Avec une masse salariale en retrait, la SIG avait démarré sa saison dans la difficulté. Le président explique :
« Il y a eu le rendez-vous à la DNCCG qui à découlé sur une baisse de la masse salariale de 20% par rapport au budget initialement déposé. Tout le travail de scouting qu’avait fait Nicola Alberani en présaison s’est retrouvé amputé le 27 juin exactement lorsque l’on a reçu ce compte rendu de la DNCCG. Cela explique beaucoup de choses sur le recrutement et sur les joueurs qu’on avait (…) Nous avons dû tout faire pour construire une belle équipe prête de suite et en plus réaliser une belle saison. Faire une belle équipe à la dernière minute avec moins d’argent et gagner tout de suite, c’est compliqué. »
En fin d’année, des actionnaires du club se sont retirés et cela a entraîné la démission de l’ancien président Olivier Klotz. C'est en novembre que Christophe Lasvigne a été élu à la présidence et sportivement à cette période la SIG était performante.
« Il y avait de très grandes satisfactions durant ce cœur de saison, on a intégré le Top 8, nous étions qualifiés pour le Top 16 en BCL, on loupe le ¼ de Finale uniquement au panier average et le bilan sportif était positif avec 25 victoires pour 21 défaites à la mi-avril devant un public qui répondait présent dans une belle ambiance », insiste le président de la SIG.
En revanche, la fin de saison du club a été décevante avec la défaite en Coupe de France contre la JDA Dijon mais surtout à cause de la non qualification en playoffs. Après cette année dite de transition, le club annonce un projet sur trois saisons.
« Ce projet a pour mot d’ordre le partage et la volonté, car c’est ensemble que nous serons plus forts. Notre volonté, d’ici 3 ans est de se repositionner parmi les meilleurs clubs en retrouvant les Playoffs et la BCL. Je ne parle pas d'une Coupe d'Europe mais bien de la BCL. On a joué pendant 8 ans la BCL et pour la première fois nous n’allons pas jouer cette compétition donc nous souhaitons y revenir très vite. La SIG Strasbourg a un ancrage territorial et une ambition européenne.»
