jeep Élite française, c’est ICI
Pour l’article sur l’A1 League grecque, c’est ICI
Pour la Winner League israélienne, c’est ICI
Pour la Serie A1 italienne, c’est ICI
Pour la LKL lituanienne, c’est ICI
Pour la BSL turque, c’est ICI
Pour la Ligue Adriatique, c’est ICI
Pour la VTB League, c’est ICI
Pour la Ligue Adriatique 2, c’est ICI
Pour la Premijere Liga croate, c’est ICI
Pour la SuperLeague 1 russe, c’est ICI
Pour la LKS serbe, c’est ICI
Pour l’Euroleague, c’est ICI
Pour l’Eurocup, c’est ICI
Pour la BCL, c’est ICI
Pour le bilan par pays (1e partie), c’est ICI
Pour le bilan par pays (2e partie), c’est ICI
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Les championnats de « deuxième division »
Ils sont quatre championnats dits « mineurs » ou « de deuxième division » à avoir été étudiés dans ce dossier, car ils reflètent l’état de la formation dans des pays historiquement portés sur le basket (les pays de l’ex-Yougoslavie notamment) ou dans un autre se distinguant par sa population (et son étendue), la Russie. Nous avons donc analysé la place occupée par les U21 (et leur rendement) dans la SuperLeague 1 russe, la Premijere Liga croate, la LKS serbe et la Ligue Adriatique 2 (deuxième division de cette ligue regroupant des clubs de divers pays de l’ex-Yougoslavie).
Dans ce bilan, nous avons établi une hiérarchie mais il ne s’agit pas d’un classement à proprement parler car il y a trop de différences entre ces compétitions, d’un niveau assez disparate. Ainsi, en Russie, ce sont surtout des équipes réserve de grands clubs (CSKA, Khimki) qui dominent face à des clubs de niveau très moyen. De même, la LKS n’oppose que des clubs serbes ne disputant pas la Ligue Adriatique, alors que la Premijere Liga inclut en son sein les plus grandes équipes du pays, Cibona Zagreb, Zadar ou Split. Ce dernier club officie également en Ligue Adriatique 2, avec l’ambition de remonter en première division de cette ligue. De fait, la Ligue ABA 2 (l’autre nom de ce championnat) est d’un niveau supérieur aux championnats serbe et croate, mais l’on s’aperçoit qu’il existe de nombreuses possibilités pour les U21 de ces pays d’évoluer dans les deux compétitions (en « local » et en ABA) pour peu qu’ils en aient le niveau.
Ainsi, même si elles n’ont pas toujours un niveau très élevé globalement, ces quatre compétitions permettent à de très nombreux U21 de s’exprimer et, pour les meilleurs, de se faire remarquer par les clubs en haut de la hiérarchie dans leurs contrées. Et ces jeunes joueurs, surtout de l’ex-Yougoslavie, alimentent en continu le formidable réservoir des pays des Balkans.
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