Ils sont vingt-deux joueurs de Jeep Elite à avoir arpenté les parquets d’Euroligue par le passé, pour certains le temps d’un match ou d’une saison, pour d’autres de manière durable. Qui sont-ils ? Quel est leur profil ?
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Les joueurs confirmés d’Euroleague semblent, a priori, inaccessibles aux clubs de Jeep Elite. La faute à des salaires sans commune mesure entre ce qui se pratique dans la meilleure compétition continentale et ce que peuvent proposer les clubs français les plus huppés, mais aussi à l’absence de nos équipes dans cette compétition. Pourtant, en examinant la composition des équipes de Jeep Elite sur cette saison 2017-2018, on s’aperçoit que ce sont pas moins de 22 joueurs qui ont à un moment ou à un autre de leur carrière arpenté les parquets d’Euroleague avec, pour certains, un rôle non-négligeable (nous avons écarté de cette liste les joueurs qui n’ont fréquenté l’Euroleague qu’au sein de clubs français, Limoges ou Strasbourg dernièrement).
Le portrait-robot
Américain (seuls quatre joueurs sur 22 ne sont pas originaires du continent nord-américain), le « joueur-type de Jeep Elite ayant un passé en Euroleague » présente le portrait-robot suivant : il a joué 2,3 saisons en Euroleague pour un peu plus de 31 matchs et des moyennes de 7,3 points, 2,4 rebonds et 1,6 passe décisive. En somme, un bon joueur situé quelque part entre le cinq majeur et les deux-trois premières rotations. Sur le terrain, il s’agit d’un meneur ou d’un arrière (14 joueurs sur 22 à ces postes, contre deux ailiers et 6 intérieurs).
Quelques gros CV
Si huit de ces joueurs n’ont pas atteint la barre des vingt matchs d’Euroleague joués, dont Chris Lofton (Le Mans), qui n’a foulé ces parquets que pendant 8 minutes à l’occasion d’un seul match (avec Vitoria en 2009-2010), ils sont 7 à en avoir plus de 30 à leur actif sur trois à sept saisons, avec en tête d’affiche David Logan, présent à 120 reprises en Euroleague sur sept saisons pour un excellent rendement : 11,5 points, 2 rebonds, 2,1 passes.
Suivent Shawn James et Samardo Samuels, 74 rencontres à leur actif chacun, en cinq et trois campagnes respectivement, pour des rendements loin d’être anecdotiques : 7,1 pts et 4,1 rbds pour le premier, 9,3 pts et 4 rbds pour le second. Arrivent ensuite deux « habitués » de la Jeep Elite, Heiko Schaffartzik et Demarcus Nelson, respectivement 63 et 52 matchs d’Euroleague au compteur en quatre saisons (7 pts, 3 pds pour le premier, 7,6 pts, 2,3 pds pour le second). Miro Bilan a pour sa part joué 43 matchs d’EL en trois saisons pour le meilleur bilan (sans jeu de mots) de cette « confrérie » : 12,1 pts et 6,2 rbds.
DeMarcus Nelson (Panathinaikos/Euroleague)
Clubs huppés
« Nos » joueurs d’Euroleague y ont fréquenté quelques très belles écuries. Cinq d’entre-eux sont ainsi passés par le Panathinaïkos : David Logan, Demarcus Nelson, AJ Slaughter, Zack Wright et Steven Smith. Et leur apport n’y était pas minime, variant entre 6,5 pts/match (Logan) et 9,7 pts (Slaughter).
Quatre ont fréquenté l’Euroleague avec Vitoria : Logan (qui a joué l’EL pour cinq clubs différents), Taqwa Pinero, Kevin Jones (le temps de 11 matchs au début de cette saison) et Chris Lofton, pour un rendement variant de 4,7 pts (Jones) à 10 pts (Logan), Pinero ayant joué trois matchs pour 0,7 pt de moyenne après avoir commencé la saison à Malaga (où il scorait 11,7 pts/match d’EL).
Trois sont passés par Milan : Shawn James (qui a aussi joué pour le Maccabi Tel-Aviv, avec qui il a remporté l’EL 2014, et l’Olympiakos), Samardo Samuels et Trenton Meacham. Des trois, seul Samuels a laissé sa marque en Italie, produisant deux saisons à 9,5 et 12,9 pts.
Joueurs solides
Si aucun de ces joueurs ne peut être considéré comme ayant été un joueur majeur d’Euroleague à l’exception de David Logan (et de Shawn James dans une moindre mesure), nombre d’entre-eux ont eu un vrai rôle en Euroleague. Ainsi, ils sont 14 à afficher une moyenne de points supérieure à 7, dont cinq ayant scoré 9 points et plus par match (Bilan, Logan, Slaughter, Samuels et Pinero). A contrario, d’autres joueurs n’ont fait que passer dans la grande ligue européenne, tels Chris Lofton, JR Reynolds, Damian Rudez, Willie Deane ou Kevin Jones.
Sur le retour ?
Comment expliquer que l’on trouve tant de joueurs ayant un passé Euroleague « confortable » en Jeep Elite aujourd’hui ? Même si les salaires français grimpent un peu dans les grandes écuries, ils ne sont pas à la hauteur de ce qui se pratique en Euroleague dans la plupart des équipes. Pour certains, ils ont à l’occasion trouvé leurs limites et sont repartis vers des niveaux plus en adéquation avec leurs compétences. Pour d’autres, ce sont les blessures (Shawn James) ou quelques errances (Samardo Samuels) qui les ont amené à tenter de se relancer (ou d’achever leur carrière) en France.
Mais l’une des principales raisons qui rend certains de ces joueurs accessibles aux clubs français, c’est leur âge. Huit d’entre-eux ont ainsi 35 ans ou plus (Willie Deane, Jerel Blassingame, David Logan, Shawn James, Taqwa Pinero, Steven Smith, JR Reynolds, Heiko Schaffartzik) et sont plutôt sur le déclin même si certains rendent encore de fiers services en Jeep Elite. À l’autre bout de l’échelle des âges, rares sont les moins de 30 ans : David Lighty (qui les a cette année), Miro Bilan, Dee Bost, Kevin Jones, Samardo Samuels, Nate Wolters, Klemen Prepelic. Parmi eux, seul Samuels présente le profil d’un joueur majeur. Miro Bilan a produit d’excellentes statistiques, mais au sein de la plutôt faible équipe du Cedevita Zagreb, club qu’il a fréquenté entre 2011 et 2017. Prepelic, lui, a joué une saison à 20 ans avec l’Olimpija Ljubljana (8,8 pts/match) alors que Wolters jouait la saison passée à l’Etoile Rouge pour sa deuxième saison européenne.
Globalement, sans être une « maison de retraite », la Jeep Elite attire donc surtout des joueurs n’ayant peut-être plus tout à fait leur niveau d’antan ou souhaitant se servir du championnat français pour rebondir vers des destinations plus huppées (on pense à Klemen Prepelic, qui a déjà signé pour le Real Madrid la saison prochaine).
Cela étant, on ne peut que constater que la plupart de ces joueurs ont un impact important sur leur équipe, voire un rôle majeur. On pense par exemple au quatuor de la SIG (Logan, Zack Wright, Dee Bost, Bilan), au trio de l’Asvel (Lighty, Slaughter, Nelson), à Nate Wolters à Chalon, à Samardo Samuels à Limoges, à Meacham et Shawn James à Boulazac, à Lofton au Mans, à Prepelic à Levallois, à Schaffartzik à Nanterre ou à Taqwa Pinero à Pau-Lacq-Orthez. Cela étant, la saison pour le moins chaotique de l’Asvel le montre, il ne suffit pas d’aligner des CV Euroleague sur un terrain pour que l’équipe assure de bons résultats. Et Monaco est en tête de la Jeep Elite en n’ayant dans son effectif que le seul Damian Rudez avec un passé Euroleague, et encore est-il arrivé tout récemment.
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Les joueurs confirmés d’Euroleague semblent, a priori, inaccessibles aux clubs de Jeep Elite. La faute à des salaires sans commune mesure entre ce qui se pratique dans la meilleure compétition continentale et ce que peuvent proposer les clubs français les plus huppés, mais aussi à l’absence de nos équipes dans cette compétition. Pourtant, en examinant la composition des équipes de Jeep Elite sur cette saison 2017-2018, on s’aperçoit que ce sont pas moins de 22 joueurs qui ont à un moment ou à un autre de leur carrière arpenté les parquets d’Euroleague avec, pour certains, un rôle non-négligeable (nous avons écarté de cette liste les joueurs qui n’ont fréquenté l’Euroleague qu’au sein de clubs français, Limoges ou Strasbourg dernièrement).
Le portrait-robot
Américain (seuls quatre joueurs sur 22 ne sont pas originaires du continent nord-américain), le « joueur-type de Jeep Elite ayant un passé en Euroleague » présente le portrait-robot suivant :
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Photo d’ouverture: David Logan (Strasbourg, FIBA Europe)