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Le Mans: Pour Romeo Travis, rencontrer Strasbourg c’est forcément spécial

L’intérieur manceau Romeo Travis (1,98m, 33 ans) connait bien la SIG Strasbourg. Et pour cause, il y a joué 6 matches de Jeep Elite en 2015 avant de signer au Mans puis une saison complète lors de l’exercice suivant avant donc de revenir au MSB une autre fois.

CHAMPIONNAT DE FRANCE BASKET PRO A SAISON 2017/2018 SALLE D’ANTARES LE MANS/SARTHE/FRANCE LUNDI 11 SEPTEMBRE 2017 PHOTOS OFFICIELLES LE MANS SARTHE BASKET/MSB #1 MYKAL RILEY

L’intérieur manceau Romeo Travis (1,98m, 33 ans) connait bien la SIG Strasbourg. Et pour cause, il y a joué 6 matches de Jeep Elite en 2015 avant de signer au Mans puis une saison complète lors de l’exercice suivant avant donc de revenir au MSB une autre fois.

L’ancien équipier en high school de LeBron James a donc connu une finale perdue de playoffs, celle de 2017 face à Chalon. Ouest France lui demande ce matin une explication :

« Vous savez en basket-ball vous ne devez pas simplement être une bonne équipe, vous devez aussi être prêts physiquement et chanceux. En finale, nous n’avons été ni chanceux, ni au top physiquement. Eric Murphy s’est blessé à la cheville dans le premier match tandis que Jeremy Nzeulie (Chalon-sur-Saône) a été très bon au « step-back » dans le troisième match. Comme je l’ai dit, en playoffs il faut la performance, la santé et la chance. Nous n’avions qu’un des trois éléments… Et c’est pour cela que nous avons perdu. »

Si le MSB a tombé Villeurbanne dans le Match 3 de demi-finale dans une ambiance de liesse à Antarès (79-78), Romeo Travis a été peu à son affaire avec 3 rebonds et 3 passes mais 1/8 aux shoots. Il a été à l’évidence pénalisé par sa suspension pour le Match 2 qui lui a coupé son rythme.

« Pas seulement la suspension. Il y a évidemment d’autres facteurs. J’étais malade avant le premier match et je m’entraînais beaucoup, tout en ne sachant pas si j’allais jouer ou non. Ça a un peu impacté ma décontraction à l’entraînement. Maintenant je veux retrouver l’état d’esprit dans lequel j’étais avant de tomber malade. J’essaye simplement de retrouver le rythme, réussir et enchaîner les shoots à l’entraînement. Ce genre de choses qui te permet de te sentir bien sur le parquet. Réussir mes tirs, c’est le meilleur moyen de retrouver ma motivation. Je veux gagner, et bien jouer évidemment. Mais si on gagne sans forcément bien jouer, ça serait bien aussi. »

Du fait de ses passages à la SIG, l’Américain peut jouer un rôle d’espion en faveur du MSB. Il connaît les systèmes, la façon de coacher de Vincent Collet et ne va pas se faire prier pour donner des tuyaux à ses équipiers, mais…

» Mais c’est un bon entraîneur donc tout ce que je connais de l’équipe, il peut les changer à tout moment. »

Photo: MSB

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