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Le Mans Inside – Interview du président Christophe Le Bouille : « Dans les bureaux, on est 14 au lieu de 3 en 1994 » (1/2)

Il est l’un des personnages-clé du basket français car président d’un club, Le Mans Sarthe Basket, qui est une forteresse de la Betclic Elite. Christophe Le Bouille nous parle du MSB, de ses finances, de son équipe, de sa salle, de la concurrence, de la télévision, du passage à 16 clubs, et aussi de

Il est l’un des personnages-clé du basket français car président d’un club, Le Mans Sarthe Basket, qui est une forteresse de la Betclic Elite. Christophe Le Bouille nous parle du MSB, de ses finances, de son équipe, de sa salle, de la concurrence, de la télévision, du passage à 16 clubs, et aussi de lui.

L’interview est en deux parties. Voici la première.

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Vous venez d’avoir 50 ans. On a l’impression que vous avez fait toute votre carrière au MSB. Est-ce le cas ?

Oui puisque ça fait 27 ans que je suis là. Mon premier vrai job, mon premier contrat de travail en CDI, c’est au MSB à 23 ans, alors que j’étais en train de finir mes études. J’ai une maîtrise de Droit Privé et j’ai fait un DEA au Mans, et j’ai le DEES formation juridique et économique aux métiers du sport de Limoges. Et pendant que je faisais la dernière année à Limoges, j’ai été appelé par les présidents de l’époque, alors que le MSB avait un an, ils remplaçaient la personne qui était au poste administratif, et ils me l’ont proposé, en même temps donc que je finissais mes études. J’ai commencé le 1er décembre 1994 à mi-temps.

Vous avez tenu différents postes notamment celui de commercial ?

A part coach, j’ai un peu tout fait. Je suis rentré comme responsable administratif. Je suis passé DAF quelques années plus tard. J’ai dû assurer une année la partie commerciale car le responsable, Jean-Xavier Thomas, est parti un peu à l’arrache pour une grande agence et a quitté Le Mans. Ce n’est pas mon univers, mais je l’ai fait. J’ai repris ensuite mon rôle de DAF, et puis je suis passé DG en 2003, et en cumul, président du Directoire depuis 2008.

Au MSB, il y a un président du Directoire et un président du Conseil de Surveillance, Yves De La Fouchardière, qui est le Directeur Général des Poulets de Loué. Comment fonctionnez-vous entre-vous ? Beaucoup de clubs ont-ils un duo comme le vôtre ?

Je ne pense pas déjà parce qu’il n’y a plus beaucoup de SEM puisqu’on n’a plus le droit d’en créer depuis un moment, mais on peut laisser perdurer celles qui existent, ce qui est notre cas. Le Conseil de Surveillance est là pour surveiller, observer l’action qui est menée par le Directoire, qui est le véritable organe exécutif du club. Ça a été fait ainsi puisqu’en 93, MM. Jarry et Fillon, maire du Mans et président du département de la Sarthe, ont décidé de financer la survie du club et la création du MSB sur les cendres du SCM. Mais, en ayant un droit de regard sur l’utilisation des finances et sur la gestion. Le Conseil de Surveillance a un capital, qui est possédé en majorité par les collectivités, et il a un droit de regard sur ce que l’on fait. Ça consiste en 4 réunions par an où je leur fais un rapport d’activité. Je leur explique ce que l’on fait, les projets, et parfois je leur demande l’autorisation. Pour ce qui est de la relation avec Yves (De La Fouchardière), c’est différent car je le connais depuis très longtemps. Il est partenaire majeur depuis plus de 20 ans avec les Poulets de Loué. On échange a minima trois ou quatre fois par semaine parce qu’il est très impliqué et que ça l’intéresse. Le Conseil de Surveillance a pour vocation de prendre soin des actionnaires, de les tenir au courant, à les rassurer sur la santé du club, sur le fait que l’on ne fait pas n’importe quoi, je crois.

Votre bilan annuel a été très rarement négatif ?

En vingt ans, on a fait, je crois, un exercice déficitaire sur une erreur, j’assume, purement comptable, technique. Ça ne veut pas dire que l’on a gagné beaucoup de sous chaque année.

C’est un peu l’image du club depuis les années de présence de Christian Baltzer ?

J’ai été nourri à la gestion Baltzer et Claude Hervé, qui fait qu’il n’a jamais été question d’hypothéquer l’avenir sur des budgets prévisionnels. Ce qu’on nous a reproché, pendant très longtemps, une certaine absence de risques dans le budget prévisionnel. Ce qui fait qu’en clôture, il y a rarement de mauvaises surprises, même si on n’est jamais à l’abri d’un mauvais parcours, de blessures, de mauvais choix de joueurs. C’est ce que l’on a essayé de maîtriser au maximum pour ne pas se retrouver déficitaire car on rentre dans une spirale avec l’année d’après un peu moins de sous car il faut récupérer la situation nette. Donc, il a y a moins d’argent pour la masse salariale, et puis tu commences à être moins performant sportivement, et tu commences à chuter. En tous les cas, c’est mon approche.

Vous êtes aussi membre de la ligue ?

Je ne suis plus qu’au comité directeur. J’ai quitté le bureau en fin de saison dernière. L’organe officiel exécutif c’est le comité directeur. C’est là où se font les votes. Le bureau est une structure nettement plus restreinte puisqu’il y a le président de la ligue, un président de club de Betclic Elite, qui était Martial Bellon de Strasbourg, qui a aussi démissionné, un représentant de la Pro B, une personnalité qualifiée qui est le trésorier, et un représentant de la FFBB. En fait, le bureau a pour vocation de travailler les dossiers en amont et à faire des propositions au comité directeur. Mais ce n’est jamais le bureau qui décide, c’est le comité directeur qui vote. Mais, en dix ou onze ans où j’en ait fait partie, le bureau a rarement été mis en minorité.

Photo : Matthieu Gauzin (FIBA)
Photo : Scott Bamforth, vainqueur du concours à trois-points du All-Star Game avec le président de la LNB, Alain Béral.
« Aujourd’hui, il y a beaucoup de one shot, les gens n’achètent plus forcément des places pour l’année »

Dans le basket français, il y a beaucoup de transferts de joueurs, de coaches, mais peu d’exécutifs. Avez-vous déjà envisagé de faire valoir vos compétences dans un autre club ?

(Sourire) Il y a très longtemps, oui, je l’avais envisagé car c’est dans « un plan de carrière » quand on débute, quand on se dit « je vais rester là trois ans à tel poste, et puis après je vais faire ceci, cela. » Sauf que je suis encore là parce que l’on a bien voulu de moi et qu’à chaque fois j’ai trouvé des motivations supplémentaires à rester dans les fonctions que l’on me proposait. Mais, oui, j’ai été chassé quelques fois.

Ça se développe ce type de transferts ?

Ça va peut-être se développer, mais j’ai l’impression que les exécutifs des clubs ont une identité très forte avec le club. Je suis identifié MSB. Il est, je crois, impossible d’imaginer que Le Bouille puisse travailler pour un autre club, comme il est impossible d’imaginer que Thierry Chevrier (NDLR : DG de Cholet Basket jusqu’à la fin de la saison) puisse bosser pour un autre club, ou c’est très compliqué, que Rémi Delpon, même s’il a pas mal bougé, parte de Chalon où ça fait pas mal d’années maintenant qu’il y est. Peut-être que ça va se démocratiser un petit peu. Avant aussi, il y avait très peu de directeurs généraux ou General managers qui étaient en place. Le basket s’est structuré au fil des années. Longtemps, il n’y a eu que des présidents bénévoles, qui ne comptaient pas leurs heures, mais qui étaient impliqués dans leurs villes pour d’autres missions, d’autres fonctions pour leurs rémunérations. Les DG et GM, c’est assez récent, et on risque effectivement à terme d’avoir des mouvements. Saut que moi, même si je n’ai que 50 ans, ce qui est très jeune professionnellement parlant, je fais partie de la vieille garde. Et, en plus, on me voit comme président, pas comme DG. Oui, je suis le président, mais ce qui est le plus important pour moi c’est d’être le directeur général du club depuis 2003. J’ai un CDI depuis que j’ai commencé au club en 1994, qui est un contrat de directeur général, en CDI avec la rémunération en face, et depuis 2008, j’ai en plus un mandat de président du Directoire, à titre bénévole. On peut très bien imaginer que demain les actionnaires du MSB ne me renouvellent plus leur confiance pour le poste de président, mais je serai toujours DG.

Les actionnaires, ce sont essentiellement les collectivités ?

Oui, et c’est l’ensemble des collectivités. Il n’y a pas que la ville du Mans, par exemple, mais aussi Le Mans Métropole, le Département de la Sarthe, et la Région des Pays-de-la-Loire. Elles ont la majorité du capital à 50,5%. Si elles sont d’accord entre-elles, elles peuvent très bien dire « on ne veut plus de Le Bouille comme président »

Combien de salariés y avait-il au MSB, hors joueurs, à votre arrivée ?

Une secrétaire et moi. Il y avait des joueurs, l’entraîneur de l’équipe espoirs/directeur du centre, Philippe Desnos, un entraîneur professionnel et un assistant.

Et aujourd’hui ? Vous vous êtes de nouveau renforcé cet été ?

On a renforcé la cellule médicale, et un entraîneur assistant de plus. Aujourd’hui, tout compris, on est 32 dont 11 joueurs professionnels, 3 joueurs espoirs sous contrat, 4 entraîneurs. Donc dans les bureaux, on est 14 au lieu de 3 en 1994. Dans les 14, j’ai un alternant et un intendant qui est à mi-temps. C’est dur de comparer les clubs car tout le monde n’est pas organisé de la même façon, ne met pas les mêmes titres sur les fonctions. On est évidemment dans la première partie de tableau en terme de structures, de nombre de personnes. Je sais qu’il y a des clubs qui fonctionnent avec beaucoup moins de salariés. Je fais attention à ce que l’on n’aille pas vers une armée mexicaine car une fois que l’on embauche quelqu’un, on ne revient pas en arrière car on se créé des besoins. Il faut être très vigilant là-dessus car ça devient des charges pérennes, et il faut être sûr qu’en face, ça amène quelque chose. On a effectivement étoffé la structure au niveau médical car on n’était pas les plus structurés là-dessus, même s’il y a aussi des prestataires avec qui on a des conventions et qui sont rémunérés. Je parle de kinés, d’ostéopathes, de médecins. On a un directeur sportif, c’est indispensable. Le nombre d’entraîneurs, on peut toujours en discuter. On ne fait pas la coupe d’Europe, alors est-ce essentiel d’avoir deux entraîneurs assistants pour le coach de l’équipe première, en plus de l’entraîneur espoir ? On avait choisi ça parce qu’on pensait faire la coupe d’Europe, sinon je ne suis pas sûr que ça se justifie même si on peut toujours dire qu’il y a du travail pour tout le monde. On a pris quelqu’un pour les réseaux sociaux, quelqu’un pour les évènements, c’est-à-dire les réceptifs, les clubs entreprise, qu’il faut faire venir et animer. C’est le développement de la boutique, plein de choses.

Au fil du temps, une partie des salariés est venue pour améliorer les performances de l’équipe, et une partie pour développer les ressources ?

Exactement. J’ai des cadres sur lesquels je me repose depuis des années, Eric (Magnéto) pour la com’-marketing, Arnaud (Leproux) pour l’administratif et Vincent (Loriot) pour le sportif, et après, on a étoffé au fur et à mesure que l’on avait des besoins. Pour les réseaux sociaux, c’est un peu compliqué car on n’a pas de véritables retours sur investissements. Mais on voit bien aujourd’hui que, commercialement, tout ce que l’on fait sur nos réseaux sociaux, que l’on ne faisait pas avant, grâce à l’arrivée d’un professionnel, nos partenaires attendent maintenant ce genre de prestations. C’est forcément pour générer des ressources nouvelles. On a quelqu’un, qui est arrivé en alternance, de par son tempérament et sa compétence, on l’a gardé, mais il fallait des missions à mettre en face. L’idée était de développer nos réceptifs, innover un peu, être un peu plus professionnel, car le nerf de la guerre, ce sont les espaces de réception. Ça se justifie pleinement. On a un bon équilibre sur la partie administrative, et commercialement on pourrait être encore un peu plus nombreux car il faut faire face à toutes les demandes. La vente des prestations a évolué entre ce qu’elle était il y a dix ans et aujourd’hui. Il y a dix ans, on voyait un partenaire, il signait un bon de commande, il avait son nom sur les maillots et des places, et en gros, on n’en entendait plus parler. Aujourd’hui, il y a beaucoup de one shot, les gens n’achètent plus forcément des places pour l’année. Ils veulent cinq soirées dans l’année, parfois ils sont huit, parfois quatre, parfois six, et parfois il faut faire ça ou ça en plus. Cela demande beaucoup plus de réactivité de manière hebdomadaire. Sinon, on perd des opérations, du chiffre. Donc, je pense que l’on peut peut-être se renforcer là-dessus.

Photo : TaShawn Thomas (FIBA)
« La sono va être refaite l’été prochain et ce n’est pas du luxe car elle a aussi 25 ans »

La salle Antarès est encore pimpante alors qu’elle a 26 ans, elle a accueilli un groupe de l’Euro en 1999, la finale de l’Euro féminin 2001. Vous y avez effectué des travaux dans les vestiaires, le VIP, en construisant des bureaux à l’extérieur, mais est-ce encore possible au XXIe siècle de ne pas avoir un panneau géant, un cube, au centre du terrain ? La plupart de l’entertainment part de là.

Cela fait des années qu’on en parle, on en parlait déjà à la construction de la salle. Je crois qu’à l’époque, ça avait été refusé pour des raisons financières. Et les seuls espaces de réception qui ont été pensés à ce moment-là, c’est ce que l’on appelle le salon VIP, qui nous sert surtout pour l’avant-match, et qui est beaucoup trop petit pour notre modèle économique aujourd’hui. Il a fallu compléter nos offres de réceptif en transformant la salle d’entraînement, qui nous sert lorsqu’il y a des spectacles dans la grande salle. C’est une salle annexe qui fait partie de l’enceinte, et que l’on transforme en village partenaires les soirs de match. On a aujourd’hui trois espaces différents de réception, et malgré tout on se trouve à l’étroit, on manque de mètres carrés, et il faut que l’on fasse évoluer ces espaces. C’est en cours. On a validé un projet que le MSB va financer entièrement : on va refaire tout l’accueil VIP et le bar. Les travaux vont être faits l’été prochain. Malgré tout, on doit être en mesure d’optimiser les espaces qui sont à notre disposition. Pour revenir à la question initiale, on a financé des choses dans la salle, avec Antarès et la mairie. Je pense à l’éclairage, au noir salle, c’est un investissement assez lourd qui a été financé par la mairie et le délégataire. La sono va être refaite l’été prochain et ce n’est pas du luxe car elle a aussi 25 ans. Et il y a aussi cet aspect visuel, entertainment vidéo que l’on n’est pas en mesure aujourd’hui de proposer suffisamment. On est revenu à la charge sur des cubes car les technologies évoluant, on a le droit de penser que c’est moins cher, que c’est moins lourd car il y a aussi cette histoire de charpente qui doit supporter un poids. Apparemment, techniquement, c’est assez compliqué, ça les inquiète. Je pense qu’il y a d’autres solutions. Si on considère que le cube central n’est pas possible, on a déjà deux écrans géants sympas -qui sont mieux qu’avant car c’était des rétroprojecteurs- et on doit être capable de travailler sur des écrans sur les tableaux de score, qui sont un peu dépassés. Il y a des tableaux de score où l’on trouvera toutes les infos nécessaires avec le nom des joueurs, le nombre de points, les fautes, le temps, etc, et au milieu, un véritable écran vidéo digne de ce nom pour faire, à la fois du business pur avec les partenaires, et pour améliorer le côté expérience client comme ils disent tous aujourd’hui. Oui, ça c’est en discussion parce que, même si la mairie a déjà fait des investissements par le passé, ils ont conscience que la salle est une vraie réussite depuis 25 ans, une réussite économique aussi, on va y être encore quelques années, on nous a mis un nouveau parquet il n’y a pas si longtemps que ça. Apparemment, il y a la volonté d’investir, donc je pense que l’on devrait pouvoir y arriver. Il y a encore d’autres projets qui sont portés par la ville du Mans et auxquels on est associé comme locataire principal. Il y a des réflexions qui sont menées sur le remplacement de tous les sièges des tribunes amovibles. Il y a des sièges VIP dans les loges qui sont vraiment abimés. Ce sont des budgets assez importants qui ont été inscrits par la ville du Mans. Un autre axe de réflexion concerne tout le hall d’entrée, l’accueil du grand public. On a besoin d’une fan zone, etc. Ça avance, donc il y en encore plein de projets.

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Vous venez d’avoir 50 ans. On a l’impression que vous avez fait toute votre carrière au MSB. Est-ce le cas ?

Oui puisque ça fait 27 ans que je suis là. Mon premier vrai job, mon premier contrat de travail en CDI, c’est au MSB à 23 ans, alors que j’étais en train de finir mes études. J’ai une maîtrise de Droit Privé et j’ai fait un DEA au Mans, et j’ai le DEES formation juridique et économique aux métiers du sport de Limoges. Et pendant que je faisais la dernière année à Limoges, j’ai été appelé par les présidents de l’époque, alors que le MSB avait un an, ils remplaçaient la personne qui était au poste administratif, et ils me l’ont proposé, en même temps donc que je finissais mes études. J’ai commencé le 1er décembre 1994 à mi-temps.

Vous avez tenu différents postes notamment celui de commercial ?

A part coach, j’ai un peu tout fait. Je suis rentré comme responsable administratif. Je suis passé DAF quelques années plus tard. J’ai dû assurer une année la partie commerciale car le responsable, Jean-Xavier Thomas, est parti un peu à l’arrache pour une grande agence et a quitté Le Mans. Ce n’est pas mon univers, mais je l’ai fait. J’ai repris ensuite mon rôle de DAF, et puis je suis passé DG en 2003, et en cumul, président du Directoire depuis 2008.

Au MSB, il y a un président du Directoire et un président du Conseil de Surveillance, Yves De La Fouchardière, qui est le Directeur Général des Poulets de Loué. Comment fonctionnez-vous entre-vous ? Beaucoup de clubs ont-ils un duo comme le vôtre ?

Je ne pense pas déjà parce qu’il n’y a plus beaucoup de SEM puisqu’on n’a plus le droit d’en créer depuis un moment, mais on peut laisser perdurer celles qui existent, ce qui est notre cas. Le Conseil de Surveillance est là pour surveiller, observer l’action qui est menée par le Directoire, qui est le véritable organe exécutif du club. Ça a été fait ainsi puisqu’en 93, MM. Jarry et Fillon, maire du Mans et président du département de la Sarthe, ont décidé de financer la survie du club et la création du MSB sur les cendres du SCM. Mais, en ayant un droit de regard sur l’utilisation des finances et sur la gestion. Le Conseil de Surveillance a un capital, qui est possédé en majorité par les collectivités, et il a un droit de regard sur ce que l’on fait. Ça consiste en 4 réunions par an où je leur fais un rapport d’activité. Je leur explique ce que l’on fait, les projets, et parfois je leur demande l’autorisation. Pour ce qui est de la relation avec Yves (De La Fouchardière), c’est différent car

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Photo d’ouverture : Christophe Le Bouille (BasketEurope)

A suivre demain

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