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Le budget de la LNB est de 19M€ et elle reverse 6,34M€ aux clubs

Située Rue Albert, à Paris dans le 13e arrondissement, la Ligue Nationale de Basket gère les intérêts des 36 clubs professionnels, organisant les compétitions et contractant des partenariats dont celui pour les droits TV. Son président Alain Béral fait un point sur sa situation financière.

Située Rue Albert, à Paris dans le 13e arrondissement, la Ligue Nationale de Basket gère les intérêts des 36 clubs professionnels, organisant les compétitions et contractant des partenariats dont celui pour les droits TV. Son président Alain Béral fait un point sur sa situation financière.

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« La croissance est continue en termes de produits et de charges puisque la ligue n’a pas vocation à gagner de l’argent même si l’an dernier on a gagné 220 000€. On ne le regrette pas car ça permet d’avoir quelques noisettes chez l’écureuil pour pouvoir passer à d’autres choses concernant la ligue elle-même. Cette année on estime encore une croissance de quasiment 500 000 euros sur des produits que l’on a l’intention de dépenser pour avoir des résultats à zéro comme chaque année. On préfère dans l’esprit ne pas payer d’impôts sur les sociétés et plutôt distribuer aux clubs les excédents car eux en ont plus besoin que nous pour l’exploitation. »
« Les revenus de la ligue sont constitués à 57% de droits TV. Chaque année nous avons de nouveaux sponsors. Dans les 8%, il y a la convention avec le club de Monaco qui verse une compensation pour les différences entre le niveau des impôts et des charges sociales par rapport aux autres clubs. Cet argent est évidemment entièrement reversé aux autres clubs de Jeep Elite. Il y a aussi des loyers qui rentrent à la ligue de locaux qui nous appartiennent dans Paris.
La part qui augmente régulièrement, qui va continuer à augmenter, et qui est vertueuse c’est celle des droits marketing hors télévision. »
« Je suis très heureux de constater qu’un tiers des charges est représenté par le reversement de la ligue vers les clubs. Tout le reste est un peu équilibré à part les 15% qui représentent les versements à la fédération. On a une convention avec la fédération et on participe à l’évolution du basket en général et là-dedans on paye les arbitres puisque ce sont des arbitres fédéraux. »
« Il y a un chiffre qui apparait d’un peu plus de 6,34M€ qui sont reversés par la ligue aux clubs. Ça n’était jamais arrivé et ça n’a cessé d’augmenter. On est très contents d’aider les clubs à se développer. La ligue reverse mais encadre la démarche vers la professionnalisation des clubs que ce soit en Pro B mais aussi en Jeep Elite pour que le modèle continue à évoluer vers le haut et soit vertueux. On s’occupe même de plus en plus, en accord avec la fédération, des projets des clubs de Nationale 1 qui voudraient un jour rejoindre l’élite de façon qu’ils soient prêts et qu’ils ne le découvrent pas le 30 juin. Les clubs de Pro B évoluent très vite et très forts et le gap devient de plus en plus fort. »

A la rentrée, la LNB s’est séparée de sa Directrice Générale, Christine Lombard, et de sa Directrice Générale adjointe, Isabelle Collette, et a embauché Michel Mimran comme Directeur Général.

« Oui, on a changé de structures à la ligue pour plusieurs raisons. A l’origine les ligues ont été créées pour administrer les championnats professionnels. Quand je suis arrivé aux commandes en 2011, j’ai dit « ce n’est pas que ça. Il faut aussi créer le spectacle, donner l’émotion, faire que les clubs soient de plus en plus professionnalisés et deviennent de plus en plus riches vertueusement ». Ce fut une longue étape et aujourd’hui les bases sont solides aussi bien à la ligue que dans les clubs. Aussi on a décidé d’aller plus vite dans les aspects de commercialisation et du marketing. La ligue doit être celle qui pousse et qui tire les clubs vers plus de spectacle sportif et de spectacle tout court. Un exemple : on a lancé un module de formation pour les mascottes que l’on démarre le mois prochain. Tout le reste était réglé, les affaires sont en ordre au niveau social, fiscal, économique et Michel (Mimran) est venu car on a décidé de mettre l’accent vers plus de marketing, de marque LNB, et plus de visibilité, d’exposition pour attirer plus de fans. On veut que les salles soient plus grandes et plus pleines. Jouer dans des salles vides ou seulement à moitié pleines comme dans certains pays ça n’a aucun intérêt. Dans l’ancien modèle, la Direction Générale s’occupait directement de la gestion administrative et financière alors que là, ce n’est plus le cas, la direction générale s’occupe directement du marketing et de la commercialisation marque. »

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« La croissance est continue en termes de produits et de charges puisque la ligue n’a pas vocation à gagner de l’argent même si l’an dernier on a gagné 220 000€. On ne le regrette pas car ça permet d’avoir quelques noisettes chez l’écureuil pour pouvoir passer à d’autres choses concernant la ligue elle-même. Cette année on estime encore une croissance de quasiment 500 000 euros sur des produits que l’on a l’intention de dépenser pour avoir des résultats à zéro comme chaque année. On préfère dans l’esprit ne pas payer d’impôts sur les sociétés et plutôt distribuer aux clubs les excédents car eux en ont plus besoin que nous pour l’exploitation. »

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Photo: Alain Béral (Hervé Bellenger, LNB)

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