De façon régulière, Basket Europe dresse un point complet sur le déroulement des principaux championnats nationaux et multi-nationaux (Ligue Adriatique, VTB League) en Europe. Aujourd’hui, la BBL allemande.
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L’EasyCredit BBL a pris son rythme de croisière mais a aussi vu quelques matchs décalés se dérouler afin de faciliter le calendrier des uns et des autres. Résultat, si la plupart des 18 équipes du championnat allemand ont disputé 8 rencontres, deux (Bamberg et Oldenburg) en sont déjà à 9 alors que deux autres (Göttingen et Bayreuth) n’en sont qu’à 7. Ce qui rend de ce fait difficile l’établissement d’un classement totalement représentatif, même si de grandes tendances se dessinent.
Et en premier lieu la vision d’un championnat « à deux vitesses » : une seule victoire d’écart sépare les deux premiers de leurs six poursuivants directs alors que, à l’autre bout du classement, les sept derniers se tiennent à une victoire d’écart. Il est certes trop tôt dans la saison pour assurer que toutes ces équipes resteront dans la moitié du tableau où elles figurent actuellement, mais une première hiérarchie semble tout de même se dessiner.
La surprise, si tant est que c’en soit réellement une (on voit le même phénomène dans pas mal d’autres championnats nationaux, en France notamment), est de constater que les deux armadas d’Euroleague, le Bayern Münich et l’Alba Berlin, sont loin d’être archi-dominateurs. Certes, les deux clubs figurent en haut du classement mais les Bavarois ont déjà concédé deux défaites et le club de la capitale allemande trois. Sur huit matchs. Dans le même temps, ces deux équipes sont à la peine en coupe d’Europe, Münich figurant en 12e place (5 victoires pour 6 défaites) et Berlin 16e (3-8).
De même, les deux écuries alignées en Eurocup ne brillent pas vraiment : Hambourg est 8e de sa poule (1-4) et Ulm 7e de l’autre (2-3). En BCL, Oldenburg, à la peine en BBL, l’est tout autant en Europe, se situant à la dernière place (4e) de sa poule avec un bilan de 1-3. En fait, seul Ludwigsburg, dans le peloton de tête en BBL, brille sur les deux tableaux, tenant la tête de son groupe de BCL (3-1).
Le classement
Bayern Münich, Bonn : 6-2
Chemnitz, Ludwigsburg, Crailsheim, Alba Berlin, Hambourg : 5-3
Bamberg : 5-4
Göttingen : 4-3
Ulm, Heidelberg : 4-4
Bayreuth : 3-4
Giessen, MBC, Wurtzburg : 3-5
Braunschweig, Fraport : 2-6
Oldenburg : 2-7
(en gras, les équipes jouant l’Euroleague, en italiques celles jouant l’Eurocup, en souligné celles évoluant en BCL)
Les MVP du mois d’octobre
La BBL ne désigne pas de MVP par mois, mais distingue les meilleurs joueurs de chaque journée. Durant le mois d’octobre, quatre journées ont eu lieu, donnant lieu à de solides performances :
J3 : TJ Shorts (Crailsheim, USA, 24 ans, 1,75 m, meneur)
30 points (10/12 à deux points), 5 rebonds, 13 passes, 39 d’évaluation en 39 minutes
J4 : Oscar da Silva (Alba Berlin, Allemagne/Brésil, 23 ans, 2,06 m, ailier-fort)
21 points (12/19 à deux points, 0/1 à trois-points), 5 rebonds, 4 passes, 27 d’évaluation en 28 minutes
Les highlights d’Oscar da Silva
J5 : Kendale McCullum (Giessen, USA, 25 ans, 1,84 m, meneur)
19 points (8/99 à deux points, 0/1 à trois-points), 6 rebonds, 4 passes, 26 d’évaluation en 27 minutes
J6 : Maik-Kalev Kotsar (Hambourg, Estonie, 24 ans, 2,11 m, pivot)
21 points (9/12 à deux points), 8 rebonds, 2 passes, 30 d’évaluation en 33 minutes
Les leaders statistiques
Points
1 – Christian Sengfelder (Bamberg, Allemagne, 26 ans, 2,03 m, ailier-fort) : 19,6 points
2 – Kamar Baldwin (Göttingen, USA, 24 ans, 1,85 m, arrière) : 19,3 points
3 – Parker Jackson-Cartwright (Bonn, USA, 26 ans, 1,80 m, meneur) : 18,6 points
3 ex-aequo – TJ Shorts (Crailsheim, USA, 24 ans, 1,75 m, meneur) : 18,6 points
Les highlights de Kamar Baldwin
Rebonds
1 – Cristiano Felicio (Ulm, Brésil, 29 ans, 2,11 m, pivot) : 9,9 rebonds
2 – Martynas Sajus (Bayreuth, Lituanie, 25 ans, 2,08 m, pivot) : 8,1 rebonds
3 – Chris Coffey (MBC, USA, 24 ans, 2,01 m, ailier-fort) : 7,9 rebonds
Passes
1 – TJ Shorts : 7,9 passes
2 – Justin Robinson (Bamberg, USA, 26 ans, 1,73 m, meneur) : 7,8 passes
3 – Parker Jackson-Cartwright : 7,3 passes
Évaluation
1 – TJ Shorts : 22,6
2 – Cristiano Feliciano : 19,9
3 – Parker Jackson-Cartwright : 19,6
Trois joueurs à suivre
Le « local »
Christian Sengfelder (Bamberg, Allemagne, 26 ans, 2,03 m, ailier-fort)
9 matchs, 19,6 points (62,4 % à deux-points, 40,0 % à trois-points), 5,9 rebonds, 1,0 passe pour 19,2 d’évaluation en 31,1 minutes
Formé à Leverkusen, ce beau bébé (108 kg) est parti aux États-Unis parfaire sa formation en NCAA, à Fordham puis à Boise State. De retour au pays en 2018, il réalise une belle saison avec Braunschweig, ce qui lui vaut l’intérêt de Bamberg, qui le signe en 2019. En progrès constants, il valait la saison dernière 12,3 points, 5,1 rebonds, 1,1 passe, 12,6 d’évaluation. Cette année, il est l’actuel meilleur marqueur du championnat et le cinquième joueur à l’évaluation. Un joueur solide, que l’on ne serait pas étonné de voir en équipe nationale lors des prochaines fenêtres internationales.
L’étranger
Parker Jackson-Cartwright (Bonn, USA, 26 ans, 1,80 m, meneur)
8 matchs, 18,6 points (50,0 % à deux-points, 34,9 % à trois-points), 4,3 rebonds, 7,3 passes pour 19,6 d’évaluation en 29,5 minutes
À Saint-Quentin, dans notre Pro B, il a laissé un souvenir inoubliable, permettant au club nordiste de terminer sur le podium du championnat tout en raflant le titre de MVP de l’année. Un joueur élégant, doté d’une belle vision du jeu, dont on s’étonne qu’il n’ait pas suscité l’intérêt d’une équipe de première division française. En tout cas, le Telekom Bonn ne va surtout pas se plaindre d’avoir pu mettre la main sur une telle perle, troisième meilleur marqueur, passeur, intercepteur (2,1 par match) et à l’évaluation de la BBL ! Alors certes, il perd 3,8 balles par rencontre, mais il affiche un ratio +/- de +8,0. Toujours aussi déterminant, donc.
Le jeune
Justus Hollatz (Hambourg, Allemagne, 20 ans, 1,94 m, meneur)
7 matchs, 7,7 points (58,3 % à deux-points, 31,6 % à trois-points), 2,0 rebonds, 4,1 passes pour 9,3 d’évaluation en 21,0 minutes
Pour sa troisième saison avec Hambourg dans l’élite allemande, il fait plus que confirmer ses bonnes prestations de la saison passée, où il jouait déjà 21 minutes par match pour 5,8 points, 2,4 rebonds, 2,9 passes et 6,7 d’évaluation. Preuve de la confiance que lui accorde son coach, il a démarré cinq rencontres sur les 7 disputées par les Hambourg Towers. Par ailleurs, il connaît ses axes de progression, à savoir une meilleure gestion de la balle (2,3 ballons perdus cette saison) et une adresse supérieure aux lancers francs (57,1 % cette saison) et à trois-points (31,6 %). Mais il sait déjà se hisser au niveau de l’événement, faisant pratiquement aussi bien en Eurocup qu’en BBL : 7,6 points, 1,4 rebond, 3,8 passes pour 7,0 d’évaluation.
https://www.youtube.com/watch?v=6ZstRtGPvmI
Les Top10 d’octobre
Voici les Top10 de chaque journée du mois d’octobre.
Journée 3
Journée 4
Journée 5
Journée 6
Les Français
Aucun Français ne joue en BBL.
Photo d’ouverture : Parker Jackson-Cartwright – Bonn (photo : Telekom Bonn)
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L’EasyCredit BBL a pris son rythme de croisière mais a aussi vu quelques matchs décalés se dérouler afin de faciliter le calendrier des uns et des autres. Résultat, si la plupart des 18 équipes du championnat allemand ont disputé 8 rencontres, deux (Bamberg et Oldenburg) en sont déjà à 9 alors que deux autres (Göttingen et Bayreuth) n’en sont qu’à 7. Ce qui rend de ce fait difficile l’établissement d’un classement totalement représentatif, même si de grandes tendances se dessinent.
Et en premier lieu la vision d’un championnat « à deux vitesses » : une seule victoire d’écart sépare les deux premiers de leurs six poursuivants directs alors que, à l’autre bout du classement, les sept derniers se tiennent à une victoire d’écart. Il est certes trop tôt dans la saison pour assurer que toutes ces équipes resteront dans la moitié du tableau où elles figurent actuellement, mais une première hiérarchie semble tout de même se dessiner.
La surprise, si tant est que c’en soit réellement une (on voit le même phénomène dans pas mal d’autres championnats nationaux, en France notamment), est de constater que les deux armadas d’Euroleague, le Bayern Münich et l’Alba Berlin, sont loin d’être archi-dominateurs. Certes, les deux clubs figurent en haut du classement mais les Bavarois ont déjà concédé deux défaites et le club de la capitale allemande trois. Sur huit matchs. Dans le même temps, ces deux équipes sont à la peine en coupe d’Europe, Münich figurant en 12e place (5 victoires pour 6 défaites) et Berlin 16e (3-8).
De même, les deux écuries alignées en Eurocup ne brillent pas vraiment : Hambourg est 8e de sa poule (1-4) et Ulm 7e de l’autre (2-3). En BCL, Oldenburg, à la peine en BBL, l’est tout autant en Europe, se situant à la dernière place (4e) de sa poule avec un bilan de 1-3. En fait, seul Ludwigsburg, dans le peloton de tête en BBL, brille sur les deux tableaux, tenant la tête de son groupe de BCL (3-1).
Le classement
Bayern Münich, Bonn : 6-2
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