À la base, vous préfériez le foot et l’athlétisme et c’est un match en 1985 à la salle Joachim Du Bellay qui vous a donné le virus du basket et de Cholet Basket ?
"Je faisais de l’athlétisme à l’Entente des Mauges à Beaupréau, un club bien connu dans la Région des Pays-de-la-Loire. Je me suis mis au basket par hasard. C’est un collègue de travail qui m’a emmené voir un match. J’ai trouvé que c’était familial, sans violence pas comme on peut le voir dans le foot. J’ai attrapé le virus. Très rapidement après a été construite La Meilleraie (en 1987).
Depuis lors, à combien de matches à La Meilleraie assistez-vous ?
J’essaie de ne pas rater un match et de suivre tous les matches amicaux. Dans la mesure du possible car j’ai une vie de famille. Je suis en couple et j’ai deux jeunes filles. Ma femme accepte mes absences car c’est ma passion. Il y a de l’adrénaline, du suspense. J’ai besoin aussi de partager avec les gens, avec les supporters. Si demain ça s’arrêtait, je ne serais pas bien.
Vous êtes membre du supporter des Reds ?
À Cholet Basket, il y a eu quatre clubs de supporters. Le premier ce sont les Diables Rouges, qui est né via le papa de Régis Boissié, le coach des espoirs. Comme ça arrive souvent dans un collectif, il y a eu des petites tensions et ça s’est séparé avec la création des Fanati’ks. Rémy Delpon, qui était le manager général, a souhaité avoir un seul club des supporters et on a arrêté les deux clubs existants pour créer les C’Bulls. C’est Cholet Basket qui était vraiment derrière. Pour le redynamiser de nouveau, il a changé de nom, et il s’appelle les Reds depuis 2019. On est exactement 106 et on ne peut pas dépasser le chiffre de 120 au niveau de la tribune. D’autres spectateurs viennent s’installer dans cette tribune juste derrière un panier et nous on est quasiment debout durant tout le match. Alors, si des gens veulent avoir un confort, être assis, ça peut poser un problème.
Avez-vous tous obligation de venir aux matches avec un T-shirt rouge ?