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NBA

La Saint-Charles de Charenton fabrique de joueurs NBA

Dans un article du Parisien, on en apprend davantage sur la Saint-Charles de Charenton qui est un pipeline pour la NBA.

Moussa Diabaté (Charlotte Hornets).

Quel est le point commun entre Tidjane Salaün, Moussa Diabaté (Charlotte Hornets), Pacôme Dadiet (New York Knicks) et Armel Traoré (Los Angeles Lakers) ? Un indice : Evan Fournier, un ancien NBAer, est passé par le même club. Tout comme Nolan Traoré, Maxime Raynaud et Mohamed Diawara appelés à rejoindre plus ou moins certainement la NBA. Réponse : ils ont tous transité par la Saint-Charles de Charenton. Les internationaux français (Lahaou Konaté) et camerounais (Jérémy Nzeulie) aussi.

Le club du 94 profite à fond du fabuleux réservoir parisien et sait raffiner les talents. Son président, Fabrice Canet, qui est par ailleurs le responsable médias à la FFBB et arbitre de Betclic Elite, a t-il un secret de fabrication ?

« Il n’y a pas d’explication rationnelle si ce n’est qu’on a pris la direction de la formation depuis 20 ans, explique t-il au Parisien. On a mis les moyens dans la détection et la formation, des catégories U 11 aux U 18 avec un encadrement performant et exigeant. Ici la pyramide est inversée par rapport aux autres clubs, même si on est heureux d’avoir notre équipe première en Nationale 3 (5e niveau hexagonal), l’équipe centrale est celle des U 15. » Celle-ci a remporté le titre de champion de France à trois reprises entre 2006 avec Evan Fournier et 2015.

La Saint-Charles va atteindre bientôt les 700 adhérents qu'elle fait jouer dans pas moins de six gymnases. Former des joueurs pour la NBA n'est pas une affaire d'argent pour le club du Val-de-Marne comme le rappelle Fabrice Canet.

« On ne touche qu’une seule fois une somme entre 900 et 1 200 euros quand un joueur devient pro en France. C’est parfois frustrant de ne pas avoir la reconnaissance de ce travail de l’ombre. C’est un manque, il faudrait mettre en place un cercle vertueux où l’économie ruissellerait vers les clubs amateurs. On commence seulement à se dire qu’il faudrait communiquer. »

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