Malgré ses tout petits moyens, l’ESSM Le Portel tient depuis près d’une décennie dans l’élite mais la dynamique actuelle inquiète ses supporters. En effet, le club stellite est en difficulté sur le plan sportif car barragiste à huit journées de la fin de la saison régulière de Betclic Elite (6-16, 15e), à une défaite derrière son voisin, le BCM Gravelines-Dunkerque.
Son coach Eric Girard quittera le club en fin de saison après 13 années de loyaux services. Le revers de ce samedi à Chalon-sur-Saône a laissé des traces (106-76) et le meneur DeOndre Burns, blessé, ne finira pas la saison, alors que l’ESSM doit peser le pour et le contre pour le remplacer.
« Le championnat n’est pas terminé »
Dans un contexte difficile et faisant face aux critiques de ses supporters, le président Yann Rivoal a appelé à l’union sacrée dans un communiqué publié sur le site officiel :
« Chers supporters, je lis et j’entends votre inquiétude, voire parfois votre colère. La situation sportive est la suivante : nous sommes 15e de Betclic Élite sur 16, et le club classé dernier doit gagner trois victoires de plus que nous sur les huit journées qui restent à jouer. Nous avons une victoire de retard sur le BCM et deux sur Limoges et Strasbourg… pour éviter d’être reversés dans les playoffs de Pro B.
Le départ annoncé de notre coach, Éric Girard, nous fera écrire une nouvelle histoire, sans oublier les treize saisons passées chez nous : un record de longévité ! Alors, pensez-vous qu’il ait envie de partir sur une mauvaise note ? Je ne le pense pas. Pensez-vous que nos joueurs ne donneront pas le maximum pour maintenir notre club une saison de plus dans l’élite du basket français ? Je ne le pense pas.
Nous avons mené tous ensemble un nombre incalculable de combats, là où la France du basket nous a toujours installés avant l’heure dans la charrette des condamnés. Alors, pouvez-vous douter de notre motivation à contredire les pronostics ? Il reste au minimum huit matchs à jouer. Nous allons recevoir Monaco, puis l’ASVEL, Cholet et enfin Nanterre (ces équipes ont toutes été championnes de France dans la riche histoire du championnat) et nous déplacer quatre fois (BCM, Nancy, Bourg et Paris).
Je suis certain que nous serons plus forts en soutenant notre équipe plutôt qu’en tombant dans la critique trop facile. Alors, je vous demande de faire l’union sacrée autour de notre équipe, qui donnera le meilleur d’elle-même si elle se sent soutenue. Le championnat n’est pas terminé, je vous demande de garder espoir et soyez certains que les joueurs et le staff nous le rendront. Rien ne sera facile, mais nous le savons depuis tellement longtemps.
Je demande à toutes les associations qui gravitent autour de notre club, à tous les supporters de l’ESSM, de transmettre un maximum d’enthousiasme, tout simplement parce que nous en aurons grand besoin pour ces huit combats à venir. Vive l’ESSM Le Portel ! »
Cette mise au point suffira-t-elle pour valider un nouveau miracle stelliste ? Réponse dans huit journées.
La rédaction
