La WNBA bat ses records d'affluence qui datent de 26 ans, a établi de nouveaux records d'audience TV, connaît une augmentation des ventes de produits dérivés et un engagement accru des fans. Une grande partie de cette croissance a été stimulée par la classe actuelle de rookies, menée par Caitlin Clark et Angel Reese. Cela aiguise son appétit et l'incite à se développer notamment en augmentant son nombre de matches.
Quarante-quatre matchs par équipe constituent le maximum autorisé par la convention collective actuelle, même si, à long terme, la Commissionner Cathy Engelbert a évoqué la possibilité de prolonger encore davantage la saison. Un plus grand nombre de matchs au total est également prévu pour les deux prochaines saisons avec l'arrivée des franchises d'expansion de Golden State (2025) et de Toronto (2026).
Pour continuer à mondialiser le jeu, la WNBA envisage d'organiser des matchs partout dans le monde. Cathy Engelbert a notamment mentionné l'Europe, l'Asie, Mexico et le Moyen-Orient. Elle pourrait également organiser des matchs sur des sites neutres aux États-Unis pour tester les marchés d'expansion.
L'un des aspects négatifs de cette expansion est que la WNBA devrait amener des joueuses européennes notamment françaises à tirer un trait sur l'EuroBasket 2025, qui se tiendra du 19 au 29 juin, soit en pleine saison de la ligue américaine. Déjà, des championnats européens raccourcissent leur saison pour permettre aux joueuses d'enchaîner avec la saison régulière de WNBA ou sont obligés de les laisser libres avant terme comme ce fut le cas de Villeneuve d'Ascq avec la double MVP de Ligue féminine, Kennedy Burke.
