Lancée en 2019 par le Comité National Olympique et Sportif Français, la chaîne Sport en France a accueilli à la rentrée le basket professionnel français. Son président Denis Messaglia a donné une interview au Dauphiné, et rappelle l’origine de la décision du CNOSF.
« Tout est parti d’un constat que l’on faisait déjà en 1998. Il y a beaucoup de sport à la tv, en termes de temps et d’importance, mais pas forcément en termes de diversité. La question du sport à la tv concerne une douzaine de sports, dont un dominant : le foot. Sur les 32 disciplines olympiques à Tokyo-2021, une vingtaine n’était pas l’objet de reportages réguliers. Il y avait donc un manque. Et on se disait qu’une chaîne regroupant les disciplines non médiatisées avaient une chance d’agréger tout le public qui est passionné, via des événements, des reportages sur les clubs, des débats sur des grandes questions… »
Denis Messaglia confirme ce que nous disait le Directeur Général de la Ligue Nationale de Basket, Michel Mimran, à savoir:
« Nous n’avons pas de chiffre sur l’audience, mais sur la notoriété. C’est extrêmement intéressant, car on se rend compte que 1.5 million de personnes fréquentent régulièrement la chaîne et qu’au total, elle a été vue par 4,5 millions de personnes et le public le plus intéressé est celui des jeunes ! »
A propos de la diffusion depuis la rentrée, de la Ligue Magnus de hockey, de la Ligue Féminine de handball, de la Jeep Elite et de la Pro B, il affirme :
« Avec la Covid, beaucoup de sport ont rencontré des difficultés à générer à la fois droits tv et à avoir de la promotion. Pour 2020-2021 on s’est retrouvé avec demande du hand féminin, du volley, de la Ligue Magnus, de la Jeep Elite et de la Pro B,… Le but est de promouvoir ces championnats. Et si à terme, une chaîne leur offre des droits et une promotion, on aura réussi notre mission. »