Le MSB n'a mis que 22 points en première mi-temps (13 et 9 par quart-temps) contre 45 à son adversaire. Cela reste le meilleur indicateur de la supériorité des Burgiens, qui ont fait perdre 19 balles à leurs adversaires sur l'ensemble de la soirée. Les hommes de Freddy Fauthoux se sont un peu relâchés par la suite si bien que Le Mans est revenu au score (Trevor Hudgins a fait le job avec 17 points dont 4/7 à trois-points, 5 rebonds et 4 passes) avant que la Jeu donne un nouveau coup d'accélérateur en fin de match.
« On a beaucoup souffert de la défense tout terrain des Bressans, a avoué Abdoulaye Ndoye rapporte Ouest France. Ils nous ont énormément gênés et on a explosé au contact. On a perdu de nombreux duels. Et puis on n’a pas été très adroits. On peut espérer que l'intégration de William Howard qui est un joueur de taille adroit et avec beaucoup d’expérience va nous apporter beaucoup. Mais il lui faut du temps car il est tout de même resté très longtemps sans jouer. »
« Il n’y a pas eu photo, a reconnu le coach Elric Delord. Bourg est une grosse équipe. Ils n’étaient pas prenables. Ils se sont bien ressourcés pendant la trêve et je les ai trouvés très conquérants. On a pris la pression, et quand on prend la pression, on perd la concentration et on ne respecte plus les consignes. C’est aussi simple que ça. Concernant notre classement, il y a les six équipes de devant et ensuite, pour les playoffs, tant que certaines n’ont pas atteint les 14 victoires, rien n’est perdu. »
Ce n'est pas la première fois que les Manceaux prennent la tasse. On se souvient de leur -41 contre Paris. Cela prouve leur fragilité collective. Mais ils ont aussi la faculté de parfois eux-aussi noyer leurs adversaires, voir le +32 contre Nancy et le +26 contre Chalon. Cela explique qu'aujourd'hui, ils soient entre deux eaux. Le top 8 est toujours accessible, le maintien dans l'élite n'est pas assuré.
