En 2017 le Champagne Châlons Reims Basket avait dû subir un redressement fiscal et un contrôle Urssaf et un tour de vis avait été effectué au niveau des finances.
« Il a fallu composer avec cela, c’est vrai. Nous avons rectifié le tir. Nous avons rééquilibré nos fonds propres, » explique le président Michel Gobillot dans les colonnes de l’Union. « Désormais, on va pouvoir commencer le recrutement en commençant par les JFL. On espère y parvenir le plus vite possible mais sans s’affoler. On ne fait pas partie des clubs riches capables de payer plein pot. »
Le CCRB veut conserver ses meilleurs joueurs et n’a pas encore fait une croix sur son meneur Martin Hermannsson (1,90m, 23 ans) même si l’Islandais est demandé ici et là. Son ambition est de sortir par le haut de la zone de la 12e-14e place qui sera marécageuse lorsque la Jeep Elite -c’est dans l’air du temps- passera à 16 voire 14 équipes. Sortir aussi médiatiquement de l’obscurité car l’absence de vraies performances, de coupes d’Europe, de références françaises sinon Romain Duport, et le fait de jouer un coup à Châlons, un coup à Reims font que le CCRB est le club le plus anonyme de l’élite.
Photo: Martin Hermannsson (FIBA)
