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La Rochelle n'est plus qu'à 40 minutes de la Betclic Elite

Vainqueur de Boulazac (67-49) lors du Match 1 de la finale des playoffs de Pro B, le Stade Rochelais a maintenant deux occasions pour monter dans l'élite.

©Stade Rochelais

A la mi-temps, le combo guard américain Tray Buchanan était au pain sec et à l'eau (3 points à 1/3 aux shoots et 1 rebond), mais le MVP de la Pro B de la saison a retrouvé tout son jeu en deuxième période pour inscrire au total 19 points (4/7 à trois-points) en plus de 4 rebonds, 2 passes et 1 interception. Dans le troisième quart-temps, il a marqué à lui seul plus de points que le BBD (13 à 12) et le Stade Rochelais a fait une différence irrémédiable.

Tray Buchanan a été le facteur déterminant de la victoire des Rochelais, mais il ne faut pas passer sous silence la prestation de Johan Lofberg (15 points, 17 d'évaluation) et la capacité de toute l'équipe à défendre le plomb plus particulièrement entre la 27e et la 34e minute ; Boulazac n'a pas marqué un seul point en 6’30 et les efforts de Jean-Marc Pansa (9 rebonds et 7 points) ont été largement insuffisants surtout que son équipe a été dominée dans la bataille du rebond (42-29).

« On s’attendait à un gros combat, on l’a eu. On a réussi à creuser l’écart en maintenant ce qu’on a fait en défense en première période. Je pense qu’on était tendu en première période. Boulazac nous a impactés. Après on a plus partagé le ballon. On sait que c’est loin d’être fini, on a gagné un match, il n’y a pas d’euphorie. L’ambiance ici est incroyable, à Boulazac il y a trois fois la capacité de notre salle. Il faudra être prêt, » a commenté le coach de La Rochelle, Julien Cortey, rapporte Sud Ouest.
« Je pourrais chercher des excuses mais on n’a pas su répondre, se mettre au niveau de La Rochelle, nous qui étions un peu émoussés. On a manqué de lucidité parfois. Défensivement on a fait des choses correctes, même si on a donné quelques paniers trop faciles. C’est un peu un mixte de tout ça. On a eu des tirs parfois qu’on n’a pas pris. Il faut shooter avec confiance, » a fait remarquer pour sa part le coach de Boulazac, Alexandre Ménard.

Si le Stade Rochelais s'impose le jeudi 6 juin, lors du match retour au Palio de Boulazac, il montera pour la première fois de son histoire dans l'élite. Sinon, il faudra recourir à une belle à Gaston-Neveur.

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