Secoué par l’arbitrage défavorable infligé à son équipe contre la Slovénie mercredi soir à Cologne (82-88), le sélectionneur des Bleus Vincent Collet a poussé un coup de gueule sur l’arbitrage en conférence de presse.
Mercredi à Cologne, l’équipe de France s’est battue mais à fini par craquer contre la Slovénie d’un Luka Doncic record, auteur de 47 points, deuxième meilleure performance individuelle de l’histoire de l’EuroBasket. Elle affrontera la Turquie en huitièmes. En conférence de presse, le sélectionneur Vincent Collet est sorti des gonds quant au traitement réservé à ses joueurs par le trio arbitral.
« C’est notre meilleur match de ce tournoi, malheureusement pas récompensé. Nous faisons 26 passes décisives, eux 11. Nous avons 24 fautes personnelles, eux 15. Mais nous avons systématiquement quatre fautes en fin de quart-temps, eux une ou deux. Et la faute sur Okobo à 80 partout alors qu’on a la balle, ce n’est pas normal. Le Slovène s’est jeté sur lui, c’est presque une agression. N’importe quel arbitre siffle ça ! Ayons un peu de respect pour nous. La Slovénie de Luka Doncic, ok. Mais l’équipe de France a aussi accompli des choses ces dernières années qui méritent qu’elle soit respectée. On ne demande pas un traitement de faveur, on demande à être arbitrés correctement. Ce soir, ce n’était pas le cas. Il y avait un total manque de respect envers nous. On peut dire « ça fait partie du jeu », oui, ça fait partie du jeu. Mais jusqu’à un certain point. Et ce soir, je considère qu’on a été mal traités, mal traités ! N’oublions pas le bon côté de la soirée : nous avons produit notre meilleur match. La balle a vraiment voyagé. Dans la qualité du jeu, on s’est améliorés. On sera à fond samedi pour jouer la Turquie. Malgré tout, ça a du mal à passer. Je ne comprends ce traitement. En 13 ans de compétitions internationales, je n’avais vu ça. Ça fait 50 ans que je suis dans le basket, je suis plutôt connu pour être quelqu’un de calme et respectueux. J’ai toujours pensé qu’il ne fallait pas s’occuper des arbitres. Sauf que là, ça ne devient plus possible. Sur le match de ce soir, ça a trop d’importance, trop d’importance. On joue contre une grande équipe. Il faut que ça soit les joueurs qui décident du sort du match, pas l’inverse. »
De l’un de nos envoyés spéciaux à Cologne (Allemagne).
Photo : Vincent Collet (FIBA)