Six nouveaux actionnaires sont venus renforcer le capital du club à l'été 2023: la famille de la Clergerie ( groupe LDLC ), la famille Mathiolon (groupe Serfim), Amaël Grivel, président de Ciril Group, Laurent Fiard et Christian Donzel, codirigeants du groupe Visiativ, Serge Mathieu, président du Groupe Novali et Didier Caudard Breille (président du groupe DCB international).
Un programme doit permettre, en sept ans, de passer de 23 millions d’euros de budget (15 millions viennent du sponsoring) à 35 millions d’euros et grimper ainsi à près de 150 salariés contre 70 aujourd’hui. Au centre du projet, la LDLC Arena comme le développe Gaëtan Muller dans Le Progrès :
« L’accord d’exploitation de cette salle, c’est déjà un grand pas. Quand je vois le Bayern de Munich, Milan ou encore Paris basket qui rentrent dans leurs nouvelles salles, je me dis qu’ils ont un accord d’exploitation idéal qui leur permet de voir en grand ; c’est ce que nous souhaitons. Si nous avions un accord tel que nos confrères, nous pourrions multiplier par trois ou quatre notre marge sur nos revenus et par conséquent notre investissement dans le club. Cela nous permettrait clairement d’être, à terme, parmi les prétendants au titre de champion d’Europe », rêve Gaëtan Muller, particulièrement satisfait de la levée de fonds."
L'ASVEL veut se doter d'un centre d’entraînement, une brasserie Asvel, un musée Asvel et un musée Tony Parker ». Le club espère atteindre une autre dimension d'ici 2030.
« 35 millions d’euros de budget, ce qui nous mettrait au niveau du Real Madrid ou du Barça, mais avec un modèle économique propre, viable et stable, sans les dettes compensées par le football. »
Le Real Madrid avait généré 22 millions de revenus lors de la saison 2022-23, et selon 2Playbook, les pertes de sa section basket s’élèvaient à 27,8 millions d'euros sur l’ensemble de la saison dernière. Son budget factice était donc proche de 50M€. Le Barça avait fait encore pire sur le même exercice avec des pertes record de 56,6 millions d’euros.