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Laura Evrard (Landerneau) : « L’EuroBasket U18, mon objectif de l’été »

À tout juste 17 ans, la Varoise Laura Evrard (1,66 m) vient de terminer sa première saison professionnelle à Saint-Amand. À la clé, une première expérience internationale chez les U18 et les U23, et un contrat de deux ans à la rentrée à Landerneau. Actuellement au Canada pour disputer le « Global Ja

À tout juste 17 ans, la Varoise Laura Evrard (1,66 m) vient de terminer sa première saison professionnelle à Saint-Amand. À la clé, une première expérience internationale chez les U18 et les U23, et un contrat de deux ans à la rentrée à Landerneau. Actuellement au Canada pour disputer le « Global Jam Tournament », qui débute ce mardi contre les Etats-Unis (17h), la jeune meneuse vise l’EuroBasket U18 avec les Bleuettes du 6 au 14 août.

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Vous avez obtenu le maintien avec Saint-Amand en terminant premières des playdowns de LFB, quel est votre sentiment ?
« C’était important pour nous. On a réussi à se maintenir, et à bien le faire donc c’est une très bonne chose. A titre personnel, la défense a toujours été mon point fort, c’est ce sur quoi on m’attend. Cela fait plaisir d’avoir toujours autant d’impact. »

Comment s’est déroulé le premier stage avec l’équipe de France U18 (à Vittel, du 5 au 10 juin dernier) ?
« C’était très sympa. Il y avait un peu d’appréhension de savoir comment cette première expérience allait se dérouler. Il y a beaucoup de filles de l’INSEP donc elles ont l’habitude de jouer ensemble, des filles de l’équipe de France de l’an passé mais l’adaptation s’est faite assez rapidement, notamment avec les trois rencontres amicales. Cela s’est très bien passé et je suis très contente d’être dans ce groupe. »

Comment vous vous êtes trouvée sur ces matches de préparation ?
« Je me suis sentie assez fatiguée (rires). Il n’y avait pas forcément eu de vacances avant d’aller à ce stage donc dans les jambes, cela se faisait énormément ressentir. Mais voilà en défense c’était comme d’habitude, assez bien. On a trouvé le temps de prendre les marques, connaître les filles et de s’approprier les systèmes. On a eu six formes de jeu en deux jours. C’est le rythme international, il faut vite s’adapter. »

« J’ai les capacités pour y arriver et je vais tout donner pour »

Dans le groupe, avec qui vous vous êtes bien acclimatée ?
« À vrai dire, il y avait des filles avec qui j’ai déjà joué, notamment Elena Zemoura (Lattes-Montpellier). Donc c’était un peu plus simple de la retrouver dans le jeu car nous avions créé des automatismes. Sur les matches, le but n’était pas de jouer trente minutes par fille, le temps de jeu a été assez réparti. On jouait plus ou moins certaines oppositions, plus ou moins avec certaines filles pour essayer des combinaisons. Il faut encore du temps. »

Faire partie d’un groupe élargi en sachant que tout le monde n’ira pas en Grèce (18 joueuses actuellement, il n’en restera que 14), est-ce que le contexte ajoute plus de pression ?
« J’espère être prise. Ce serait une belle récompense pour toute la saison. Après, ce que je veux est de ne pas avoir de regrets. Je me donne à fond sur tous les stages, comme ça je ne peux pas me dire : « Je n’ai pas été prise parce que je n’ai pas tout donné. » Si je reste à la maison, ce sera parce qu’il y a plus forte que moi, des filles meilleures pour le groupe. Mais j’ai les capacités pour y arriver et je vais tout donner pour. Ce championnat d’Europe en Grèce fait rêver, c’est le premier objectif de l’été. »

La jeune meneuse soutenue par ses coéquipières (c) Saint-Amand

Vous avez également ce stage avec les U23 (26 juin au 10 juillet), comment avez-vous récupéré ?
« Déjà, tout le repos possible est bon à prendre. Je suis rentrée chez moi (en juin) et j’ai complètement coupé pour que mes muscles et mes jambes se relâchent un peu. Je pense que cela faisait longtemps et cela a procuré énormément de bien. Ensuite, il faut chercher toutes les ressources mentales. L’équipe de France, ce n’est que l’été et ce n’est pas donné à tout le monde. Nous ne sommes plus que seize sur toute la France donc tout le monde n’a pas cette chance, c’est vraiment une fierté. »

Qu’attendez-vous de cette expérience au Canada ?
« Ce stage-là va me permettre de découvrir un petit peu plus l’équipe de France. On va jouer face aux États-Unis (ce mardi 17h heure française), la Belgique (6 juillet, 17h) et le Canada (7 juillet, minuit). Ce ne sont pas n’importe qui, ce sont des filles qui sont des adultes, seniors. Je vais avoir la chance de jouer avec Marine Fauthoux, Kendra Chery, des gros noms. Ce tournoi-là n’est pas officiel, c’est autre chose mais c’est sûr que je vais me donner à fond. »

« Saint-Amand me considérait encore comme la petite jeune »

Côtoyer de grandes joueuses à votre poste, c’est un atout pour votre progression ?
« Oui, ce sont des joueuses qui me font rêver. Elles jouent en équipe de France A carrément, elles ont énormément d’expérience. Même si le stage ne dure que deux semaines et demies, ce n’est que de l’expérience en plus à prendre, même de pouvoir leur parler, de rencontrer des personnes. Que ce soit avec Marine Fauthoux, Kendra Chery ou Zoé Wadoux, championnes d’Europe U16, médaillées au championnat du monde, je ne vais qu’apprendre. Je pense que déjà travailler avec Marine, ce sera différent que de jouer contre elle. Ce sera aussi beaucoup d’observation en la regardant faire. »

Vous allez jouer la saison prochaine à Landerneau, pourquoi ne pas avoir continué à Saint-Amand ? Êtes-vous déçue ?
« Déçue, je vais dire oui, au début. J’ai été un peu déçue de ce que le club m’a proposé. Ils me considéraient encore comme la petite jeune du groupe du centre de formation qui allait les aider quand il y avait besoin. Si je suis déçue, c’est plutôt de ce choix-là. »

Vous vouliez une place dans la rotation ?
« Je voulais une place dans l’équipe. Je pense que c’était le mieux que je pouvais attendre vu le temps de jeu que j’ai eu cette année. Et quand j’ai su ce que Landerneau me proposait, je me suis dit que j’étais contente de partir, très contente de découvrir autre chose, un nouveau coach et de nouvelles filles avec un projet très ambitieux pour moi. Avec un développement de la jeune joueuse mais tout en ayant une place dans l’équipe. J’ai signé deux ans avec eux. Sur les deux, le but est de progresser le plus possible pour être titulaire à Landerneau si cela se passe bien. Je suis très contente d’avoir signé avec Landerneau. »

Avec ces expériences internationales à venir, les objectifs sont-ils en hausse ?
« Mon objectif reste de trouver une place dans cette équipe avec ce que j’ai montré cette saison. Ne pas en faire plus que ce que je fais. Apporter ma défense, mes lectures de jeu et un petit coup de peps. Au fur et à mesure, gagner le plus de temps de jeu. Côté collectif, ce serait d’arracher les playoffs pour l’année prochaine et décrocher une compétition européenne, ce qui peut être une très bonne chose pour l’apprentissage. »

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Vous avez obtenu le maintien avec Saint-Amand en terminant premières des playdowns de LFB, quel est votre sentiment ?
C’était important pour nous. On a réussi à se maintenir, et à bien le faire donc c’est une très bonne chose. À titre personnel, la défense a toujours été mon point fort, c’est ce sur quoi on m’attend. Cela fait plaisir d’avoir toujours autant d’impact. »

Comment s’est déroulé votre premier stage avec l’équipe de France U18 (à Vittel, du 5 au 10 juin dernier) ?
C’était très sympa. Il y avait un peu d’appréhension de savoir comment cette première expérience allait se dérouler. Il y a beaucoup de filles de l’INSEP donc elles ont l’habitude de jouer ensemble, mais l’adaptation s’est faite assez rapidement… »

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Photo : Laura Evrard (Saint-Amand)

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