Les médias locaux, nationaux et aussi internationaux, ont commenté la situation dramatique du CSP, seul club français champion d'Europe, tout comme les politiques, des anciens joueurs et surtout les supporters. On sait que le CSP est le club français qui génère toujours le plus de passion et c'est pour eux un déchirement, une trahison. Le "clan Forté" comme ils l'appellent est voué aux gémonies sur les réseaux sociaux parfois avec des termes très crus que nous ne reproduisons pas.
Pour tout esprit rationnel, l'entêtement de la propriétaire Céline Forte, veuve de l'ancien président, est totalement incompréhensible, surréaliste, suicidaire.
Voici quelques extraits :
Philippe Ausseur, président de la LNB :
« Je suis en colère parce que tout était réuni pour éviter cette situation,La DNCCG a alerté le club, elle a fait des audits et des solutions avaient été trouvées pour le sauver (...) Il faut sortir de ce déni de réalité. On n’est plus dans le virtuel. Le Limoges CSP est en train de brûler. Quand il sera un tas de cendre, ce sera trop tard. »
Le quotidien Populaire :
« Le péché d’orgueil, l’aveuglement inconscient du clan Forte a conduit directement le Limoges CSP, premier club du sport collectif français champion d’Europe en 1993, fierté de toute une ville, de tout un département, de toute une région, dans les divisions amateurs. Dans l’anonymat. Un dénouement presque inéluctable en raison de l’incapacité de la direction limougeaude à trouver de nouveaux investisseurs (sérieux) comme la présidente du conseil de surveillance l’avait pourtant promis dans un communiqué mensonger diffusé début mars. »
Didier Jamot, président démissionnaire du CSP à l'AFP :
« Je demande solennellement à Céline d'accepter l'offre de Lionel pour sauver le club. C'est la seule offre, et le seul projet qui étaient sur la table. Sans cela, le Limoges CSP sera rétrogradé et il faudra des années et des années pour retrouver l'Elite » .
Frédéric Weis dans L'Equipe :
« Sur le coup, ça fait très peur. Mais quand j’ai lu que Limoges avait huit jours pour réagir, formuler un recours, je me suis dit “ils ont forcément des cartes à jouer”. Je ne peux pas imaginer une seconde qu’ils se soient présentés à cette audience avec rien dans les mains. Ça paraîtrait complètement irréaliste. »
Jean-Claude Leblois, président du Conseil Départemental de la Haute-Vienne:
Guillaume Guérin, président de Limoges Métropole :