Photo d’ouverture : NBAE
Tout le monde ou presque connaît les films Space Jam, Les Blancs ne savent pas sauter, Coach Carter ou les documentaires tels que The last dance. Mais, au-delà de ces succès au box-office, il existe bon nombre de films, documentaires, séries ou court-métrages d’un peu partout dans le monde qui abordent toutes sortes de sujets de société au travers du prisme du basket-ball, des plus badins aux plus graves. Quelques-uns sont plutôt connus dans nos contrées, d’autres beaucoup moins, comme ces long-métrages évoquant la Serbie, l’Iran, la Chine, la Turquie ou Israël. Au cinéma, le basket-ball est un bon moyen de s’ouvrir à d’autres cultures, à d’autres horizons, à d’autres histoires ! La preuve en 20 exemples.
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Documentaires :
- The Final Shot (2021), par Florent Bodin (FRA)
À voir en version originale française sur Netflix
Après The Last Dance en hommage à Michael Jordan, c’est au tour de Tony Parker de voir son histoire racontée sur Netflix. Le biopic, d’une heure et 28 minutes, sorti ce 6 janvier, retrace le parcours de TP, meneur déjà déterminé qui arrive à San Antonio à 19 ans, devient titulaire au bout de seulement cinq matchs et remporte son premier titre de champion NBA à 21 ans. De son arrivée en 2CV à l’INSEP à l’apogée du Big Three jusqu’à sa retraite et à la présidence de l’Asvel, de nombreux témoignages racontent son parcours, dont le sien, bien sûr.
Bande-annonce officielle française :
- Aulcie (2020), par Dani Menkin (ISR-USA)
Disponible à l’achat au format numérique sur le site du Centre d’Art et de Culture Juive en VOSTFR
Aulcie Perry était un basketteur anonyme aux États-Unis, il est devenu une légende en Israël. Découvrez comment un recruteur du Maccabi Tel-Aviv l’a repéré en 1976 alors qu’il jouait sur un playground à Harlem avant de le signer et de l’embarquer dans une formidable épopée : en 1977, le « club nation » remporte sa première Coupe d’Europe des clubs (l’ancêtre de l’Euroleague, qu’il gagna également en 1981) et s’impose neuf fois dans son championnat national pendant les neuf ans où Aulcie Perry joue pour le club ! En 1978, il se convertit au judaïsme et devient citoyen israélien sous le nom d’Elisha ben Avraham. Dans ce documentaire, Aulcie Perry aborde lui-même ces périodes fastes de sa vie mais aussi sa chute, la drogue, la prison… Et son amour pour Israël, où il est retourné vivre une fois rendu à la liberté.
Bande-annonce en VOST (anglais) :
- Le coup parfait (2013), par Nicolas de Virieu (FRA)
Documentaire créé en collaboration avec L’Équipe disponible ci-dessous
Ce documentaire résume la saison historique qu’a connu le Limoges CSP en 1993, avec l’extraordinaire finale victorieuse de l’Euroleague contre Trévise (59-55). La plupart des acteurs ce cet exploit témoignent et dévoilent l’état d’esprit dans lequel ils ont abordé cette finale. Pour retrouver Boja Malkovic, Michael Young, Jurij Zdovc, Richard Dacoury, Jim Bilba, le regretté Fred Forte et les autres.
- Once Brothers (2010), par Michael Toulajian (USA)
Documentaire officiel en VOSTFR ci-dessous.
Coproduit par la chaîne sportive américaine ESPN, ce documentaire retrace l’amitié brisée entre le pivot serbe Vlade Divac et l’arrière croate Dražen Petrović. Tous deux ont joué pour l’équipe nationale de Yougoslavie de 1986 à 1990 et remporté titres européen et mondial ensemble. Mais un geste du premier (il jette à terre un drapeau croate à terre à la fin de la finale victorieuse au Mondial 1990) le brouille avec le second, alors que la guerre de Yougoslavie est sur le point d’éclater. Ils n’auront jamais l’occasion de se réconcilier, le « Mozart croate » trouvant la mort dans un accident de la route en 1993. Entre remords et drame historique, Vlade Divac témoigne de manière touchante et émouvante.
https://youtu.be/PKVBz5nFKJE
- The Other Dream Team (2012), par Marius A. Markevičius (LIT-USA)
Documentaire officiel en VOST (anglais) ci-dessous.
En 1990, venant tout juste de déclarer son indépendance, la Lituanie se retrouve confrontée à une tentative de coup d’État fomentée par l’URSS pour renverser son gouvernement. C’est dans ce contexte tendu que l’équipe nationale de basket-ball lituanienne se prépare pour les Jeux olympiques de Barcelone de 1992. Ce documentaire retrace toute l’épopée de cette équipe, du rôle joué par le groupe de rock psychédélique californien Grateful Dead dans leur préparation jusqu’au formidable impact en Lituanie de la médaille de bronze récoltée par ses joueurs face à l’équipe de la CEI (une fédération d’États de l’ancienne URSS), le rival honni. Avec des témoignages d’Arvydas Sabonis, Bill Walton, Sarunas Marciulonis ou David Stern, entre de nombreux autres.
https://www.youtube.com/watch?v=ZYgeqoJ4B4Q
- Nowitzki : Der Perfekte Wurf (2014), par Sebastian Dehnhardt (GER)
Disponible à l’achat en DVD & Blu-ray sur eBay ou Rakuten
La légende de NBA made in Germany : Dirk Nowitzki. Ce documentaire met en lumière les débuts de l’ailier-fort en Allemagne et comment sa rencontre avec Holger Geschwindner (joueur dans les années 60-70 et mentor de toujours de Nowitzki) l’a conduit au Texas et au sommet de la NBA avec les Mavericks de Dallas (1998-2019). Pour en parler, Dirk Nowitzki et ses proches interviennent ainsi que de nombreux joueurs qu’il a pu affronter comme Steve Nash, Vince Carter, Yao Ming et Kobe Bryant, pour ne citer qu’eux.
Bande-annonce officielle en version originale :
- The Iran Job (2012), par Till Schauder (GER-USA)
Disponible à l’achat en DVD sur Rakuten
Meneur de jeu ayant évolué en Israël, au Vénézuéla, en Argentine ou à Porto Rico, Kevin Sheppard prend en 2007 la direction de l’Iran, un pays avec lequel les États-Unis ont rompu toutes relations diplomatiques en 1979. Après un premier passage à Téhéran, il arrive à Chiraz en 2008 et tombe amoureux du pays et de ses habitants, qui l’accueillent à bras ouverts et lui font découvrir leur riche culture. Un amour qui va durer, le natif des Îles Vierges passant ensuite six saisons dans le club universitaire de Téhéran ! C’est cette épopée, et la vie iranienne au quotidien, en particulier celles de ces femmes avec lesquelles Kevin Sheppard se lie d’amitié, que décrit ce documentaire.
Bande-annonce officielle en VOST (anglais) :
- Basket Europe Tour (2020), par Corentin Rodriguez (FRA)
Documentaire officiel ci-dessous.
Corentin Rodriguez a parcouru six pays (Espagne, Italie, Slovénie, Croatie, Serbie et Grèce) pour découvrir la façon dont les ressortissants de ces contrées exprimaient leur passion pour la balle orange. En allant à la rencontre de joueurs amateurs et professionnels ainsi que de supporters, le réalisateur met en évidence les spécificités de chaque culture, comme « l’inat » serbe (terme mélangeant obstination et orgueil) ou les Forte, Franco, Fermo et Fiero bolognais, points cardinaux et guides des joueurs de la Virtus Bologne.
Films :
- Playoff (2012), par Eran Riklis (ISR-GER)
Disponible à l’achat en DVD & Blu-ray sur eBay et Rakuten
Le film s’inspire de la carrière de l’entraîneur israélien d’origine allemande Ralph Klein, ici renommé Max Stoller. En 1982, le coach, qui vient de mener le Maccabi Tel-Aviv au titre de champion d’Europe et d’acquérir un statut de légende en Israël, part en Allemagne de l’Ouest pour prendre sous son aile l’équipe nationale, avec pour cible les championnats du monde à Los Angeles. Face à une équipe démotivée par le contexte politique du pays et une presse israélienne qui l’accuse de trahison, Stoller réussira-t-il à atteindre son objectif ? Son parcours semé d’embûches lui permettra également de renouer avec son passé, sa jeunesse d’avant-guerre.
Bande-annonce officielle en VOSTFR :
- High Flying Bird (2019), par Steven Soderbergh (USA)
À voir en version française sur Netflix
Alors que la NBA est en plein « lock out » (arrêt des activités de la ligue par blocage des propriétaires de franchises), Ray Burke, un agent de joueurs, tente de convaincre l’une de ses recrues de s’élancer dans un pari risqué afin de tourner la situation en la faveur de ses clients. S’il n’y a que très peu de basket au sens sportif du terme dans ce film tourné avec un Iphone 8, le réalisateur arrive à proposer un contenu haletant en abordant des problèmes sociétaux d’aujourd’hui.
Bande-annonce officielle en version française :
- Chacun pour tous (2018), par Vianney Lebasque (FRA)
Disponible avec l’abonnement MyCanal ou en VOD sur AmazonPrime
Lors des Jeux paralympiques de Sydney en 2000, l’équipe d’Espagne de basket-ball des déficients mentaux avait remporté la médaille d’or avant qu’on ne découvre que la plupart de ses joueurs (10 sur 12) n’étaient en réalité pas handicapés. C’est cette histoire que Vianney Lebasque retranspose en France, dans un film qui traite avec légèreté cet épisode peu connu sans tomber dans la caricature. Sous la houlette d’un Jean-Pierre Darroussin bourru, l’équipe va petit à petit abattre les barrières entre valides et déficients mentaux de l’équipe.
Bande-annonce officielle française :
- La Finale (2018), par Robin Sykes (FRA)
Disponible à l’achat numérique sur AmazonPrime ou en DVD sur Rakuten
Alors que son grand-père Roland (joué par Thierry Lhermitte) est de plus en plus diminué par la maladie d’Alzheimer, J.B. (Ryan Bensetti) ne rêve que de sa finale de basket à Paris. Contraint de devoir s’occuper de Roland le jour J, J.B. emmène son grand-père avec lui à la capitale. Et, bien sûr, rien ne se passe comme prévu. Traitant sur un mode léger mais touchant la maladie d’Alzheimer, ce premier film a permis à son réalisateur, Robin Sykes, de remporter deux trophées au Festival International du Film de Comédie de l’Alpe d’Huez : le Prix d’interprétation pour Thierry Lhermitte et le Grand Prix pour le réalisateur.
Bande-annonce officielle :
- La Légende (2018), par Florian Hessique (FRA)
Disponible à l’achat en DVD sur Amazon
Tout sourit à Jean-Christophe Markovic, 25 ans, qui arrive à l’apogée de sa carrière de basketteur professionnel. Convoité par de grands clubs, il surprend tout son monde en signant pour Angers, son club formateur qui vient d’accéder à la première division. En fait, Jean-Christophe s’est gravement blessé au genou, ce qu’il a caché à tout le monde. Et ce qui ne l’empêche pas de convoiter une place en équipe de France, au prix de mille souffrances. Acteur, réalisateur, scénariste, Florian Hessique est également un ancien basketteur de bon niveau.
Bande-annonce officielle :
- Champions (2018), par Javier Fesser (ESP)
Disponible à l’achat en DVD sur Amazon
Inspiré comme Chacun pour tous (voir plus haut) par la fameuse tricherie de l’équipe d’Espagne de basket-ball des déficients mentaux aux Jeux paralympiques de 2000, Campeones (Champions, en français) s’en démarque toutefois par son traitement. Dans cette version espagnole, Marco, entraîneur d’une équipe espagnole professionnelle, se retrouve condamné, après quelques écarts de conduite, à s’occuper d’une équipe de basketteurs handicapés mentaux, qu’il doit préparer pour un championnat de basket adapté. En s’appuyant sur des acteurs réellement handicapés, Javier Fesser a réalisé une comédie touchante, qui a remporté trois prix Goya en Espagne (l’équivalent des César français, dont celui du meilleur film).
Bande-annonce officielle en version française :
- La Basketteuse n°5 (1957), par Xie Jin (CHN)
Disponible à l’achat en DVD sur Amazon
Doyen de cette liste, La Basketteuse n°5 est le premier film chinois en couleurs sur le monde du sport. Il raconte l’histoire de Tian Zhenzhua, ancien grand joueur obligé d’interrompre sa carrière parce qu’il a refusé de perdre un match truqué et devenu 18 ans plus tard entraîneur de l’équipe féminine de Shanghai. Dans l’équipe, la meilleure joueuse, celle au numéro 5, s’appelle Lin Xiaojie. Lorsqu’elle se blesse et que Tian Zhenzhua l’emmène à l’hôpital, il y rencontre la mère de la jeune fille, Lin Jie, qui n’est autre que l’ancien amour que Tian Zhenzhua avait été obligé de quitter après l’histoire du match truqué.
- Trois secondes (2017), par Anton Megerdichev (RUS)
Disponible à l’achat en DVD & Blu-ray sur Amazon
La finale du tournoi de basket-ball des Jeux olympiques de 1972 à Munich a été l’un des matchs les plus controversés de l’histoire de ce sport. Archi-favoris, les États-Unis ont en effet été battus 51-50 par l’URSS à l’issue d’une partie dont les trois dernières secondes n’ont pas fini de faire débat. Ce film retrace cette histoire et son contexte (la Guerre froide, le massacre d’athlètes israéliens pendant ces JO). Un succès au box-office : Trois secondes est devenu le film le plus rentable de l’histoire du cinéma russe.
Images France Télévision de la fin du match :
Bande-annonce officielle en version originale russe :
Courts-métrages
- Fierrot le Pou (1990), par Mathieu Kassovitz (FRA)
Disponible sur Arte.TV et sur Youtube (vidéo ci-dessous)
Chaque samedi, Fierrot, jeune Parisien maladroit, se rend dans un gymnase pour travailler sur son tir. De l’autre côté du terrain, la ravissante Solange vient faire de même à la même heure. Comment faire pour impressionner la belle ? Ce court-métrage ouvrira les portes du grand écran à Mathieu Kassovitz (La Haine, Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, Munich… ), obtenant notamment le Prix du Jury jeune au Festival européen du film court de Brest (1991).
https://youtu.be/e9QjriF9G-A
Mais également…
NDLR : les films et documentaires présentés ci-dessous ne sont a priori pas disponibles en version française ou en version originale sous-titrée. Mieux vaut donc comprendre le serbe ou le turc pour les apprécier…
- Accroché au ciel (2000), par Ljubiša Samardžić (SRB)
Disponible sur Youtube en serbe
Nous sommes à Belgrade, peu après les bombardements de l’OTAN de 1999, qui ont transformé la ville en champ de ruine. Kaja habite près d’une usine ravagée par les explosions. Bien que craignant d’être envoyé au front ou d’être la victime d’un nouveau bombardement, Kaja tente avec ses voisins de remettre en état le terrain de basket tout proche. Jeunes et vieux mettent la main à la pâte afin d’oublier, même un court moment, les horreurs de la guerre. Nebeska Udica (en serbe, ou Sky Hook en anglais) a été présenté en compétition officielle lors du Festival de Berlin 2000.
Bande-annonce en serbe :
- Bağlar (2016), par Melis Birder et Berke Bas (TUR)
À la croisée des chemins entre film et documentaire, Bağlar retrace l’histoire d’une équipe de basket de ce quartier de la ville turque de Diyarbakir enchaînant les victoires alors que les tout proches combats entre forces turques et kurdes font rage. Un film engagé qui plonge le spectateur dans le quotidien d’une Turquie rongée par la pauvreté et les troubles politiques.
Bande-annonce officielle en VOST (anglais) :
- 1 na 1 (2002), par Mladen Matičević (SRB)
Disponible (très difficilement) en DVD
Jedan na jedan (un contre un en français) se déroule dans un quartier du Nouveau Belgrade, les Blokovi. Là, Mačak (« le chat »), jeune surdoué du basket, gagne sa vie en jouant (et en remportant…) des un contre un. Lorsque le frère de l’un de ses amis est menacé par la bande menée par un gangster nommé Koma, Mačak doit jouer l’avenir de ce proche contre le meilleur joueur d’un quartier voisin. Il gagne, mais Koma ne respecte pas ses engagements. Mačak va alors trouver d’autres solutions pour régler le problème…
Bande-annonce officielle en version originale :
[armelse]
Documentaires :
- The Final Shot (2021), par Florent Bodin (FRA)
À voir en version originale française sur Netflix
Après The Last Dance en hommage à Michael Jordan, c’est au tour de Tony Parker de voir son histoire racontée sur Netflix. Le biopic, d’une heure et 28 minutes, sorti ce 6 janvier, retrace le parcours de TP, meneur déjà déterminé qui arrive à San Antonio à 19 ans, devient titulaire au bout de seulement cinq matchs et remporte son premier titre de champion NBA à 21 ans. De son arrivée en 2CV à l’INSEP à l’apogée du Big Three jusqu’à sa retraite et à la présidence de l’Asvel, de nombreux témoignages racontent son parcours, don le sien, bien sûr.
Bande-annonce officielle française :
- Aulcie (2020), par Dani Menkin (ISR-USA)
Disponible à l’achat au format numérique sur le site du Centre d’Art et de Culture Juive en VOSTFR
Aulcie Perry était un basketteur anonyme aux États-Unis, il est devenu une légende en Israël. Découvrez comment un recruteur du Maccabi Tel-Aviv l’a repéré en 1976 alors qu’il jouait sur un playground à Harlem avant de le signer et de l’embarquer dans une formidable épopée : en 1977, le « club nation » remporte sa première Coupe d’Europe des clubs (l’ancêtre de l’Euroleague, qu’il gagna également en 1981) et s’impose neuf fois dans son championnat national pendant les neuf ans où Aulcie Perry joue pour le club ! En 1978, il se convertit au judaïsme et devient citoyen israélien sous le nom d’Elisha ben Avraham. Dans ce documentaire, Aulcie Perry aborde lui-même ces périodes fastes de sa vie mais aussi sa chute, la drogue, la prison… Et son amour pour Israël, où il est retourné vivre une fois rendu à la liberté.
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