Le Madrilène Facundo Campazzo s’est mis au yoga, mais peut encore péter les plombs

 Impulsif Campazzo ?

 « De moins en moins, » assure-t-il au quotidien espagnol. « Je contrôle de plus en plus cette situation. Au début de ma carrière, la première chose que l'on a vue était à quel point j'étais impulsif et émotif, et maintenant la façon dont je contrôle le jeu est davantage mise en évidence. Il y a peu de jours où je suis calme, c’est la vérité, mais je contrôle beaucoup ça, je suis plus mature et j'apprécie ce chemin que je parcours. »

Le secret de l’Argentin ?

« Il y a longtemps déjà, j’ai commencé la méditation. J'ai réglé un timer de 10 minutes en essayant de ne penser à rien, même si cela me paraissait long... Maintenant je suis passé à un autre niveau, le yoga, et je termine le cours par la méditation. Tout cela m’aide à résister à la pression d’un monde comme celui-ci. Il m'arrive souvent de penser à ce qui va arriver, à ce qui va se passer lors du prochain match, et cela crée beaucoup d'anxiété, je dépense beaucoup d'énergie et la vie quotidienne me manque, et cela génère du négatif, des choses pour le jeu et pour moi. J'apprends à vivre le présent, à mettre mon énergie sur le terrain et à laisser venir les choses qui doivent venir, c'est à cela que je me prépare. »

OK. On ne doute pas de la méthode ni de la bonne volonté de l’Argentin. Mais lors de la défaite inaugurale en Euroleague du Real Madrid à Munich (92-89) où il a été excellent (19 points et 9 passes décisives), Facu Campazzo a réclamé avec véhémence une faute sur un tir à trois-points à moins de 10 secondes avant le buzzer, et il a été expulsé. L’Euroleague a engagé une procédure disciplinaire et notre homme risque d’écoper d’une suspension ou d’une amende.