On a beau être l'une des meilleures joueuse du monde de la discipline, le 3X3 ne fait pas vivre chez les femmes, mais après une pause d'un an, Laëtitia Guapo était attendue à Bourges, un club d'Euroleague où elle avait déjà séjourné trois saisons auparavant. La voici un peu moins globe-trotter. Ses commentaires pour Le Berry :
"C’est vrai que ça me fait du bien d’être à la maison, surtout. L’année dernière, on était beaucoup en stage, à être H24 toutes les huit et le staff, jamais chez nous. On vivait dans nos valises. Là, quand on n’est pas en déplacement, on est vraiment à la maison. On va aux entraînements, mais on a du temps entre, on peut faire ce que l’on veut. Je peux promener mon chien, faire du vélo, passer du temps avec Franck (Séguela, son compagnon, NDLR) quand il est là. Ça fait du bien d’être plus posée, même si on ne l’est pas tant que ça en jouant tous les trois ou quatre jours."
Bien qu'elle ait progressé sur le plan physique, si l'on se fie à ses stats, la Berruyère est un peu en retrait depuis la rentrée.
"Je dois me remettre en jambes au sein d’un collectif 5x5, où les automatismes ne sont pas les mêmes qu’en 3x3. Le physique, ça n’a pas du tout changé. Après, ça dépend comment on l’utilise. À Bourges, on a un fort axe 1-5. Du coup, on est toutes complémentaires, on va toutes être polyvalentes, avec de l’alternance dans notre jeu. Je pense que ce n’est pas forcément quelque chose qui va se voir, mais je sais qu’intrinsèquement je me sens bien, alors que je n’ai pas arrêté depuis un an. Physiquement, je me sens bien alors que l’on est en novembre et que l’on a enchaîné tout le début de saison à fond. Je vois que cela paye à ce niveau-là. Et puis, j’essaye aussi de ne pas être trop exigeante avec moi-même. En retournant au 5x5, cela nécessite d’autres automatismes. Il y a plus d’informations à prendre en compte. Il y a pas mal de différences dans ces deux disciplines, à commencer par le ballon. Il fallait me replier à cette discipline."