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Le PDG de l'Euroleague à propos d'une ligue NBA en Europe : "Nous n'avons pas besoin d'un sauveur"

Le PDG de l'Euroleague, le Lituanien Paulius Motiejunas est visiblement très énervé par la perpective de voir une ligue pilotée par la NBA et la FIBA faire de l'ombre à son organisation.

« Nous avons une compétition solide et un grand projet pour l'avenir. Nous avons une vision claire de ce que nous voulons faire et de la direction que nous voulons prendre. Il est clair que nous n'avons pas besoin d'une autre ligue, nous n'avons besoin d'aucun sauveur », a t-il déclaré à la chaîne espagnole Movistar+.

Le fait de ne pas être inclus dans le projet de la NBA/FIBA irrite Paulius Motiejunas.

« Nous continuons d'affirmer que nous avons le meilleur championnat d'Europe, avec les meilleurs supporters, la base sur laquelle repose le projet. Nous avons de grandes équipes comme le Real Madrid et de nouveaux noms importants comme le Paris Basketball qui font une entrée remarquée sur un nouveau marché. Nous sommes assurément forts. Le bruit autour de l'arrivée de la NBA en Europe n'arrange rien, et je pense que la seule solution est que nous travaillions tous ensemble. Notre seule préoccupation devrait être de remplir ces salles, d'offrir le meilleur produit possible… cela devrait être l'objectif de tous, et non de faire du bruit qui nuit à ce produit et de créer rapidement quelque chose qui détruit ce que nous avons. »

Interrogé sur l'intégration du Dubaï BC et la possibilité d'offrir des licences au Partizan et à l'Etoile Rouge de Belgrade, Paulius Motiejunas a commenté :

« Dubaï est un nouveau marché. Ils voulaient déjà y entrer l'année dernière, nous devons donc faire preuve de créativité et voir comment étendre nos valeurs et notre philosophie au-delà des frontières européennes. Il y a de grandes équipes, deux serbes et d'autres que je pourrais citer, qui souhaitent participer à l'Euroleague. Une grande équipe comme Valence a perdu la demi-finale de l'Euroleague sur deux courtes défaites. C'est difficile, mais ils ont une nouvelle arèna, c'est une ville formidable. Notre travail consiste à discuter avec tout le monde. Étudier les conditions et les meilleures options. Y aura-t-il 20 équipes la saison prochaine ou continuerons-nous avec 18 ? Nous verrons. Le fait que ces équipes souhaitent participer à l'Euroleague montre notre force ; c'est un bon défi de devoir refuser certaines équipes. »

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