Président de la Direction Nationale de Conseil et de Contrôle de Gestion, Cyrille Muller s’est exprimé sur le cas de l’ESSM Le Portel qui a fait un appel aux dons pour renflouer ses caisses, précisant quels sont en amont les leviers dont dispose la DNCCG.
Cyrille Muller à propos des possibilités de restrictions de recrutement infligés aux clubs
« Il existe trois cas. 1) Un engagement sans réserves permet de dépasser la masse salariale indiquée au budget de 150 000 euros pour la Pro A et de 45 000 euros pour la Pro B. Pour cette saison 15 clubs sont engagés sans réserves. 11 en Pro A et 4 en Pro B. 2) L’encadrement de la masse salariale au montant budgété. 18 clubs font l’objet de cet encadrement. 6 en Pro A et 12 en Pro B. 3) L’encadrement de la masse salariale fixé par le Conseil Supérieur de Gestion qui a donc baissé la masse salariale présentée par le club au budget. 3 clubs dont 1 en Pro A font partie de cet encadrement. Il faut noter qu’un club ne peut accéder au championnat supérieur ou intégrer le secteur professionnel si sa situation nette n’est pas au minimum à l’équilibre. »
Cyrille Muller à propos du Portel
« Le Portel est le seul club en Pro A qui a fait l’objet d’une baisse de la masse salariale. Ils avaient essentiellement basé leur augmentation sur le fait qu’ils avaient une nouvelle salle, qui leur permettrait d’avoir un public plus important et aussi de développer le côté marketing par la fidélisation des partenaires. Personnellement je trouve l’intervention du président du Portel maladroite car il a voulu profiter d’une série de bons résultats pour essayer de réveiller un peu les partenaires. Il annonce un déficit de 300 000 euros… Je n’ai personnellement pas de craintes sur la survie du Portel. »