12e au classement (8 victoires et 12 défaites) avant les matches de ce week-end, Pau-Lacq-Orthez peut encore viser les playoffs mais n’est pas pour autant encore certain de conserver sa place en Jeep Elite. Questionné par les médias locaux, son coach Laurent Vila annonce qu’il est militant d’une ligue fermée, ce qui veut dire stricto sensu sans montées et descentes.
« Cette saison avec trois descentes a mis un stress sur tous les clubs peut-être, comment dire, incompris parce que dès l’entame de la saison j’entendais des journalistes parler de cette pression. Forcément les équipes à ce moment-là de la saison sont pleines d’espoirs et là, tout de suite, ça plombe un peu l’atmosphère. Il y a la réalité du championnat, quand on n’a pas de bons résultats pour des gros clubs ou des clubs moyens comme nous, ça met une pression supplémentaire et on est rattrapé par cette réalité. On est aux aguets, tout le monde se renforce. Il y a quand même huit coaches cette année qui ont perdu leurs jobs. C’est impressionnant ! (…) Que va faire la ligue, que va faire le basket français pour justement essayé de donner un peu plus de sérénité aux clubs pour la finance et aussi pour le travail au quotidien? Je suis aujourd’hui militant d’une ligue fermée. »
A noter que Romuald Coustre, le GM du BCM Gravelines -club actuellement dans une position sportive inconfortable-, partage cette opinion comme il l’annonce sur les réseaux sociaux: