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Laurent Vila (Pau): « Il y a moins de pression en BCL »

Comme la Jeep Elite est un peu sens dessus dessous en ce moment et qu’il y a cette saison trois descentes, les coaches des équipes mal-classées n’échappent pas à la fameuse « pression » voire au risque de se faire débarquer à tout moment pour provoquer -éventuellement- le fameux choc psychologique.

Comme la Jeep Elite est un peu sens dessus dessous en ce moment et qu’il y a cette saison trois descentes, les coaches des équipes mal-classées n’échappent pas à la fameuse « pression » voire au risque de se faire débarquer à tout moment pour provoquer -éventuellement- le fameux choc psychologique. Comme quelques autres, le Palois Laurent Vila fait partie du lot et c’est pourquoi France Bleu lui demande s’il ne se sent pas en danger.

« Je connais le métier, le scénario des saisons. J’assume aujourd’hui mon rôle, mes choix, ma méthode et ce que je mets en place avec le staff et les joueurs… Et je sais adapter quand il s’agit de le faire, je suis aussi ouvert à la discussion avec les joueurs et les gens qui m’entourent dans le travail pour prendre les bonnes informations. Je suis positif dans mon attitude, constructif avec mon groupe et je vois qu’on est pas loin, donc j’ai bon espoir qu’on y arrive et que cette mauvaise passe soit effacée par de meilleurs résultats. »

Si l’Elan Béarnais ne compte que 2 victoires en 9 journées de Jeep Elite, elle est davantage compétitive en Champions League dans un groupe B où tout est possible puisqu’elle en est à 2 victoires en 5 journées comme trois autres équipes. La question est de savoir si une coupe européenne ne pèse pas lourdement dans les corps et les esprits lorsque les difficultés s’accumulent en championnat; Limoges, Nanterre et Strasbourg sont dans une position analogue.

« On a voulu cette coupe d’Europe et vivre ces deux compétitions ! », rappelle le coach. « Globalement le poids de la Jeep Élite commence à être présent, la BCL c’est un peu plus rafraîchissant, il y a « moins de pression » mais pour autant il faut aborder les matchs avec la volonté de bien faire les choses, on se prépare pour, et on s’appuie sur ces matchs aussi pour continuer à progresser donc on ne va pas changer de stratégie ou d’idée du jeu et même si on le voulait en 48 heures ce n’est pas possible. »

D’ailleurs, l’Elan a eu une belle carte à jouer ce soir à Anvers, qui ne compte qu’un seul succès en BCL. A noter que les Giants ont moins de soucis le week-end puisqu’ils ne dénombrent qu’une seule défaite dans le plus faible championnat belge. Il y aura ensuite tout le temps de se concentrer sur la venue de Gravelines samedi prochain au Palais, encore un match à forte « pression ».

Photo: Petr Cornelie (FIBA)

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