Selon Mundo Deportivo, le Maccabi Tel-Aviv, l’Olympiakos et le Panathinaikos seraient enclins à revenir dans le giron de la Fédération Internationale ou du moins à s’en rapprocher.
Le journaliste José Ignacio Huguet est toujours bien informé. Il révèle que les réunions de lundi et mardi, qui ont concerné les clubs titulaires d’une Licence A -d’une durée de 10 ans, ce qui est le cas de l’ASVEL- ont non seulement chahuté le PDG de l’Euroleague, Jordi Bertomeu, qui devrait quitter ses fonctions à la fin de la saison, mais aussi que des différences de point de vue quant à l’avenir de l’organisation se font violemment sentir entre les clubs. Si le FC Barcelone, le Real Madrid et Baskonia Vitoria sont pour le statu-quo, d’autres estiment qu’il faut effectuer un virage important dans la gestion de l’Euroleague, quitte à revenir au sein de la FIBA. Parmi eux les deux clubs grecs et le Maccabi.
« Dans de nombreuses équipes, il existe un malaise important dû à l’incapacité de l’Euroleague à générer plus de revenus et elles sont enclines à se rapprocher de la Fédération internationale, dont l’Euroleague et ses membres se sont « séparés » en 2000 pour gérer directement leurs intérêts. A l’heure où les clubs souffrent durement de la crise provoquée par la pandémie, beaucoup d’entre eux ne comprennent pas comment il est possible pour la FIBA d’attribuer des prix plus importants dans sa compétition et même des bonus de participation », écrit le journaliste espagnol.
Celui-ci rappelle toutefois qu’un retour en arrière serait complexe pour les clubs dissidents car les 13 propriétaires ont signé un contrat qui les obligerait à verser une pénalité de 10 millions d’euros s’ils quittent l’Euroleague avant 2026.
Photo : Euroleague
